Bouches tes oreilles fort, fort, fort,
tu entends comme je t'aime ?

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Le soleil s'était caché, il était partis s'endormir laissant place à la lumière blanche de la lune qui était haut dans le ciel, se soir-là. Un ciel dégagé, une atmosphère douce, le silence avait fais place et Morphée avait pris la plupart du monde entre ses bras, les berçant doucement pour une nuit agréable. Moi, en rebelle de la nuit je m'étais éclipsé pour profiter de ce silence et de cette douce nuit. Pour tout dire, je n'avais pas réussis à m'endormir et rester dans son lit à contempler un plafond ce n'était pas mon attraction préférer. Lentement j'avais longé les couloirs, dans l'obscurité et sur la pointe des pieds. Malgré ça, j'étais légèrement vêtu. Un seul bas de survête était suffisant pour cette petite escapade, et j'avais pensé à prendre une veste pour cacher ma peau nue. Le toit avait été ma destination et à présent j'étais assis-là, sur le sol de ce toit qui surplombé toute l'académie. Au dessus de ma tête, un spectacle magnifique se déroulaient avec les étoiles et je contemplais ce plafond obscur dont l'étendue était infinie. Une clope au bec, je fumais et consumer avec délice ce bâtonnet de nicotine, qui mettait mon espérance de vie en danger. Rien à foutre, le danger j'aime ça après tout. Finalement j'avais sortie mon téléphone portable et j'envoyais un message à la seule personne dont j'étais persuadé qu'elle me rejoindrais en ce lieu. Et puis, j'avais seulement envie de la voir elle. Mackenzie, la somptueuse Mackenzie ou plus précisément ma meilleure amie. Celle que tout homme rêverait d'avoir, celle dont j'ai la chance qu'elle fasse partie de mon existence, celle que j'avais abandonné, celle pour qui je ressentais certainement plus qu'une simple amitié.


C. Castiel Keegan a écrit:
Darling, lève ton cul de ton lit ou dégage celui qui le partage avec toi. Ramène tes jolies fesses sur le toit, j'y suis déjà.

Il n'y avait aucun doute, elle viendrait et si elle tardait trop je me ferais un plaisir à aller la chercher. J'espèrais qu'elle n'était pas en compagnie, trop possessif de sa belle petite personne qui était mienne. Je l'avais eu avant tout les autres, elle m'appartenait et puis je ne supportais pas l'idée qu'un autre enfoiré pouvait posé ses mains sur elle. Pourtant, je n'étais que son meilleur ami. Oui, seulement. Enflure ! Je pris une profonde respiration avant de reporté mon attention sur ma cigarette qui pendait à mes lèvres. Je n'avais pas été le parfait des meilleurs amis, mais j'essayais de faire de mon mieux pour combler cette tête de mule. Notre relation était tout de même très intime et je me contente de cette proximité pour faire taire certaines choses. Enfin, si j'avais voulu qu'elle me rejoigne c'était pour la simple et bonne raison que je ne voulais pas resté seul. Égoïste ? Peut-être bien, et puis sa présence était un réel plaisir pour moi. Alors, j'attendais encore qu'elle daigne montrer sa gueule d'ange.

« Castiel, Castiel, Castiel... » PS : je t’aimerai toujours.

Mackenzie venait de passer un début de nuit agité. Très agité. Elle était sortit dans un bar et avait gagné le jackpot. Un beau brun. Malheureusement pour elle, ce qui l'avait attiré chez ce garçon, c'était sa ressemblance avec Castiel. Et cela n’arrangeait pas son cas, puisqu'elle se sentait déjà incapable de l'oublier en temps normal. Vouloir oublier quelqu'un et coucher avec un homme qui lui ressemble. C'est un don chez les Andrews. Son demi-frère, Matthias, était complètement accroc à une fille, mais il tombait amoureux de celles qui lui ressemblaient. Elle ne dormait pas. Elle était perturbée et avait l'impression d'avoir trahi Castiel, comme à chaque fois. Son regard était fixé vers le plafond, plus rien ne comptait autour d'elle. Pas même le vent qui tapait contre les volets, ou les ronflements du jeune homme à côté d'elle. La jeune femme était dans son monde, un monde bien à part. Un monde où, pour la première fois de sa vie, elle avouerait ses sentiments à un homme. Je vous laisse deviner qui est l'heureux élu.. Perdue, elle fixait inlassablement ce plafond blanc. Sans qu'elle le veuille, des larmes s'écoulaient le long de ses joues et venaient terminer leur chemin dans le creux de son cou. Pourquoi elles faisaient partie des rares filles qui avaient trop de fierté pour prononcer le mot "je t'aime", en face d'un certain garçon. Elle aurait voulu le lui dire, le lui crier, le lui murmurer, le lui souffler. Ou même... Même le lui faire comprendre en un regard, un baiser, un sourire, un éclat de rire. Tous ces trucs d'amoureux complices qu'elle ne connaîtrait surement jamais avec Castiel. Pas le temps de penser à autre chose, que son portable vibre. Castiel, évidement. Darling, lève ton cul de ton lit ou dégage celui qui le partage avec toi. Ramène tes jolies fesses sur le toit, j'y suis déjà.

