[ Travis ] How changed the world? ..

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Inquiétante pouvait parfois se montrer la nuit à New-York surtout quand la ville nous était encore inconnue. En même temps, il faut dire que ce n'était pas très intelligent et imprudent pour une jeune femme comme Mélissa de sortir seule à une telle heure de la soirée. Vingt trois heures et quelques minutes s'affichaient sur son portable quand elle le sortit un instant. De plus, l'air se faisait de plus en plus frais et elle commençait à avoir froid, n'étant vêtue que d'un t-shirt, Mélissa étant sortie quelques heures auparavant, elle ne ressentit guère le besoin de prendre une veste en partant Ceci dit, elle ne désirait rentrer pour autant. Pas envie, tout simplement. Mél se montrait déjà nostalgique, regrettait ses anciens amis tels que Brandon qui fut son meilleur ami un temps, Shane un bon ami également et même Shawn, son ex petit ami, et ce n'était que le début.. Besoin de s'aérer alors pour se sentir mieux et passer à autre chose, si toutefois s'en était encore possible. La solitude, comparé à bien d'autres personnes, ne l'avait jamais gêné dans de tels moments, cela l'aidait même beaucoup pour se sentir bien.

Les mains dans la poche, la jeune femme marchait tranquillement dans les rues de la ville, en fredonnant certains airs qu'elle prenait souvent plaisir à jouer à la guitare et qui lui plaisaient. Les ruelles étaient vides, il n'y avait vraiment pas grand monde et c'était tant mieux en fait, Mélissa n'avait pas vraiment envie de parler, ni même à la seule personne avec laquelle peut-être pourrait-elle se confier, ou autrement dit, son grand frère. Ce qu'elle éprouvait pour lui était tellement étrange que parfois elle avait du mal avec lui quand même. Finalement, Mélissa se décida quand même à l'appeler, sortant son téléphone portable, la demoiselle composa le numéro d'Alec, attendant que ce dernier décroche, malgré l'heure tardive à laquelle elle téléphonait. D'ailleurs, visiblement, elle le réveillait. Alec lui demanda pourquoi sa petite soeur téléphonait, elle lui répondit:
« Désolée de te déranger Alec, je.. On parlera plus tard! Rendors toi.. »
Elle raccrocha, sans attendre de réaction et continua à marcher, sans trop savoir où se rendre. Mélissa opta finalement pour le parc, qui semblait vide, de toute façon, à cette heure ci.. Qui pourrait bien s'y rendre?

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J’étais seul avec mes pensées. J’aime cette période de la nuit, à mi chemin entre l’obscurité profonde et les dernières lueurs du soleil couchant. J’étais inconfortablement assis sur ce banc de parc, regardant la noirceur s’installer, les gens passer dans la rue, pensant à tout mais à rien en même temps. J’étais seul, mais la solitude ne m’avais jamais déranger, en 20 ans de vie je n’ai jamais eut besoin de personne. Je croisais parfois le regard de gens qui étudiaient avec moi à l’université, mais je n’en saluais aucun, ça c’était avant de voir que Mélissa était là. Elle parlait au téléphone en continuant d’avancer. Je fis un bond vers l’avant me levant debout pour aller à sa rencontre. Je la scrutais du regard, elle venait de resserrer son cellulaire dans sa poche, je n’arrivais pas à saisir si elle était triste ou bien heureuse. Je m’approchai d’elle, bien qu’elle ne semblait pas avoir remarquer ma présence encore.

« On me suit à ce que je vois. Intéressant. Je savais que ce baiser t’avait plu, mais à ce point là ? » Bien entendu je passais par-dessus le fait que ce baiser avait été violemment coupé par elle qui me repoussait.

Je lui souris, passant mon bras autour de ses épaules et l’entraînant avec moi dans le parc.

« Non, sérieusement, qu’est-ce que tu viens faire, ici, ce soir, dans ce parc ? »

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Mélissa appréciait se promener quand il faisait sombre, sorties nocturnes, histoire de se vider un peu la tête, ne plus penser à ce qui pouvait bien l'ennuyer, moyen auquel elle avait eu recourt bon nombre de fois auparavant, quand plus rien n'allait. Aujourd'hui, seulement afin de se remémorer le bon vieux temps, quand tout était encore parfait, un copain tout simplement génial, des amis formidables, un grand frère irremplaçables.. Mais il fallait savoir vivre dans le présent, elle le savait, alors tentait de ne plus trop y penser, manque de chance, ce soir, Mélissa ne pouvait s'en empêcher. Des moments comme ça, où nous n'avons pas trop le choix que d'être nostalgique.. Mais ce n'était que temporaire, et bientôt, de nouveau, un magnifique sourire ornerait ses lèvres et tout ça serait complètement, ou presque, oublié.

La jeune femme eut à peine raccroché et rangé son téléphone, qu'un garçon qui ne lui était pas inconnu vint l'aborder. Hmm, c'était Travis. Et visiblement, il n'était pas prêt de la lâcher. Elle ne pu que rire légèrement à sa première question, ironie n'est-ce pas? Mélissa le regarda longuement avant de répondre.

