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 Save me from the nothing I've become...[Annabelle]

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MessageSujet: Save me from the nothing I've become...[Annabelle]   Save me from the nothing I've become...[Annabelle] EmptyVen 10 Déc - 15:26

"Respire moi, inspire moi. Accroche toi une dernière fois à mes lèvres comme moi, je m'accroche à mes rêves. Je t'en prie, rien qu'un, rien qu'une fois. Juste un baiser, et je signerai la fin de tout, pour de bon..."

Les larmes innondaient mon visage, j'étais si heureuse. Les lèvres de la femme que j'aimais venaient de capturer les miennes, et les embrassaient avec une telle tendresse que ça en était déroutant. Je me blottissais davantage contre Annabelle, une de mes mains partie explorer sa cheveulure, son cou, tandis que l'autre s'agrippait à son débardeur. Ce baiser, j'y mettais toute mon âme, tout mon amour, pour lui faire comprendre tout ce qu'elle était, est, et continuera d'être éternellement pour moi. Elle se recula finalement, et me murmura à l'oreille qu'elle resterait pour toujours avec moi, et...

Et le chien de ma voisine se mit à hurler à la mort. Je me réveillais, en sursaut, jetais un oeil à mon réveil. 01h26. Mon coeur battait encore à toute allure, et, même si je venais de comprendre que tout ce qui venait de se produire n'était que l'effet de mon imagination, ça m'avait parut si réel que j'en restais troublée. J'avais presque l'impression que son parfum était encore près de moi, et que ses lèvres pressaient toujours les miennes. J'allumais la lumière de ma chambre, et me mis à la chercherdu regard. Non. Non, une fois de plus, elle n'était pas là. Pourquoi est-ce que je m'attendais toujours à l'y trouver? Ca faisait bien deux ans que nous nous étions séparées. Deux ans que ma vie était un cauchemar, deux ans que mon coeur se brisait à chaque fois que je faisais un rêve de ce genre.

Comme à chaque fois, je sentis les larmes venir. Mais, contrairement à d'habitude, je décidais d'agir. Je m'emparais de mon téléphone, cherchais dans mon répertoire, et appellais, malgré l'heure tardive, celle qui me tourmentait tant, Annabelle Tillman. J'ignorais si elle répondait, quoi qu'il en soit, je laissais un message sur son répondeur.

"Anna', c'est Ash... Je sais que tu passes ton temps à m'éviter, mais, s'il te plait, j'ai besoin de te voir, au plus vite... Tu vas sans doute vouloir me tuer, vu l'heure qu'il est, mais si tu vois ce message maintenant, je t'en supplie, rejoins moi à la bordure ouest de la foret..."

Est-ce que je faisais pitié? Est-ce que j'avais l'air désespérée? Oui, et je l'étais. Je n'attendis pas une seconde de plus, m'habillais, me coiffais en trombe, et partais l'attendre dans la foret. Non, je n'avais pas peur. Pas de me faire agresser, violer, ou tuer en tout cas...
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MessageSujet: Re: Save me from the nothing I've become...[Annabelle]   Save me from the nothing I've become...[Annabelle] EmptyVen 10 Déc - 17:28

Bon sang, je crois que je suis en amour. Je l'aime, oui c'est clair, maintenant, là tout de suite, j'en suis certaine, je ne fais que la regarder, elle est si paisible, j'ignore si elle rêve ou si simule son sommeil, tout ce dont je suis certaine c'est que je ne me lasserai sûrement jamais de la regarder dormir. Je gis dans se lit, mis nu, mi gelé, mi étouffante, je sais que bientôt je devrai me lever et retourner en cours... j'ai perdu la notion du temps, c'est qu'il passe si rapidement en sa compagnie. Je pense qu'il est sept heures, alors qu'il n'est qu'une heure. Nous sommes seules, toutes les deux dans la chambre, ces colocataires nous l'ont gentiment laissés. Nous sommes coincé dans un lit qui ne devrait contenir plus d'une personne, mais je serais la dernière à me plaindre. Mon doigt glisse contre sa peau, dans l'espoir de la réveiller avant que je ne doivent partir. Je déteste devoir la laisser, je déteste me cacher, mais c'est ce qu'elle veut alors j'endure... s'il fallait que je la perde... elle aussi, ça serait juste la fin du monde je crois, ou très près. Depuis Ashley, depuis Camille, je n'y croyais plus, l'amour avait décidé de ne pas me choyer, j'avais réussi à faire ma paix avec ça, et pourtant l'amour m'est tombé dessus sans prévenir. J'étouffe, je perd mes repères, je perd la raison.