Elle sait qu'elle ne lui dira rien, mais est sûre que c'est le moment de tenter. Alors, c'est dans un bond qu'elle se lève du lit. Pressée, elle griffonne un mot à l'intention du jeune homme, enfile un short et un débardeur avant de se diriger vers la porte. Au passage, elle attrape une veste et sors. Qu'importe l'heure et le temps qu'il fait dehors, elle a besoin de voir cet homme qui la fait revivre, en quelques sortes. Le plus dur, c'est toujours de s'éclipser en douce. Un pas par ci, deux-trois par là, et elle est presque arrivée. Ou plutôt, elle y est. Alors, elle se mets assise à côté du jeune homme, et lâche, dans un soupir bruyant : "Bordel, j'étais occupée !" L'avantage, c'est qu'elle ment bien. L'inconvénient ? Elle n'a pas pris la peine d'essuyer ses larmes avant de monter.

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Je l'attendais, sagement comme si ma vie dépendait de sa présence. En un sens c'était bel et bien le cas et je me souviens de ce jour où j'avais glisser un mot alors que nous venions de passer notre première nuit ensemble. Le lendemain j'étais partie, comme un fuyard. Un salaud, un moins que rien. Le destin nous avaient réunis, parce que nos vies étaient étroitement liés ; à tout jamais. Du moins, j'espérais qu'elle serait encore là même lorsque je serais un vieux débris, rouillé et ridés partout. Un petit rire s'était échappé de mes lèvres à cette idée alors que je tirais de nouveau sur ma cigarette. Je ne m'inquiétais pas, Mackenzie allait venir. Elle le faisait tout le temps, tout comme je le faisais lorsqu'elle avait besoin de ma présence. Nous avions l'habitude de tout abandonné, pour l'un ou pour l'autre alors, j'attendais simplement qu'elle se dépêche n'étant pas un homme très patient. Ce ne fut pas très long, une présence était à présent assise à mes côtés. Lentement j'avais tourné ma tête vers le visage de la belle, laissant un tendre sourire apparaitre sur mon visage. ▬ Bordel, j'étais occupée ! » Les premières plaintes de ma meilleure amie, me fit légèrement rire tandis que je lui donnais un petit coup d'épaule. Cependant, une chose fit disparaitre mon sourire et fit taire mon rire. Le visage de Mackenzie était terne, pas à cause de l'obscurité mais à cause d'une certaine tristesse qui était évidente et flagrante à mes yeux. Je pouvais également constaté, qu'elle avait pleuré peut-être juste quelques secondes avant d'être là et qu'encore quelques larmes glissaient le long de ses joues. Je détestais cette image, et pourtant elle était bien là sur le visage de celle qui comptait à ma vie. Rapidement, peut-être même avec férocité j'avais attrapé son visage entre mes doigts, l'obligeant à plonger ses yeux dans les miens. Je la contemplais, essayant de décelé les moindres paroles dans son regard. ▬ Le gars avec qui tu étais, ne t'a apparemment pas du tout comblé. » Idiotie. Les mots étaient sortie tout seul, parce que c'était une habitude pour moi de l'embêter, de lui sortir toutes les obscénités possible ou simplement de la taquiner sur les hommes qu'elle mettait dans son lit, jamais aussi meilleur que moi.

Je n'étais, cependant pas dupe. Mackenzie n'était pas du genre à pleurer pour si peu, au contraire. Lentement j'avais lâché son visage, mais mes yeux étaient toujours planté sur elle. Même dans l'obscurité, elle rayonnait de beauté alors un mince sourire s'était faufilé sur mes fines lèvres, peut-être était-ce pour la réconforter d'une certaine manière. A vrai dire, j'étais plutôt dans le genre assez perdue n'étant pas habitué à cette situation, et puis je n'avais personne sur qui cogné. Mon regard interrogateur attendait une réponse véridique sur son état, et non pas l'une de ses excuses que je m’efforçais de croire. Finalement j'avais écraser ma cigarette avant de balançait le mégot dans la vide, pour le laisser s'écraser contre le bitume et d'un geste d'affection j'étais venue poser mes lèvres contre le front de Mackenzie, avant de reculer regardant le ciel durant quelques minutes. Chez nous ou plutôt entre nous il y avait souvent de la tendresse, cachant quelques sentiments et ce besoin d'avoir l'autre contre sois. Là, j'avais besoin de cette tendresse ou seulement qu'elle sache que j'étais là.