« Mon pauvre Travis, pour croire que tu peux me plaire et même que je te suis, tu dois être bien fatigué. Ca ne te dirait pas d'aller te coucher? »

Non, elle ne faisait vraiment aucun sous-entendus: avec moi. Après libre à lui de comprendre ce qu'il désirait. Travis l'entraîna avec lui et ils se mirent à marcher ensemble.

« Ne me dis pas que ça te gêne que je sois là je ne te croirai pas. Et j'avais juste besoin de réfléchir un peu, j'apprécie de marcher pour le faire. Et toi, qu'est-ce que tu fais là?

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« Ah ça va, tu sais. Tu étudies toi aussi, la fatigue nous frappe, la vie est décourageante parfois… merci de t’en inquiéter chérie ! »

Répondis-je immédiatement à sa remarque sur mon état de somnolence.

« Pour ce qui est d’aller se coucher, je ne suis pas contre. Ce ne sera qu’à deux petites conditions, de un, tu viens avec moi et de deux, on ne fermera pas l’œil de la nuit. Deal ? »

Je ne pu m’empêcher un sourire narquois, je savais d’avance que sa réponse serait ironique ou encore mieux, remplis de sarcasme. Mais vous savez quoi ? Un jour je l’aurai ! J’en fais le serment ! Je passai mon bras autour de ses épaules puis je me mis à marcher, l’entraînant avec moi vers un banc de parc, le même que j’occupait quelque instant auparavant.

« Oh non ta présence ne me gêne jamais, quoi que… parfois je me demande vraiment ce que tu attends au juste. Je peux te garantir que tu ne le regretteras pas ma belle. » J’agrémenté le tout d’un clin d’œil. J’avais beau me soucier très rarement de ce qui animait la tête des gens que je côtoie mais j’avais ce défaut, vous avez déjà entendu parler de la curiosité ?

« One penny for your toughts ! » Dis-je en espérant qu’elle me dirait ce à quoi elle pensait en disant qu’elle avait besoin de réfléchir.

« Moi? Tu sais. La routine, je me morfond sur mon sort tout en te gardant une place toute spéciale dans ma tête. » Je retirai mon bras de ses épaules, puis je m’assis sur le banc face à nous, attendant patiemment une réponse.

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« Oh mais il est tout à fait normal que je m'inquiète pour toi voyons, tu sais très bien que je t'apprécie Travis! »

Sa proposition ne pu que faire sourire la jeune femme qui en avait bien besoin ce soir, du moins, de sourire, pas de ce dont il parlait. On peut dire que Travis ne perdait pas espoir, comme si Mélissa lui répondrait un jour oui, enfin, ce n'était pas à exclure après tout. Cet homme lui plaisait certes, mais elle ne désirait étrangement pas. La demoiselle lui lança un regard moqueur donc, lui laissant comprendre qu'il n'aurait aucune chance de plus que la dernière fois, ce soir là.

« Je me demande où tu vas chercher tout ça. Tu ne m'auras jamais dans ton lit, sois-en sûr, même si je sais que tu rêves que ce soit le cas. Mais d'ailleurs, pourquoi y tiens-tu autant? Et je préfère d'autant plus rester dehors, étrangement tu ne m'inspires pas bien confiance! »

Jeune homme fort sympathique certes, mais peut-être un peu collant sur les bords avec elle, enfin, ce n'était pas méchant non. Elle l'appréciait vraiment bien que ne lui ayant jamais dit sans une pointe d'ironie. Allez savoir pourquoi. Elle frissonna légèrement quand Travis passa son bras autour de ses épaules et la resserra un peu contre lui, ils marchaient donc. Sa question la laissa quelques secondes perplexe, ce qu'elle attendait? Eh bien.. Elle ne savait pas vraiment en fait, mais le faire attendre et même se refuser à lui était un jeu bien amusant, Mélissa n'avait pas l'envie de stopper, pour le moment. Elle ne le regardait plus, observait le parc, atmosphère qu'on aurait pu prendre pour romantique..

« Quoique? Tu voudrais me faire croire que parfois, tu ne voudrais pas me parler? Merci bien! Ce serait plutôt toi qui attends quelque chose de moi, non? »

Elle haussa ensuite les épaules, puis le regardant aller s'asseoir sans répondre. Mélissa mit un certain temps avant de se décider à la rejoindre, s'asseyant près de lui.

« Ca ne va pas, Travis?

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Je souris à sa question, juste le fait qu’elle demande montrait qu’elle s’en souciait. Peut-être cherchait-elle un compliment de ma part, ce qu’elle ne recevrait pas. Les mots doux étaient rares chez moi, ils n’étaient utilisés qu’en extrême situation et quand j’étais de bonne humeur ou quand j’étais dans un endroit de vulnérabilité. Malheureusement pour elle, ce soir j’avais la pêche !