«S'il vous plaît faite que ce soit la bonne.»Murmurrai-je.

Je savais pertinement qu'elle ne me répondrais pas, mais je voulais le lui dire tout de même.

«Rose, je t'aime.» Je n'aurai jamais le courage de le lui dire en toute conscience, je craignais sa réponse, et avec raison. Je savais que j'étais un peu irrationnelle, je me jettais dans la gueule du loup sans même y penser deux fois. L'amour ne m'avait jamais choyer, mais je ne le fuierais jamais. Est-ce réellement de l'amour? N'est-ce qu'une attirance? La ligne est mince entre les deux, il ne peut y avoir d'amour sans désir, mais peut-il y avoir le plaisir charnel sans sentiments?

Je fermai les yeux sur son visage, mes pensées lui étant toutes entières. Je décidai de dormir, ne serais-ce qu'un peu. Puis je réouvrai les yeux, brusquement, me penchant vers le sol, à l'aveuglette pour prendre mon cellulaire et en régler l'alarme, par peur d'arriver en retard à mon cours du lendemain matin. C'est en le saissisant qu'il se mit à vibrer, en lettres carrés clignotaient les mots: Messages vocales, un appel manqué. Je venais tout juste de le rater, de quelques secondes. Je fronçai les sourcils en portant l'appareil à mon oreille.Je ne reconnu pas sa voix d'abord, c'était tellement absurde de l'entendre à nouveau... aujourd'hui. Après deux ans à s'éviter, je ne savais même plus qui se cachait de l'autre. Elle me demandait de la rejoindre dans la forêt... à cette heure précise. Je réécoutai une puis deux fois le message, plus je le réentendais, moins il prenait de sens. J'étais inquiète. Malgrè le temps qui nous séparait l'une de l'autre, elle était partie avec un morceau de moi et elle aura toujours une petite place à elle dans mon esprit. Tout ce qui me semblait étrange c'était pourquoi maintenant? Pourquoi si tard? Et qu'a -t-elle de si important à me dire? Sans plus attendre, oubliant même que je n'était pas seule, je me glissai hors du lit Réenfilant mon chandail qui nichait sur le sol, puis mes pantalons, je quittai la chambre sans me retourner une seule fois. Je pris une seconde pour enfiler mes souliers puis une autre pour démêler mes cheveux en usant comme peigne mes doigts. J'étais dans un sale état, mais tant pis, une urgence est une urgence. Je courai, puis arrivant dehors, la noiceur terrifiante ralentit ma course. J'ignorais ou j'étais et le silence n'avait rien de rassurer... il était de glace. La nuit était chaude, mais je frissonnait à chaque pas que je faisait vers l'inconnue. J'avançais, incertaine, rencontrant quelque obstacle qui me faisait vasciller, puis m'encourageant, me rassurant moi-même que rien ne m'arriverait. Je ne me croyais évidemment pas.

«Ash'? ...Ash'? »

Une banche craque sous moi, mon coeur sauta.