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Entre nous, il y avait plus que de l'amitié. Une osmose, une complicité. Beaucoup plus, mais il ne fallait rien dire pour ne pas risquer de tout briser, de tout faire voler en éclats et pourtant cette amitié était bien plus dur que du verre, mais il suffisait parfois de peu de chose. Il faut le dire, on avait peur de la réaction de l'autre. Surtout moi, j'avais peur de ce qu'elle pourrait dire ou même faire. L'amour n'en valait parfois pas la peine même si avec Mackenzie tout pouvait être différent. Tant pis, je prenais peut-être le risque de passer à coter du grand amour, celui qu'on dis parfait et incroyable. Je prenais le risque. Les larmes qui avaient roulé sur ses joues, m'avaient mis hors de moi mais j'avais préférer me taire et rester calme, pour parvenir à lui soutirer quelques informations sur la raison de cette tristesse. Alors, doucement et d'un timbre de voix qui me fit frémir elle avait murmuré quelques mots à mon égard. ▬ Alors comble moi... » Je n'eus pas le temps de répondre. Pas le temps de réfléchir au sens de sa phrase, de ses mots qui étaient venus s’engouffrer au fond de mes oreilles. Mackenzie m'avait attiré vers elle, avec une infime délicatesse et un regard de braise. Je la voulais toute entière, la dévorant des yeux tout en lui souriant comme un idiot. Finalement ses lèvres s'étaient faufilés sur les miennes, s'emparant de celle-ci avec tendresse m'arrachant un frisson à ce contact dont je mourrais d'envie. Elle avait été rapide, plus rapide que moi comme toujours. La repousser était simplement impensable, d'ailleurs l'une de mes mains étaient venus se mettre contre sa nue, caressant cette délicieuse peau de mon pouce. Oui, la nuit allait être merveilleuse. Les quelques centimètres qui nous séparés auparavant avait disparut, nous étions à présent l'un contre l'autre, laissant nos désirs, nos envies prendre le dessus sur nous. Plus rien ne me passer par la tête, sauf de rester durant des heures près d'elle. Je me sentais tellement fébrile lorsqu'elle était près de moi. Mackenzie c'est ma faiblesse, la seule et l'unique. Celle pour qui je pourrais complètement flanché, tout abandonner. Mackenzie.

Ma veste, cachant ma peau nue, s'était légèrement relevé pour laisser passer une douce main. J'eus un petit sourire avant de déposer quelques baisers dans le cou de celle qui m'appartenais corps et âme. Mes lèvres s'étaient réfugiés contre son cou, glissant jusqu'à ses épaules que j'avais légèrement dénudés. Et puis, je m'étais stopper durant quelques instants, pour plonger mes yeux dans les siens. Un regard qui se voulait tendre, affectueux et peut-être même amoureux, j'aurais voulu tout le dire par ce regard, mais je n'étais qu'un meilleur ami. Un meilleur ami, intime mais un ami tout de même. ▬ Je ne te comble, pas assez ma Belle ? » Un regard interrogateur, avant de capturer une nouvelle fois ses fines lèvres tandis que mes mains se balader tantôt dans son dos, tantôt le long de ses cuisses, remontant le long de sa taille. Je la désirais plus que quiconque, et personne n'avait intérêt à briser ce moment à moins de ce prendre mon poing dans sa gueule. Enfin, je ne me faisais pas de soucis, il était tard ou tôt au choix, mais tout le monde dormait paisiblement. Je l'espérais du moins. Tout en l'embrassant, je caressais parfois l'une de ses joues avec tendresses. En effet, j'étais extrêmement doux et elle était sans doute la seule à me voir munie de cette extrême douceur. Ma langue cherchait la sienne, jouant ensemble, dansant une danse endiablé et sensuelle. Je m'échauffais, j'avais chaud alors que la température se rafraichissait et je n'avais qu'une envie. Elle. Elle et seulement elle. Lentement je l'avais allongé sur le sol du toit, après avoir ôté ma veste pour la mettre sous sa tête, tel un coussin pour pouvoir reposer sa tête. Mes mains se faisaient de plus en plus baladeuse, tandis que je lui soufflais à l'oreille. ▬ Tu es irrésistible Chérie. »