« Woaw, ne dit pas ça. Ne dit pas que je ne t’aurai jamais, premièrement ça me brise le cœur, et franchement, soit honnête, pourquoi voudrais-tu me faire ça ? Puis, tu ne sais pas plus que quiconque ce que le destin nous amènera. Qui sais si un jour toi et moi nous ramasseront devant un autel en train de prononcer nos vœux d’éternité l’un pour l’autre ? » Un rire m’échappa, c’était impossible je le savais bien. Juste de la dire devenait absurde, quoi que se dessein serait vraiment imprévu je ne devais pas l’éliminer complètement.

« Life works in mysterious ways. » Rajoutais-je un peu plus bas.

« Pour ce qui est du reste, je n’ai aucune explication à te donner. Je suppose que tu m’intéresse… tu as cette chose qu’on ne retrouve pas chez toutes les autres femmes… j’aime l’originalité et j’aime le défi… plus tu me repousses, plus tu m’attires, aussi simple que ça. Et je ne suis pas du genre à abandonner quand les temps deviennent difficiles, ça prendra une éternité s’il le faut. » J’étais compétitif, tout le monde le savait. Je n’ai jamais vraiment fait partie d’une équipe sportive par générosité pour les autres joueurs, car franchement j’aurais pris toute la place, mais tout dans ma vie était une compétition, dès lors que je posais les pieds sur le sol le matin jusqu’à ce que je m’endorme.

Je m’assis sur le banc de parc, lui laissant une place à mes côtés. Elle me rejoint puis me posa la question que je détestais le plus parmi toute celles qui existaient. Me demander comme ça allait, c’était comme demandé à un aveugle s’il trouvait beau le paysage… juste cruelle. Un nœud m’étouffa dans ma gorge, car aujourd’hui, j’avais des raisons de dire « non ça ne va pas ».

« Ça ne va pas plus mal que tous les autres jours insignifiants de ma vie, mais ces temps-ci je me pose beaucoup de question. Je commence vraiment à croire que je ne suis pas normal. Toute ma vie j’ai été le même. « Travis Warhol n’a pas de sentiment » disait ma mère, et ça a toujours été ainsi alors je ne m’en faisais pas. Personne ne se posait de question, je suis née comme ça et je mourrais comme ça… En tout cas… never mind. » Je la regardai un instant, puis je me rapprochai d’elle en me glissant sur le banc. Je secouai la tête, affichant à nouveau un sourire qui ne prédisait rien de bon.

«Mais assez parlé de moi. Toi, Mélissa Jackston, vas-tu enfin me dire pourquoi t’acharnes-tu à me refuser la seule et unique chose que je te demande ? » Mes yeux fixèrent ses lèvres en lui posant cette question, affichant très clairement mon désir ardant de l’embrasser.

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Mélissa ne comprenait vraiment pas pourquoi le jeune homme s'obstinait tant à l'avoir avec lui, du moins si ses intentions étaient celles qu'elle avait en tête, ça avait un côté flattant certes, de savoir qu'un jeune homme aussi charmant que Travis la désirait, mais .. Non, elle ne voulait pas céder. Sans trop de raison particulière d'ailleurs, c'était juste comme ça. Et puis, c'était également assez drôle de le voir se donner autant de peine. Comme un divertissement, en fait.

« Si je te l'ai dit, et je pourrais te le dire de nouveau si tu veux, tu ne m'auras jamais Travis, tu peux même laisser tomber voyons. Tu sais, c'est beau de rêver, mais tout ça est tout à fait impossible, de plus je suis désolée de te décevoir chéri, mais, mon coeur est déjà pris, cependant, pas par toi. Je sais, c'est bête, mais c'est la vie et tu n'as donc aucune chance de n'obtenir, ne serais-ce qu'un baiser de ma part. Mais tu as du le comprendre à ta dernière tentative n'est-ce pas? » Elle lui fit un léger sourire, lui avouant donc qu'il pouvait vraiment laisser tomber, même si Mélissa savait que Travis ne la laisserait pas tomber, malheureusement. Enfin, il était tout de même sympathique comme garçon.

« Alors pour me débarrasser de toi il suffirait que je te laisse faire ce que tu veux? Il ne faut pas trop en demander non plus tu sais. Je suis heureuse de te plaire certes mais il faudrait bien que tu lâches l'affaire un jour, enfin, je t'apprécie mais parfois tu peux être vraiment lourd. J'aime le fait d'être désirée, être ton amie est agréable mais je veux que ça s'arrête là, moi? »

Mélissa n'avait pas dans l'intention d'être méchante mais parfois, il fallait avouer qu'elle manquait de subtilité. Ceci dit, elle espérait que ce qu'elle venait de dire n'affecterait pas Travis mais qu'il en tienne au moins rigueur, ce serait déjà une bonne chose. Mais il ne fallait pas non plus crier victoire trop vite puisqu'elle en doutait de toute façon.
Elle venait de lui demander si ça allait, sa réponse était plutôt .. Inattendue? Peut-être un peu. Mélissa ne comprit pas bien, elle ne connaissait pas Travis depuis bien longtemps et ce qu'il lui dit là, la surprit un peu. Il semblait si mal, que ça la déroutait totalement. Voulant qu'il se sente un peu mieux à ce sujet, Mélissa se rapprocha de lui, et pris sa main, comme pour lui montrer qu'elle était là en tout cas, comme une amie, et rien de plus bien entendu.