«Mon dieu, mon dieu... Ashley? S'il te plaît répond moi peut importe ou tu es... j'ai peur. »Dis-je un peu plus bas. J'avais peur de tout, j'étais comme ça.
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MessageSujet: Re: Save me from the nothing I've become...[Annabelle]   Save me from the nothing I've become...[Annabelle] EmptyLun 13 Déc - 16:25

Pourquoi est-ce que j'avais encore cette foutue envie de vomir? J'ignorais même si elle viendrait. Peut être attendais-je en vain dans le froid. Et si quelqu'un passait là? Un psychopathe, ou un violeur, et qu'il m'attaquait? Quelle importance, personne ne me regretterait. Je n'étais que la pauvre et chétive Ashley Williams. Celle qui amuse tout le monde avec ses cheveux roux, son attitude excentrique, et son sourire. Juste des apparences, j'essayais moi même, depuis deux ans, de me convaincre que j'allais bien, mais c'était faux, et mes souvenirs venaient très souvent me le rappeller. C'est étrange comme le coeur peu parfois vous faire souffrir, à trop aimer une personne, cela devient un enfer. Mon enfer. Pourquoi est-ce que l'amour existe t-il? Honnêtement, je pense qu'il y a pire que l'amour. Non, pas la haine. L'indifference. Deux ans d'ignorance. Je crois que si durant ses deux années, je l'avais vu en sachant qu'elle me détestait, je ne souffrirais peut être pas autant, allez savoir.

Why do we like to hurt so much?

Le destin se joue de nous, de moi surtout. Il aime me jouer des tours, et rendre mon coeur toujours plus lourd. Annabelle... Pourquoi fallait-il que ce nom ne sorte jamais de ma tête? Pourquoi fallait-il que son odeur me hante? Pourquoi fallait-il que je retrouve son visage dans celui de tous les inconnus? Pourquoi fallait-il que j'en sois toujours desesperement amoureuse, après tout ce temps...?

Appuyée contre un arbre, je ne m'étais même pas aperçu que je m'étais mise à pleurer. Les larmes avaient coulées, le long de mes joues, sans que je m'en aperçoive. Depuis combien de temps attendais-je? Aucune idée. Je recommençais déjà à me reperdre dans mon desespoir, quand j'entendis une branche craquer, puis mon nom. Mais ce qui me marqua ne fut ni l'un, ni l'autre, ce fut la voix qui le prononça. Ce timbre, si doux, si reposant, si rassurant, si beau... Le sien. Mon coeur fit un bon, et je me précipitais déjà à sa recherche, suivant sa voix. Elle avait peur, je devais faire vite, et aller la rassurer, lui montrer que j'étais là, et qu'elle n'aurait rien à craindre. J'essuyais mes yeux et mes joues, n'ayant pas envie qu'elle me voit ainsi.Je tombais finalement, nez à nez, avec la brune, et cette fois, mon rythme cardiaque s'arrêta net. Elle était là, bel et bien là, elle avait répondu à mon appel.

- J-je suis là, lachais-je d'une voix tremblante.

L'émotion me submerga. Je ne savais pas quoi faire. Une part de moi mourait d'envie de se jeter à son cou, de la serrer contre moi, et de l'embrasser comme si ma survie en dépendait, pourtant, je restais plantée là, comme une idiote, à la regarder, les larmes aux yeux, mon coeur repartant de plus belle lorsque son parfum, véritablement présent cette fois ci, vint voler jusqu'à mes narines. Je contemplais finalement le sol, évitant son regard, je voulais en finir, qu'elle sache, que je sache et que je reparte. Je crois qu'il valait mieux être directe, non?

-P...pourquoi tu m'as fait ça Anna...?
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MessageSujet: Re: Save me from the nothing I've become...[Annabelle]   Save me from the nothing I've become...[Annabelle] EmptyJeu 13 Jan - 0:30

Save me from the nothing I've become...[Annabelle] Tumblr_lewg0tHn2S1qzkvmxo1_500

« … J’ai peur. » Murmurai-je à voix basse, trop basse pour que quiconque m’entende. J’étais à bout de souffle, résultat de ma course folle jusqu’à ici. J’étais seule dans ma misère et j’en étais bien consciente, je m’étais enfoncée trop profondément dans la noirceur de cette nuit et maintenant il ne me restait plus qu’à m’asseoir et à attendre que le soleil fasse à nouveau son ascension vers midi. J’ignorais même si cette aventure en valait la peine, clairement Ashley n’avait pas réfléchit à tous les risques de notre escapades et je la tenais entièrement responsable de ma condition. Malgré tout, je continuais à avancer à l’aveuglette, mes pieds glissant sur le sol sans jamais lever de terre. Alors que j’avais perdue toute espoir de la trouver, c’est elle qui vint à moi. D’une voix étrangement hésitante elle me confirma sa présence que j’avais d’abord devinée par son parfum. Singulier.