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Mackenzie était dans son monde, là. Mais elle savait que c'était une mauvaise idée. Une très mauvaise idée. Ils n'allaient rien faire. Pas ce soir, pas ici, et même peut-être plus jamais. Faire ce genre de choses avec Castiel l'a détruisait encore plus, et elle voulait éviter tout cela. Et puis, leur relation ne rimait à rien, et il n'y aurait jamais rien entre eux. Alors, pourquoi se donnerait-elle corps et âme à lui ? Ce n'était pas les filles qui manquaient, ici. Surtout que Castiel avait presque son propre fan club, ça ne lui ferait rien. D'un geste délicat, elle repoussa le jeune homme et se redressa. Stupide, qu'elle était. La jeune femme perdait tout contrôle devant lui et ne se rendait pas compte que faire tout cela ne la mènerait nul part. En réalité, elle n'avait pas peur de leur futur si elle lui avouait ses sentiments. C'est surtout qu'elle savait qu'il n'était pas fait pour quelque chose de sérieux. Et ce n'est certainement pas elle qui le changerait. Elle murmura d'une petite voix : "Tu sais ce qu'on va faire ? Oublier tout ce qu'il s'est passé. Vaut mieux que j'aille rejoindre euh... Enfin, celui que j'ai laissé. Et puis, tu devrais te coucher, faut que tu sois en forme pour ton "fan club" demain. " Elle avait balancé la dernière phrase sur un ton froid, distant, presque accusateur. Elle se releva avec douceur. Qu'importe ce qu'il lui dirait, elle ne resterait pas ici. Il y a certaines choses qu'elle a fait pour Castiel et que le jeune homme ne saura jamais. Disons qu'il est préférable pour elle qu'il ne l'apprenne pas. Tout ça pourrait mal tourner. Déjà que Matthias et lui ne se supportait pas. Si ils apprenaient ses actes, elle pouvait dire adieu à son avenir. Elle rendit sa veste à Castiel et avança vers la porte. Elle devait rejoindre... Bordel ! Elle avait oublié son nom, complètement. Jacques... Ou Jared. Qu'importe, il trouverait bizarre de se réveiller seul. Quitte à abandonner Castiel ici, sur ce toit..

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Surpris, déboussolé, incompréhension. Voilà qu'elle me repoussait, à moi son meilleur ami. Pourtant ce n'était pas la première fois que ce genre de chose se produisait entre nous, mais là elle avait eu une toute autre réaction. Une réaction à laquelle je n'avais jamais pensé, que je n'avais pas compris sur le coup. Toujours à terre, je la regardais sans dire un mot, sans avoir le temps de trouver les mots qu'il fallait pour comprendre ce soudain refus. Plusieurs questions s'étaient alors introduite dans ma petite tête, tournoyant et me rendant presque malade. Avais-je fais quelque chose qui avait pu la déplaire, cet homme qui était dans son lit était-il plus important que moi à cet instant précis et tant d'autres. ▬ Tu sais ce qu'on va faire ? Oublier tout ce qu'il s'est passé. Vaut mieux que j'aille rejoindre euh... Enfin, celui que j'ai laissé. Et puis, tu devrais te coucher, faut que tu sois en forme pour ton "fan club" demain. » Mackenzie était devenue distante, froide et cassante dans certaines de ses paroles. Moi, j'étais toujours là à essayer de comprendre ce qui pouvait bien se passer dans sa tête à elle. Elle s'était relevé, prête à partir, à m’abandonnai ici sans explications, sauf les quelques mots qu'elle avait osé dire. Celui qu'elle avait laissé pouvait aller se faire voir, il ne méritait pas de l'attention de sa part. Il était hors de question, d'oublier. Hors de question qu'elle s'en aille loin de moi, ma délaissant moi et mes envies d'être près d'elle. Énerver, j'avais envie de cogner quelqu'un, n'importe qui ou n'importe quoi sauf elle. Mon impulsivité repris le dessus, montant comme une flamme en moi, mais je me contenais du mieux que je pouvais et je me remis moi-même sur mes deux jambes, torse nue. Sans courir, j'étais arrivé près d'elle et j'avais attrapé son bras sans aucune animosité, mais sans aucune douceur non plus. ▬ Bordel, Mackenzie. Qu'est-ce qui te prend ce soir à vouloir absolument retrouver l'autre enfoiré que tu as mise dans ton lit !? Tu te fous de moi là j'espère ? » Non, je ne pouvais pas accepter, qu'elle veuille retourner auprès de l'autre type, parce qu'il n'était pas moi et parce qu'il n'avait pas le droit de l'avoir. Mon fan club. Était-elle idiote à ce point pour croire que j'avais envie de retrouver mes conquêtes, mon palmarès, appelez ça comme vous le souhaiter. Il n'y avait qu'elle au fond et elle ne s'en rendait pas compte. Je tenais toujours fermement son bras, attendant des explications et retenant ma colère qui s'exprimait déjà dans mon regard. Enfoiré d'amitié.

Mes yeux n'avaient pas quitté les siens, je l'avais obliger à me regarder tout en la tirant vers moi, l'emprisonnant de mes bras autant de sa taille. Il ne fallait pas qu'elle s'en aille, pas comme ça et pas maintenant. Non, pas là. J'avais besoin d'elle, et la savoir dans les bras d'un autre avait le don de m'énerver encore plus. Lentement j'avais remis une mèche de ses cheveux qui était venu tomber devant son visage et puis j'avais caressé ses joues, tendrement. Pourtant je n'étais plus d'humeur à être calme et tendre. ▬ Tu sais parfaitement que tu passes avant toutes les autres petites pimbêches ? » Apparemment, elle ne devait pas le savoir. Je me refusais de la lâcher, plantant toujours mon regard dans le siens.