« Pourquoi tu dis ça Travis? Tu n'as jamais aimé quelqu'un plus qu'un autre, ou même quelque chose en particulier? Je n'irais pas jusqu'à dire que tu n'es pas normal, mais tu es comme tu es, tout simplement. Te l'as t-on déjà reproché? Ou commences-tu toi à avoir marre d'être comme ça? En tout cas, si jamais tu veux parler à quelqu'un, et n'ai pas d'idées mal placées, je pourrais t'écouter. »

Mélissa était beaucoup à l'écoute des autres, c'était un trait de caractère et elle ne disait jamais rien de ses propres problèmes. Mauvais dosage. Après, elle doutait que Travis accepte sa proposition, il ne s'intéressait à elle que pour une chose, selon Mélissa, mais tant pis.
En voyant son sourire peu rassurant fallait-il l'avouer, la jeune femme se recula en lâchant brusquement presque, sa main.

« Pourquoi veux-tu le savoir? Que je te le dise ou non, la réponse sera toujours la même. Laisse tomber je t'ai dit, je ne serais pour toi qu'une amie, tout à fait normale, avec qui tu n'auras jamais plus qu'un baiser, et encore! »

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Une réalité me frappa, elle mentionna son cœur, il était déjà pris, parce quelqu’un autre que moi. Ma première pensée fut bien entendu le soulagement, je détestais plus que tout avoir à briser un cœur. Je suis un arnacoeur, pas un briseur de ces dames. Puis ma seconde pensée me rendit jaloux ne serais-ce qu’une miette, un léger pincement de mon ego, rien qui ne me stopperait cependant. Elle me répéta pour la énième fois que jamais rien de plus n’allais se passer entre nous deux, ce que je me hâterais de démentir en cas normal, mais quelque chose venait de ce produire, j’en perdait mes mots, j’en perdais mes habitudes et très franchement je ne savais pas ce qui c’était emparé de moi d’aller lui raconter ce genre de baratin, mais maintenant que c’était fait, trop tard pour reculer, right ? « No regrets. » Comme disant mon père. Elle s’approcha de moi comme Mère Teresa l’avait fait de lépreux. Oh non, je détestais ce regard. Ces yeux piteux qui vous regardent intensément, cette hésitation dans la voix à chaque mot prononcer pour ne pas dire quelque chose qui pourrait offenser. Je baissai les yeux, commençant déjà à chercher mon prochain mensonge qui me sortirais de ce trou que je m’étais creusé malgré moi. Sous ce flot de question je n’en retins que certaine, auxquelles je ne répondrais que brièvement.

« Jamais aimé, personne, jamais. Pas maman, pas papa, tu vois ? Eh maintenant tu crois toujours que je suis parfaitement normal, il doit bien y avoir quelque chose qui ne fonctionne pas bien chez moi Mel » Mes yeux se reportèrent sur elle, la suppliant de me donner la réponse que je cherchais. Les secondes passèrent et je sentis tranquillement cet étrange épisode s’éloigner, je secouai la tête. Je reprenais lentement de ma forme habituel, et c’est à ce moment là que je décidai que nous avions assez parlé de moi et qu’elle devait elle aussi s’ouvrir un peu. Sa réponse ne me surpris pas du tout, comme à leur habitude, les femmes se laissent tout le temps le droit d’être mystérieuse et de ne rien dévoiler. Je souris en la voyant me lâcher la main brusquement et me répéter à nouveau que je ne l’aurai jamais.

« C’est bon, c’est bon je crois que ton message est passé. Je ne tenterai plus rien de la soirée, croix de bois, croix de fer, si je ment je vais en enfer. » Je posai ma main sur mon cœur, prenant un air sérieux. Puis je me levai d’un coup et je lui tandis ma main.

« Ne t’inquiète pas, je sais tenir mes promesses, je veux juste que tu me suives. Tu me fais confiance ? » Bien sûr que non qu’elle ne le faisait pas, mais j’avais l’espoir qu’elle tiendrait suffisamment à moi pour mentir.

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Etait-ce ne pas être normal de ne pas aimer ses parents? Les avis divergent, certains diraient oui alors que d'autres affirmeraient le contraire, qui est dans le vrai? Mélissa ne savait pas trop, quant à elle, qu'en penser. Elle n'avait pas trop d'avis sur la question, et en même temps, n'était pas dans la tête de ce cher Travis et ne pouvait pas vraiment savoir ce qu'il ressentait. Mélissa aimait sa famille, ses parents, son frère, et lui, elle l'aimait peut-être un peu trop, et pas comme il le fallait. Elle ne savait pas trop que faire avec ça donc, non il ne lui faisait pas pitié, mais elle s'intéressait à son cas, c'était différent, n'est-ce pas? Mélissa haussa les épaules.