« Fait quoi ? » Dis-je distraitement, préoccupé par autre chose, sortir de ce trou noir. Survie d’abord, discussion ensuite. Ma main cherchait la sienne désespéramment. « Ta main Ash’… donne ta main. » Dis-je en balayant le vide sans grand résultat. « C’est pas pour te critiquer ou quoi que se soit, mais c’était pas vraiment brillant comme idée chérie… tu sais que j’ai toujours eu peur du noir… » Ma main trouva enfin la sienne, mes doigts se glissant lentement entre les siens, sa main bouillante, la mienne frigorifiée.

« Je t’offre tout ce que tu veux si tu réussies à me ramener jusqu’à l’école. » Dis-je en me sentant de plus en plus faiblir sous ma peur irrationnelle. Je ne pouvais m’empêcher de penser que maintenant nous étions deux, mais tout de même deux perdues dans cette noirceur inévitable.
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MessageSujet: Re: Save me from the nothing I've become...[Annabelle]   Save me from the nothing I've become...[Annabelle] EmptyLun 17 Jan - 0:07

Down to you
You're pushing and pulling me down to you
But I don't know what I
Now when I caught myself, I had to stop myself
I'm saying something that I should have never thought…


Je m’estimais heureuse que nous nous trouvions dans la pénombre. L’obscurité lui cachait la rougeur que mes yeux avaient pris à cause de mes larmes, et s’il y avait bien une chose que je refusais de lui montrer, c’était ma faiblesse, surtout lorsqu’elle en était la créatrice. Malgré tout le chagrin qui me dévorait, pour la première fois depuis longtemps, je me sentais…Bien. Uniquement parce qu’elle était venue. Elle se souciait de moi, je n’étais pas qu’une ombre dans sa vie, et, j’en étais ravie. Elle pouvait me haïr si elle le souhaitait, mais son indifférence me tuait à petit feu. En me haïssant, elle me laissait au moins un sentiment d’existence, même s’il avait un arrière-gout de douleur.

J’avoue qu’honnêtement, je ne sais pas ce qu’il m’a pris de demandé à Annabelle de me retrouver ici, perdue dans les bois. C’est vrai, j’aurai, tout simplement, pu lui demander de venir me rejoindre à la fac. D’autant plus que de nouvelles chambres avaient été faite et que, par le plus grand des hasards, elle avait été placée dans la mienne. Poisse ou chance ? Je l’ignore, cette soirée répondra, je l’espère, à toutes mes interrogations.

Ou peut-être pas. Je prenais mon courage à deux mains, et je lui avais posé ma première question peut être la seule que j’aurai la force de formuler. Seulement, elle ne sembla pas comprendre de quoi je parlais. Je m’apprêtais à rétorquer, sentant la colère monter en moi, lorsqu’elle me demanda ma main. Je restais de marbre, pensant avoir mal entendu, comme si mon inconscient me jouait des tours et me faisait entendre ce que j’aurai souhaité entendre. Je souris maladroitement à ses paroles, et ma fureur s’évanouit en sentant ses doigts se glisser entre les miens. Mon cœur s’accéléra, ce contact avec elle m’avait manqué… Je n’étais pas prête de lâcher sa main, espérons qu’elle ne veuille pas la récupérer tout de suite. Je tentais de réchauffer sa main glacée, et la serrais davantage. Sans doute plus parce que j’avais peur qu’elle s’en aille, mais, c’était du pareil au même. Quoi qu’il en soit, si je n’ignorais pas sa peur de l’obscurité, j’aurai parié qu’elle jouait avec mes sentiments en faisant ce geste.

-Je…Je sais pas ce qui m’a pris, excuse-moi.