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▬ Tu sais parfaitement que tu passes avant toutes les autres petites pimbêches ? » A cet instant précis, elle se demandait si elle devait rire ou avoir de la pitié pour Castiel. Après tout, si elle passait vraiment avant tout, il le lui prouverait et n'éviterait pas chacune de leur discutions sur l'amour. Elle baissa les yeux vers les bras du jeune homme qui l'emprisonnaient le regarda froidement. " Lâche moi !" Sans attendre une réaction de sa part, elle se retira brusquement de ses bras et le regarda, les cheveux légèrement décoiffés. Là, elle ressemblait à ses héroïnes de film qui faisait de grandes crises de jalousie. "C'est une blague, c'est ça ? Non parce que, ce n'est pas vraiment marrant. Parce que, si je passais vraiment "avant", tu me le ferais comprendre. Là, tu te contentes de faire comme si on était de simples meilleurs amis. Il serait tant qu'on arrête de se mentir, tu ne crois pas ? Tout le monde l'a remarqué, on est juste trop cons pour se l'avouer ! Je t'aime, Castiel. Et je ne parle pas de la simple amitié. Et, que tu le veuilles ou non, c'est réciproque, je le sais. C'est plus fort que moi. J'ai essayé de resister à tout ça, mais tu me rends folle, tellement. Je ne pouvais plus tenir..." Elle se laissa glisser jusqu'au sol. Voilà qu'elle venait de craquer et de tout lâcher. Très, très mauvaise idée. Mais il fallait qu'elle si fasse, c'était trop tard pour tout...

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Elle était méconnaissable ou peut-être était-ce juste moi qui m'étais voilé la face, qui n'avait pas voulu voir la réalité en face ni recevoir les sentiments de la Belle. Pourtant, j'en étais fou amoureux et j'ai toujours été fou amoureux d'elle. La peur de l'amour, certainement. La peur de ce sentiment que je ne connais pas, que je ne veux peut-être même pas connaitre. Je ne suis qu'un sombre idiot, j'ai toujours été un con et voilà qu'elle me mettait face à cette réalité dont je n'avais aucun contrôle et je déteste ça, ne pas avoir le contrôle. Quel con, franchement ! ▬ Lâche moi ! » Fâché, elle me regardait avec ces yeux noirs que je détestais voir surtout lorsqu'ils m'étaient destiné et puis, elle s'était détaché de mon emprise avec une certaine violence. Même en colère, elle était somptueuse mais je ne pus sourire à cette idée, je n'en avais pas le droit. Pas maintenant, surtout dans cette situation-là. ▬ C'est une blague, c'est ça ? Non parce que, ce n'est pas vraiment marrant. Parce que, si je passais vraiment "avant", tu me le ferais comprendre. Là, tu te contentes de faire comme si on était de simples meilleurs amis. Il serait tant qu'on arrête de se mentir, tu ne crois pas ? Tout le monde l'a remarqué, on est juste trop cons pour se l'avouer ! Je t'aime, Castiel. Et je ne parle pas de la simple amitié. Et, que tu le veuilles ou non, c'est réciproque, je le sais. C'est plus fort que moi. J'ai essayé de résister à tout ça, mais tu me rends folle, tellement. Je ne pouvais plus tenir... » Elle avait fais ses aveux sans faillir dans chaque mot qu'elle me crachait à la figure, et puis elle s'était laissé tomber sur le sol et moi je restais immobile, écoutant encore les mots résonnaient dans ma tête. Je n'étais pas prêt ou peut-être que je l'étais, mais je que ne voulais pas y croire. Qu'elle idiote de me dire toutes ses choses, ici et dans ces circonstances. En effet, j'étais en colère contre moi-même, et contre elle également de se laisser battre par ce sentiment qui pouvait nous briser en milles morceaux. Je l'aime, tellement et c'est indéniable, ça crève les yeux et même un aveugle aurait pu remarqué l'amour que je pouvais lui porter depuis des années. Mon cœur palpitait, ma gorge était serré et sans rien dire je m'étais mis à sa hauteur pour la prendre aux creux de mes bras. Le silence. Ma tête s'était posé sur la sienne, tandis que je caressais son dos de mes mains, avec tendresse. Il me fallait dire quelque chose, mais rien ne voulait sortir comme si j'avais perdu la parole. Les trois mots avaient été prononcé, pas ces trois mots que l'on dis par amitié, eux ils m'étaient destiné par amour. Un amour peu commun, son amour à elle et ce n'était pas n'importe qui alors pourquoi je n'arrivais pas à ouvrir cette foutu bouche.

