Serena me rend complètement dingue. Une minute je ne pourrais m'imaginer vivre sans elle, l'autre je ne veux plus jamais la voir. Elle sort ce qu'il y a de plus mauvais en moi, comme le meilleur. J'ai faillit faire l'erreur de lui dire, vous savez, c'est trois mots. Mes sentiments sont confus, c'est quelque chose que je n'ai jamais vécut, mais... merde, elle est tout ce à quoi je pense. Tout a commencé dans ce bar, là où j'ai découvert pour la première fois mon attirance à son égard, c'était tellement envahissant, puissant que j'ai dû m'enfuire... sinon, j'aurais voulu recommencer.

J'ai été un monstre, comme à mon habitude détestable. Je l'insulte sans aucune raison et je m'en réjouit. Elle ne réplique pas assez fort, jamais d'une violence comme la mienne. Je peux lui tapper dessus encore et encore mentalement elle ne se défendra jamais. Mais elle a trouvé une solution, pleurer. Je ne résister jamais bien longtemps aux larmes, surtout d'une femme... alors j'ai bien été forcé de m'excuser. Et nous voilà deux semaines plus tard et nous sommes presque amis, enfin, je ne répugne pas sa compagnie comme avant, et ça c'est en dire gros!