Elle avait peur, et moi aussi. Mais pas pour les même raisons. Moi, j’avais peur d’affronter ses réponses, elle, du noir. Une chose à la fois, je me devais déjà de la sortir d’ici, je lui devais bien ça, puisqu’elle était venu jusqu’à moi. Et puis, le marché me semblait équitable. Tout ce que je voulais ? Bien des idées me traversèrent l’esprit, de toute sorte.

-On y va alors.

Je commençais donc à marcher, serrant un peu plus sa main. La boue ne nous aidait pas à avancer facilement, néanmoins, j’avais un très bon sens de l’orientation, et j’avais mémorisé le chemin que j’avais précédemment parcouru dans la foret. C’est sans trop de difficulté que je la sortais de là, même s’il n’y avait que la lune pour nous éclairer. Nous nous trouvions donc non loin de l’école, la foret la bordait. Je la conduisais sans un mot jusqu’à notre chambre. Pas la peine de parler dans le froid, la température de son corps était un peu trop glacial, et ça m’inquiétait. Arrivées là-haut, je refermais la porte derriere moi, et la serrais dans mes bras. Sans explication, c’était plus une pulsion qu’un acte réfléchi, en fait…
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MessageSujet: Re: Save me from the nothing I've become...[Annabelle]   Save me from the nothing I've become...[Annabelle] EmptyLun 17 Jan - 3:56

Save me from the nothing I've become...[Annabelle] Tumblr10

Sa main dans la mienne je la sentais s’en accaparer, comme si elle ne me laisserait jamais reprendre possession de mon bras, comme si elle me tenait prisonnière par ce simple geste. Je fronçai les sourcils, geste qui s’évanouit instantanément dans la noirceur qui en serait mon seul témoin. J’haussai des épaules mentalement, décidant de ne pas y faire plus attention, bien que je pouvais sentir le sang circuler dans les veines, se faufilant avec difficulté jusqu’au bout de chacun de mes doigts. Ses excuses me passèrent six pieds au dessus de la tête, ne l’écoutant que d’une oreille distraite, j’étais complètement hyptotisé par peur et je devais être secourue.

« Ça va. » Finis-je par dire par défaut, et surtout dans l’espoir de faire accélérer les choses un peu… je devais absolument sortir d’ici et le plus rapidement possible, si possible. Sans avoir totalement conscience de mes paroles je lui proposai un marché, elle me ramenait à l’école et moi je lui offrais tout ce qu’elle souhaitait. Ashley se mis finalement en marche et je la suivis sans pauser de question et en ne lui imposant aucune résistance. Silencieuse, je me laissais guider dans un chemin qui me sembla mille fois plus long que celui que j’avais parcourue pour me rendre à ce même endroit il y a quelque instant. L’université apparut enfin sous mes yeux, me glissant un sourire semi permanent au visage. J’aurais pu facilement marcher jusqu’aux dortoirs, mais Ashley me traîna presque de force jusqu’à notre chambre. Oui, notre chambre, aussi étrange soit-il de le dire… mais je n’avais passé que très peu de temps dans cette chambre, passant le plus clair de mon temps à l’extérieur, en cours ou encore mieux, chez Rose. Sans me laisser trop le temps de m’y opposer elle nous enferma dans notre chez-nous. Elle lâcha ma main l’espace d’une seconde pour finalement entourer ses bras autour de moi, m’enveloppant complètement. J’en restai de marbre, jamais je ne lui montrai le moindre signe d’accolade en retour. Mes bras longeant le long de mes cuisses, je réalisai enfin ce qu’il ce passait dans la tête d’Ashley. Son entreinte était remplis d’espérance, ou plutôt de désespoir, il ne fallait pas connaître notre histoire pour comprendre ce qu’elle voulait.

« Ashley?... » Dis-je en tentant de me dégager, en vain. « Ashley! Sérieusement, lâche moi. » Complétais-je sur un ton assez calme, essayant cette fois plus violemment de me dégager. Une fois libéré, enfin, je fis deux grands pas, m’enfonçant dans la pièce et m’éloignant très peu subtilement d’elle.