Les minutes s'écoulaient et j'étais toujours là, à la prendre dans mes bras resserrant cette étreinte qui se voulait rassurante. Mes lèvres s'étaient posé sur son front, et puis j'entrouvris enfin ma bouche, près à lui dire certaines choses. Pour tout dire, je ne savais même pas ce que j'allais bien pouvoir lui dire, je crois qu'à cet instant c'était mon cœur qui parlait à ma place ou peut-être ma raison. ▬ Tu es l'une des seules personnes qui me connait par cœur, sur le bout des ongles. Tu as raison, je t'ai toujours mentis à toi et à moi également, parce que je mérite pas un sentiment comme celui-là. Qu'adviendra-t-il de nous, si notre amour nous déchirer de toute part ? Bordel, j'en sais rien Mackenzie. Merde, merde et merde. Évidemment que je suis con, ce n'est pas nouveau et c'est évident que je t'aime. Voilà, c'est lâché. Ces putains de trois mots me rendent complètement barge, tout comme toi. Tu étais censé n'être que ma meilleure amie, censé baiser avec des gars dont je me foutrais, mais c'est pas le cas. » Je fis une pause, la regardant dans les yeux. Les mots s'échappaient sans que je puisse faire quelque chose, sans que je puisse les retenir et je n'aimais pas cette sensation de ne rien pouvoir contrôler. Malgré cet amour, je me refusais d'être avec elle. La peur peut-être de la perdre, tout comme la mère que j'avais perdu. Je haussais les épaules, avant de terminé mes déclarations. ▬ Je sais pas ce que je dois faire Darling. Je n'ai aucune idée, de ce que je dois faire.. Je suis censé être le pire des enfoirés, mais pas avec toi alors non je ne sais pas quoi faire.. » Pour finir, je l'avais embrassé au risque de ne plus pouvoir le faire selon sa réaction. J'avais peut-être simplement besoin de temps.

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▬ Tu es l'une des seules personnes qui me connait par cœur, sur le bout des ongles. Tu as raison, je t'ai toujours mentis à toi et à moi également, parce que je mérite pas un sentiment comme celui-là. Qu'adviendra-t-il de nous, si notre amour nous déchirer de toute part ? Bordel, j'en sais rien Mackenzie. Merde, merde et merde. Évidemment que je suis con, ce n'est pas nouveau et c'est évident que je t'aime. Voilà, c'est lâché. Ces putains de trois mots me rendent complètement barge, tout comme toi. Tu étais censé n'être que ma meilleure amie, censé baiser avec des gars dont je me foutrais, mais c'est pas le cas. » Après une courte pause, il reprit sans qu'elle n'eut le temps de parler. ▬ Je sais pas ce que je dois faire Darling. Je n'ai aucune idée, de ce que je dois faire.. Je suis censé être le pire des enfoirés, mais pas avec toi alors non je ne sais pas quoi faire.. » Et, elle n'avait toujours pas répondu que ce dernier s'était mis à l'embrasser. Il ne manquait plus que cela. Elle était en proie à un horrible sentiment : la peur. Et oui, Mackenzie Jude Andrews avait peur. Rajoutons à tout cela la tristesse, la haine, le dégoût, et on en passe. Elle se haïssait d'être tombée amoureuse de lui et elle le haïssait de ne pas craquer. Il avait été sa première fois, et c'est le seul homme dont elle est tombée amoureuse. Il l'aimait, mais voilà qu'il la repoussait. Après tant d'attente et de destruction, il l'a repousse. Le soir où elle lâche tout, il ne se sent pas capable. Quelque chose n'allait pas chez Castiel, sérieusement !

Un meurtre, voilà ce qu'elle aurait dû faire. Je sais, je vous entends rire, parce que pour vous le mot "meurtre" est égale à "paroles en l'air". Mais Mackenzie n'est pas du tout comme cela. Quand elle dit quelque chose, elle agit, qu'importe la personne qui se trouve en face d'elle. Ce n'est pas le genre de filles a se laisser marcher sur les pieds et encore moins de la part d'un garçon qui l'a fait attendre pendant des années. Elle s'en fichait de la peur de Castiel, ou même de la détresse qu'il éprouvait en s'imaginant que leur amitié allait y passer. Elle l'aimait et, paraît-il, l'amour est plus fort que tout. Pourquoi ne comprenait-il pas cela ? Pourquoi ne la comprenait-il pas ? Peut-être, simplement, tenait-il trop à sa liberté, trop à toutes ces filles qu'il peut avoir dans son lit. Castiel... Le style de garçons qui serait capable de tout abandonner pour des filles. Des filles, bien sur. Pas une fille, pas Mackenzie.. Et il le lui prouvait à l'instant même. Si vraiment il était capable de tout pour elle, il aurait accepté le fait qu'ils s'aiment depuis bien longtemps.