« Non je n'irais pas jusqu'à dire que tu es anormal Travis. Peut-être différent, à la limite .. Enfin, je ne sais pas vraiment quoi te dire, je ne suis pas dans ta tête et tu ne te penses pas normal, je ne crois pas pouvoir te convaincre du contraire. »

Bien sûr, Mélissa aurait voulu l'aider mais elle ne pouvait pas se rebaptiser psychologue. Et il n'allait certainement pas se confier non plus, du moins, pas lui dire ce qu'il en pensait vraiment. Ils ne passeraient certainement pas trois heures sur ce sujet, et en effet, Travis changea bien vite de conversation, demandant pourquoi elle se refusait à lui. Et sa réponse l'étonna par la suite, elle n'y cru pas une seconde. Il n'allait plus rien tenter? Plus aucune remarque, plus aucun geste qui laisserait penser que Travis voulait coucher avec elle? Mel riait bien de cette résolution, ça l'étonnait. Mais après tout, ce n'était pas à exclure. Elle le regarda, ne comprit pas trop où il voulait l'emmener, Travis parlait de confiance .. Non, Mélissa ne pouvait pas lui faire confiance, du moins pas comme elle pourrait le faire avec son frère, mais elle n'avait pas non plus peur de lui, alors prit sa main et se releva, lui souriant légèrement.

« Je ne sais pas si on peut parler de confiance, mais je te suis. Où désires-tu m'emmener? Tu sais qu'il se fait tard, alors je ne vois pas trop là. Et j'espère bien que tu tiennes ta promesse, n'est-ce pas? »

Mélissa avait beau chercher, réfléchir, mais aucune idée ne lui venait à l'esprit, alors autant attendre qu'il lui dise, ou l'y emmène .. Ca pouvait paraître risqué certes, inconscient, mais selon elle, Travis n'était pas un méchant garçon dont elle devrait se méfier, après, peut-être se trompait-elle? Ce n'était pas non plus à exclure totalement. Seule la suite de la soirée lui en apprendrait plus.

[ Là j'avoue, nul, so sorry. ]

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Je vis dans ses yeux qu’elle ne me disait certainement pas tout ce qu’elle pensait, mais j’appréciais tout de même ses efforts de faire comme si je n’étais pas un animal de foire, une erreur de la nature. Je baissai les yeux, dans le fond elle n’avait pas tord, si moi-même je n’y croyais, jamais personne ne pourrait me le faire croire. Je me risquai une question… probablement mon dernier effort à une vrai conversation pour la soirée;

« Alors, dit moi Mélissa, qu’est-ce que c’est l’amour ? »

Je changeai de sujet bien vite, lui promettant de ne plus rien tenter, elle sembla amuser par ma promesse, alors je renchéris;

« Puisque je te le dis, je ne ferai rien… du moins pas avant que toi tu ne le fasses. » Je souris, je savais que je me faisais bien des idées, mais je ne pouvais pas croire qu’elle n’avait pour moi ne serais-ce qu’une petite attirance… il y en avait toujours. Elle me prit la main, m’interrogeant sur le fond de ma pensée. J’haussai les épaules, cherchant moi-même en endroit ou aller… en fait, j’étais nouveau ici, je ne connaissais pas bien la ville. Je commençai à avancer, la forçant à me suivre.

« Tu sais, parfois ce n’est pas la destination qui compte, mais bien le chemin qu’on prend pour s’y rendre. » Un long silence suivi, rien d’inconfortable pourtant.

« Bon okay, j’ai une confession à faire… en fait, je n’ai aucune destination en tête, je crois que si tu me laisses nous guider encore longtemps je vais définitivement nous perdre tous les deux. »

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La question de Travis, laissa la jeune femme perplexe un moment; qu'était-ce l'amour .. Après quelques moments de réflexion, elle se rendit compte qu'elle même ne pu répondre à cette question, ou du moins pas exactement. C'était assez vague en fait et Mélissa ne s'en rendait vraiment compte que maintenant, elle ne s'était jamais vraiment demandée ce que signifiait ce terme tant apprécié par un bon nombre de personne. Elle réfléchissait toujours puis finalement haussa les épaules, non, Mélissa ne pourrait pas lui expliquer, tant pis. Elle le regarda un instant, avant de finalement lui répondre.

« Je dois t'avouer Travis que là, tu me poses une colle, je ne sais pas vraiment quoi te dire. Je serais d'avis qu'on change de sujet Travis, ce n'est pas le plus important selon moi .. Enfin, je veux dire qu'il y aurait bien d'autres choses à privilégier dans ta vie, si tu ne ressens pas le besoin d'éprouver ce sentiment je ne vois pas pourquoi tu te prends la tête avec .. »

Elle ne pu qu'arborer un léger sourire en entendant le garçon, non, elle, ne tenterait rien. Oui, mignon, mais Mélissa ne s'intéressait pas vraiment aux histoires sans lendemains, ce n'était pas son truck, ça ne l'avait jamais été même si c'était déjà arrivé auparavant, exemple avec Brandon.