« Merde Ash’! Tu ne peux pas être sérieuse ? Tu veux vraiment qu’on recommence tout ça ? Tu voudrais peut-être que je t’énumère à nouveau les raisons qui nous ont séparés la première fois ? » Ce n’était pas la première fois qu’on en revenait à cette case, Ashley n’avait jamais semblée comprendre ce qu’une rupture voulait réellement dire.

« C’est pas de l’amour ça… merde, ça n’a jamais été de l’amour, c’est une putain de prison ! » Mon ton avait monté d’un cran, d’un sacré cran. J’en avais marre qu’elle ne comprenne pas. Et surtout je ne comprenais pas pourquoi elle m’aimait toujours, moi, après tous ces jours passés séparées l’une de l’autres.
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MessageSujet: Re: Save me from the nothing I've become...[Annabelle]   Save me from the nothing I've become...[Annabelle] EmptyMar 25 Jan - 9:37

I think we have an emergency.
So are you listening? So are you watching me?


J’ignore pourquoi j’avais un mauvais pressentiment. Je sentais que ce soir, une fois encore, j’en prendrais pour mon grade. J’étais sûrement un peu trop paranoïaque, on me le reprochait souvent, pourtant, ce sentiment me rongeait les tripes, et j’aurai voulu le faire disparaitre. J’avais taché du mieux que je le pouvais de l’ignorer, et j’avançais, en silence, dans cette atmosphère pesante. Je venais de me mettre à penser que de lui avoir demandé de venir n’était peut-être pas l’idée la plus ingénieuse que j’avais eu jusqu’à aujourd’hui. Mais maintenant qu’elle était là, ma main, serrant vigoureusement la sienne, je n’avais plus le moindre moyen de faire marche arrière. Tant mieux, il était temps que j’affronte mes démons.

Lorsque nous arrivions à notre chambre, stupidement, je laissais mon cœur reprendre le dessus, et la première pulsion que j’eue fut de la serrer contre moi. Ce geste fut très mal reçu, et si au plus profondément de moi, j’espérais qu’elle y réponde, ne serait-ce qu’en signe d’amitié, une fois de plus, elle ne fit rien, ne m’offrant que de l’indifférence. Cette indifférence qui me tuait jour après jour. Comme j’aurai préféré qu’elle me déteste à défaut de pouvoir m’aimer, j’aurai au moins l’impression de compter pour quelque chose à ses yeux. Pourtant, même quand elle tenta de se dégager de mon emprise, je résistais, désespérément. Je l’ignorais lorsqu’elle me réclamait de la lâcher. Je sentis mon cœur se briser, si malgré tout le mal qu’elle m’avait déjà infligé, c’était encore possible, lorsqu’elle s’éloigna de moi, comme si j’étais contaminée par la peste. Et après, elle s’emporta, haussant le ton.

Je fronçais d’abord les sourcils, sentant les larmes me monter aux yeux, incapable de les retenir, elles se mirent à couler toutes seules, ses mots venaient de me poignarder, elle me torturait une fois de plus.

« …Tu veux que je te rafraichisse la mémoire ? J’ai jamais demandé tout ça, c’est toi, toi, TOI BORDEL ANNA! C’est toi qui a tout fichu en l’air, c’est TOI qui a pas été capable d’être fidèle, c’est TOI qui a ruiné mon existence, c’est TOI qui a brisé mon cœur ! Ca t’éclate hein ? De jouer avec moi ?»

En même temps, je mettais rapproché, et à chaque fois que je hurlais je la frappais, martelant sa poitrine de coup de poing. Non, je n’y mettais pas vraiment de force, ma peine était bien trop grande, et me prenait trop d’énergie. Et maintenant, la rage m’étouffait en plus de mes larmes.

« Je te hais bordel, je te hais. »

J’aurai voulu mourir. Et d’ailleurs, j’avais déjà essayé, alors pourquoi pas ..?
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MessageSujet: Re: Save me from the nothing I've become...[Annabelle]   Save me from the nothing I've become...[Annabelle] EmptyDim 13 Mar - 20:14

    Pourrais-je être avertie d'où en est le sujet sil vous plait? J'archive?
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