Mais non, voilà ce qu'il s'obstinait à faire : fuir, fuir, et fuir. Que pouvait-il faire d'autre, de toute façon ? Quand Mackenzie s'énervait, on pourrait la comparer à un monstre. Et disons qu'en ce moment même, elle était pas mal en pétard. Il fallait dire que les jolies paroles du garçon n'avait pas arrangé les choses, bien au contraire. Elle s'attendait plutôt à une grande déclaration d'amour, avec un baiser passionné en prime. Mais non, elle s'était fait rejetée simplement parce qu'il a peur ! Monsieur "je prends des risques en fuyant de ma chambre la nuit", ou "je couche avec la moitié de l'université' avait bel et bien peur de s'engager. Par contre, faire souffrir celle qui "passe avant toutes les autres", ça ne le gêne pas le moins du monde. Après tout, c'était juste Mackenzie. Mackenzie la petite danseuse. Mackenzie, la fille qui boit, qui se drogue, qui pète des câbles à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit. Mackenzie, rien d'autre que Mackenzie. Elle n'avait pas autant d'importance à ses yeux qu'elle le croyait. C'est ainsi qu'elle se dit qu'elle aurait du écouter son demi-frère. Depuis le départ de Castiel, après leur folle nuit d'amour, il l'avait mise en garde contre ce dernier. Têtue cette gamine, ou peut-être simplement amoureuse, elle n'avait pas voulu l'écouter.

Non, au lieu de cela, elle s'était simplement résignée à l'attendre, jusqu'à ce qu'elle le retrouve. Il est vrai qu'elle avait flirté avec pas mal d'hommes entre temps, mais aucun n'était Castiel. Aucun ne pouvait le remplacer, lui apporter tout l'amour qu'il lui donnait. Malgré sa haine envers lui, elle était folle amoureuse de cette homme, et il fallait qu'elle se rende à l'évidence : cela ne changerait pas... Finalement, elle recula légèrement du jeune homme, même si elle était toujours dans ses bras. Elle ne voulait pas qu'il commence à s'excuser après tout cela. Il avait réussit son coup : la séduire pour la repousser lâchement après tout ce qu'ils avaient vécu. Au final, tout ce qu'il redoutait allait se produire à cause de lui. Il ne voulait pas foutre en l'air leur amitié ? Trop tard, c'était la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Elle ne pouvait pas supporter l'idée qu'il la rejette et qu'il aille ensuite s'éclater avec de pauvres minettes qui n'ont rien d'autre à faire de leur vie que s'approprier des mecs déjà pris. L'éclate total ! Mackenzie visait les mecs totalement libre, et elle allait continuer encore plus, maintenant qu'elle se savait totalement libre. Castiel s'engage sur une piste dangereuse en la provoquant à ce jeu-là...

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tu entends comme je t'aime ?

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Mackenzie ne pouvait peut-être pas me comprendre, à ce moment-là elle ne s'attendait certainement pas à des paroles comme celles que j'avais pu lui dire, sans rien pouvoir retenir. Finalement c'était moi qui l'avais en quelque sorte repoussé et c'est même sans doute moi qui l'ai toujours repoussé inconsciemment, parce que je ne suis qu'un petit con de première catégorie. Elle ne méritait pas un gars comme moi, un salaud qui saute sur tout ce qui bouge, qui se drogue à tout vas et qui ne se soucie que de sa petite personne. Là, elle était face à ce genre d'homme et elle le savait que trop bien. Pourtant, je ne pouvais pas nié le fait que j'en étais également fou amoureux, mais je me tenais de le dire, de le dévoiler au monde entier. Il ne fallait pas croire que je prenais un malin plaisir à la faire souffrir, au contraire j'en souffrais au plus haut point et mon cœur, cet organe qui me faisait vivre, se tordait dans tout les sens prêt à exploser ou à sortir de ma poitrine. Mes yeux s'étaient posé sur elle, comme si c'était la dernière fois que je le pouvais de cette manière. Elle allait pété une durite, je le savais et peut-être que je m'étais moi-même notre amitié en péril à cause du foutue peur de l'engagement. Bordel, mais j'étais si idiot à ce point ? Mackenzie c'était reculé, je savais qu'à ce moment précis elle commençait à m'échapper. Trop de peut-être, trop de si et voilà où ça nous a finalement emmener. Triste histoire, pour des personnes qui s'aiment éperdument. Immobile, je m'avais pas cherché à la retenir et ma gorge se resserré de nouveau. J'eus la soudaine envie de foutre mon poing quelque part, mais je me contenta de le serrer simplement. Dire que je l'avais abandonné déjà une fois, à présent c'était à son tour et je le comprenais, d'une certaine manière.