« Je te l'ai déjà dit, tu prends tes rêves pour des réalités, à moins que j'en sois forcée par je ne sais quelle raison je ne t'embrasserai pas, et ne ferait rien avec toi tout simplement! Enfin, sauf si bien sûr c'est sans aucune arrière pensée. » Elle lui fit un clin d'oeil en souriant.

Mélissa le suivait sans rien dire, elle se demandait simplement où ils allaient. Elle non plus, n'était pas ici depuis longtemps et ne connaissait pas bien New-York, mais pensait que lui si. Travis lui avoua que non, elle haussa alors les épaules, bon, et alors? D'accord, ils allaient peut-être se perdre .. Mais Mélissa n'avait pas vraiment envie de se retrouver dans sa chambre, pas envie. Elle se mit à rire.

« Okay, okay, eh bien tant pis, perd nous, ce n'est pas grave, de toute façon, personnellement, j'ai toute la nuit! Et puis tant que tu restes tranquille, je ne vois pas où est le problème. De cette façon, nous pourrons tous les deux découvrir un peu New-York! »

[ Bon, excuse moi =/ ]

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Ma question sembla la laisser perplexe. Moi qui m’attendais à une réponse assez claire et précise, je m’étais bien trompé. Moi qui croyais qu’une personne qui avait été au moins une fois amoureuse dans sa vie aurait répondue automatique que c’était la plus belle chose qu’elle avait ressentis de leur vie. Et pourtant. Un long silence s’était étalé entre nous et je ne me risquerai pas à le troubler, elle haussa les épaules finalement en signe d’abandon. « Je dois t’avouer Travis que là, tu me poses une colle, je ne sais pas vraiment quoi te dire. » Dit-elle. Je lui souris, cela me soulageait un peu, mais pas vraiment en même temps. Soit j’étais tombé sur l’unique autre personne qui n’y trouvait aucun sens, sois nous avions tous ces mêmes questions que jamais personne ne semblait vouloir poser à voix haute. « Je serais d’avis qu’on change de sujet Travis, ce n’est pas le plus important selon moi… » Alors qu’est-ce que c’était ? Que pouvait-il y avoir de plus important ? « Enfin, je veux dire qu’il y aurait bien d’autres choses à privilégier dans ta vie, si tu ne ressens pas le besoin d’éprouver ce sentiment je ne vois pas pourquoi tu te prends la tête avec… » Elle conclu ainsi, ne me laissant qu’avec encore plus de questions qu’au départ. N’avait-elle donc rien à dire de positif sur le sujet, ou bien avait-elle été tellement meurtris par l’amour dans le passé pour ne pas vouloir m’en dire de mal ?

« Mais, toi, tu as déjà été en amour? Je peux le sentir, tu as cette air torturé qu’à généralement une personne en peine. Résume le moi en un mot, en un seul mot et je n’en parlerai plus. Amour égal ? » Je tiendrais ma promesse, j’étais simplement trop curieux pour laisser notre conversation ainsi se terminer. Puis le sujet de mon attirance pour elle fut évoqué. Je lui fis une promesse officielle; je n’allais plus tenter de la séduire, plus la toucher inutilement et plus tenter de l’embrasser, je donnais ma parole de scout. Je lui laissai cependant quelques options, elle pouvait elle-même décider de mettre fin à mon supplice et me demandant un baiser. C’est alors sans grande surprise qu’elle me fit ce discours; elle ne m’embrasserait pas. Jamais. Sous aucune circonstance, sauf si forcé.

« Sois en rassurée, je ne suis pas un violeur de femme, ni un pervers qui ne peut penser à autre chose, mais je te dirai ceci par contre; tu ne sais pas ce que tu rates. » Je ne pu m’empêcher de rire, bien entendu j’étais loin d’avoir cette prétention. Si une femme réussissait à m’échapper, moi je l’encourageais à courir le plus vite possible dans la direction opposée. Je suis un briseur de cœur, un briseur de rêve, un « player » en bonne et dû forme. Je lui proposai une balade en ma compagnie, chose qu’elle accepta. Je lui avais promis une destination surprise, mais bien vite je dû tout lui avouer; j’étais nouveau ici et je ne connaissait en rien les rues de New York. Sa réaction me surprit quelque peu, je savais déjà que Mélissa n’était pas le genre de fille « chicken », prude et coincé, mais de là à accepter de se perdre avec moi, qui l’eut cru ?

« Je suis un homme de parole, crois moi. » Répliquai-je à son attaque. Je n’allais rien tenter ce soir et j’en étais sincère.

« Pour te le prouver même, allez tiens tu peux même garder ta main. » Je la lâchai doucement, puis je fourrai mes mains dans mes poches pour me couper toutes nouvelles tentations.

« Alors, allons-y ! On a l’option tout droite, à gauche, derrière nous ou à droite. Hmmm… allons à…. DROITE ! » Criais-je soudainement. Le temps allait être long si nous ne trouvions pas, et vite, un nouveau sujet de conversation, moi qui n’était pas dans mon domaine ici, tout n’allais pas pour le mieux.

« Alors dis moi chère Mélissa, si tu pouvais avoir une chose, une seule chose dans le monde entier, et que je te disais que je pouvais te l’offrir, peut importe sa valeur,qu’est-ce que ce serait? »

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Une connaissance de l'amour basée sur de mauvais souvenirs, qu'elle aurait bien préféré oublier mais malheureusement ça n'avait été possible. Liam, Shawn et Brandon, ces trois garçons avaient constitué son malheur et pourtant Mélissa n'était sortie qu'avec l'un d'entre eux. Tout avait été tellement compliqué, et son frère qui ne l'avait pas beaucoup aidé à cette époque là. Cette expérience plus que douloureuse, Mel en souffrait encore, même si logiquement, tout était terminé. D'où le fait qu'elle ne puisse répondre au jeune homme concrètement, ne pouvait pas vraiment lui dire quelque chose de positif sur ce sujet. Pour Mélissa, ce n'était pas la plus belle des choses, l'amour, point. Un mot, lui demandait-il, juste un mot pour résumer ce sentiment. Il y en avait tellement, mais pas un seul de positif. Haine , tristesse , trahison , déchirures Elle les avait tous vécus en étant avec Shawn. Malgré quelques moments heureux, et ceux-ci avaient été rares, elle n'en ressortait que ça aujourd'hui.

« Oui en effet, j'ai déjà été avec quelqu'un, mais cette histoire .. Enfin, je me suis tellement cassée la tête avec ce garçon que je crois que .. Je ne pourrai te dire que des atrocités à ce sujet! En un mot donc. Amour est égal à .. Je ne sais pas moi, je t'en donnerai bien plusieurs mais ils sont tous très peu sympathiques! De toute façon Travis, les avis divergent selon les personnes, moi j'ai eu de mauvaises expériences mais certains te diront que c'est le bonheur. »

Mélissa se mit à rire, oui il était bon d'apprendre que Travis n'était pas un violeur, vraiment. Non en fait ce n'était pas utile à préciser, il dit alors qu'il tiendrait parole, pas comme s'il avait le choix de toute façon. Tant que le garçon se tenait à carreau et que Mel n'avait rien à redire sur son comportement envers elle, c'était parfait, et ils pourraient peut-être même, qui sait, passer une bonne soirée ensemble. Après tout, il n'était pas si chiant que ça, du moins, s'il faisait des efforts.
Alors Travis voulait la faire regretter, puisqu'elle ne comptait pas faire le premier pas avec lui, aucune envie même si ça pouvait paraître tentant. Rater quelque chose, c'était vite dit, et ça ne marcherait absolument pas à la faire changer d'avis.

« Non, c'est vrai?! Oh tu ne peux pas savoir à quel point je suis rassurée, j'avais peur que tu ne veuilles me violer Travis! Elle eut un sourire ironique. Ce que je rate? C'est toi qui veut de moi, logiquement ce serait toi qui rates quelque chose! »

Il avait lâché sa main, elle lui sourit. Bon, convaincue, ou en tout cas, ça irait, elle le suivrait désormais. Ce n'était peut-être pas prudent mais qu'importe, n'ayant aucune envie de retourner s'enfermer entre quatre murs, avec ses deux colocataires, et puis ils pourraient de cette façon faire plus ample connaissance sans qu'elle n'ai à le surveiller.

« Je te suis, je te suis. Une seule chose dans le monde entier tu dis? Hmm laisse moi y réfléchir deux secondes. Non, je doute que tu puisses me l'offrir Travis, mais je te dirai .. Ne plus avoir de regrets, et non tu ne peux pas. Ce n'est pas un bien matériel. »

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« Oui en effet, j'ai déjà été avec quelqu'un, mais cette histoire... Enfin, je me suis tellement cassée la tête avec ce garçon que je crois que. Je ne pourrai te dire que des atrocités à ce sujet ! En un mot donc. Amour est égal à… Je ne sais pas moi, je t'en donnerai bien plusieurs mais ils sont tous très peu sympathiques ! De toute façon Travis, les avis divergent selon les personnes, moi j'ai eu de mauvaises expériences mais certains te diront que c'est le bonheur. » Le bonheur donc. C’était pourtant si cliché, si répandu que j’en venais à me demander si les gens ne le disaient pour se sentir mieux. Et si jamais l’amour n’avait réellement rien de très sympathique comme elle me l’avait exprimé. Elle avait tout de même réussit à éveiller ma curiosité au sujet de ce mystérieux briseur de cœur… on m’avait déjà accusé d’en être un, il serait intéressant d’enfin voir cette expérience d’une toute nouvelle perspective; de celle de la victime;

« Serais-ce trop indiscret de te demander ce qui est arrivé ? » J’entendais atrocité et mauvaises expériences, au pluriel, Mélissa avait toujours été secrète à ce sujet, peut-être que ce soir j’aurai plus de chance. Bien à mon malheur, elle affirma encore que jamais elle ne m’embrasserait de nouveau, elle en semblait si certaine que son affirmation me soutira un sourire. Elle rit, de ce rire cristallin que j’aimais tant, après que je lui aie confirmer que je n’avais rien d’un violeur. « Non, c'est vrai?! Oh tu ne peux pas savoir à quel point je suis rassurée, j'avais peur que tu ne veuilles me violer Travis! Ce que je rate ? C'est toi qui veux de moi, logiquement ce serait toi qui rates quelque chose ! » Avait-elle dit, sa dernière affirmation m’arracha un autre sourire, effectivement là elle avait touché juste.

« On raterait quelque chose tous les deux alors. Toi la première je t’assure ! » J’ornai le tout d’un clin d’œil éloquent. Je lui avais redonné sa liberté, lâchant sa main, coupant court à toute intimité qui pourrait exister entre nous, puis je lui posai une question qui pouvait être intéressante, tout dépendant de sa réponse. « Je te suis, je te suis. Une seule chose dans le monde entier tu dis ? Hmm laisse moi y réfléchir deux secondes. Non, je doute que tu puisses me l'offrir Travis, mais je te dirai... Ne plus avoir de regrets, et non tu ne peux pas. Ce n'est pas un bien matériel. » Je fronçai les sourcils;

« Des regrets ? » Avec le peu que je connaissais sur elle, je pouvais affirmer que cette fille n’avait rien de bien méchant. Alors on éliminer tout de suite le meurtre et la tentative de suicide, restait plus que… quoi ?

« S’il y a une chose que mon père a réussit à m’enseigner dans la vie c’est bien à ne jamais avoir de regrets. Le présent, le futur c’est ce qui est important, c’est ce qu’on peut contrôler. Tant que la machine à voyager dans le temps ne sera pas inventée, le passé restera à jamais inchangé. Alors pourquoi se préoccuper d’une chose qui est hors de notre contrôle ? »

**Invité** Invité

Ce qui était arrivé. Travis tenait à connaître toute l'histoire mais Mélissa elle, n'avait pas vraiment envie de tout raconter. En fait, en y repensant, Mel regrettait, plusieurs choses, son comportement, ces trois garçons là. Elle soupira doucement, il le voulait, elle ne raconterait peut-être pas tous les détails, mais le principal .. Enfin. Elle soupira doucement, le regardant un instant avant de répondre.
« C'est compliqué tu sais, et je me vois mal tout t'expliquer afin que tu puisses parfaitement comprendre. J'ai mes torts dans cette histoire, mais si tu veux, c'est au retour d'un certain garçon dans ma vie que j'ai su que ça n'allait pas être rose. Enfin, c'est passé et je ne les ai plus revus alors. Si tu veux mon avis Travis, ce n'est pas très intéressant pour toi. »
Mélissa n'en avait pas dit suffisamment pour que le garçon comprenne toute l'histoire, c'était le but d'ailleurs. Il n'en avait pas besoin, selon elle. Ca restait tout de même privé, et elle n'aimait pas déballer ce genre d'histoires, en plus devant ce garçon qu'au final, elle ne connaissait pas tant que ça. Et puis étant certaine que ça ne l'intéressait réellement pas plus que ça,
Mélissa lui fit un sourire, selon lui, ils rateraient tous les deux quelque chose. D'accord, mais ça n'attisait pas plus sa curiosité que ça, et ça ne changerait probablement rien à sa décision, elle ne l'embrasserait pas, point final. Mel secoua la tête de gauche à droite, signe de refus, encore une fois, elle le répèterait jusqu'à ce qu'il comprenne, ce n'était pas un problème.
« D'accord, si tu le dis, mais peu importe. Je rate peut-être quelque chose, et alors? Ce n'est pas non plus la fin du monde tu sais, je peux très bien vivre sans connaître cela ! »
Mélissa haussa les épaules en l'entendant, il n'avait pas tort, en effet, et elle devait bien le reconnaître. Ne jamais avoir de regrets, pourquoi pas, mais ce n'était pas si facile que ça de changer toute une façon de penser.
« Là Travis, je dois bien te donner raison. Je ne voyais pas les choses comme ça à vrai dire .. Regretter ce qu'on aurait pu faire, ce qu'on n'aurait pas dû faire, ne sert finalement à rien, Et j'espère ce soir pouvoir penser à autre chose, si tu as un truck à proposer je suis partante, mais vu l'heure qu'il est, je ne pense pas qu'il y ai grand chose. »

[ SORRY c'est nul >.> ]

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