▬ Tu ne t'attendais pas à ce genre de discours j'imagine. Ne te détourne pas de moi, laisse moi juste du temps. » Dans les films, la plupart du temps c'était les nanas qui avaient besoin de temps, mais pour cette fois c'était à mon tours. J'en avais besoin pour moi, pour me rendre compte à quel point je ne pouvais pas me passer d'elle, besoin de temps pour mettre de côté cette peur de l'engagement et d'histoire sérieuse de plus de quelques mois. Oui, parce que je savais que si je m'engager dans une histoire avec elle, je ne pourrais plus m'en séparer. Déjà très accroché à elle, j'avais peur d'en devenir dépendant et c'était aussi une forme de peur. Sérieux, je me posais trop de question et pour une fois je ne fonçais pas tête baissé. Notre amitié était tellement importante, que j'avais peur de ne plus pouvoir l'atteindre si notre histoire venait à ne pas fonctionner. Et puis, il y avait mon côté volage, ma liberté et mes petites nénettes qui m'attendaient ici & là. Je ne savais même pas si j'étais capable de renoncer à toutes ces choses que je m'étais approprié, même en aimant ma meilleure amie. Je ne voulais pas la faire souffrir, en couchant à droite à gauche alors que nous étions finalement décrit en tant que couple. Je suis un enfoiré, il ne fallait pas l'oublié. En effet, j'étais à cette heure précise tiraillé entre amour et amitié. Mon cœur ou ma raison. Trop, je n'en pouvais plus à trop réfléchir pendant qu'elle s'éloignait de plus en plus de moi, pas physiquement mais notre lien était déjà en train de se fissuré. Chose que je ne voulais absolument pas. Merde, Mackenzie. Regarde ce que je suis à cause de toi, de ta belle gueule, de ton mauvais caractère, de ton regard. Je n'étais plus qu'un homme, faible. Terriblement faible. Alors, dans un dernier souffle j'avais murmuré les trois mots. ▬ Je t'aime. » Les trois mots les plus dis au monde, que moi je n'avais dis qu'à une seule personne et ce n'était autre qu'elle. Alors, ce n'était pas des paroles en l'air.

Mes yeux ne l'avaient quitté, mon poing était toujours serré et mon visage n'exprimait plus la même joie, plus aucun sourire. Je la regardais simplement. Il n'y avait rien d'autre à dire, j'espérais juste qu'elle me comprenne et que notre amitié reste la même. L'amour allait venir, quand il devrait venir. Ce qui était certain, c'était que ma vie allait être à ses coté et oui, un jour nous serons ensemble. Je le savais, il me fallait juste un peu de temps. Peut-être même que quelques jours, ou même juste la nuit pour réfléchir. Réfléchir à tout l'amour que j'éprouvais pour Mackenzie. Fais chié.

« Castiel, Castiel, Castiel... » PS : je t’aimerai toujours.

- Sors de ma vie, Castiel. Sors de ma vie, une bonne fois pour toutes. J'ai été stupide de t'accorder ma confiance et de te donner ma virginité. J'aurais du écouter Mathias quand il me disait de me méfier de toi !

Elle avait prononcé ses mots avec une rapidité extrême. La jeune femme ne voulait plus se laisser aller dans les bras de Castiel, comme si de rien n'était. Avec le temps, elle s'était rendue compte que ça ne servait totalement à rien de s'attacher à lui, puisqu'il ne voulait pas d'elle. En tout cas, pas pour quelque chose de plus fort que de l'amitié. Castiel, Mackenzie. Mackenzie, Castiel. Peut-être que, finalement, c'était un duo qui ne pouvait pas marcher. Mathias, son demi-frère, avait raison. Castiel était un coureur de jupon et toutes les filles étaient à ses pieds. Le fait qu'elle était sa meilleure amie ne lui donnait pas des chances en plus. Tout ce qui l'intéressait chez Mackenzie, c'était de pouvoir coucher avec elle. Se détournant totalement de lui, elle essaya de rester sur le toit tout en restant le plus loin du jeune homme. Elle ne voulait plus entendre Castiel s'excusait encore, et lui ressortir toujours les mêmes phrase qui sonnaient toutes plus fausses les unes que les autres. La jeune femme se mit donc assise et fixa l'horizon, perdue dans ses pensées. Peut-être que... S'éloigner d'ici quelques jours seraient une bonne idée. Elle n'aurait plus à voir Castiel et pourrait se consacrer à ses amis qu'elle avait perdu de vu. C'était une bonne idée. Elle se releva avec entrain et se dirigea vers la sortie du toit. Avant de partir, elle se tourna vers Castiel.

- Je m'en vais, quelques jours. N'essaye pas de me revoir ni même de me contacter.

Bouches tes oreilles fort, fort, fort,
tu entends comme je t'aime ?

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▬ Sors de ma vie, Castiel. Sors de ma vie, une bonne fois pour toutes. J'ai été stupide de t'accorder ma confiance et de te donner ma virginité. J'aurais du écouter Mathias quand il me disait de me méfier de toi ! » Mackenzie est son caractère de braise. Les mots qu'elle venait de me cracher à la figure eurent le dons de me rendre fou de rage, de me faire sortir de mes gongs. Je ne supportais plus ces sautes d'humeurs. Elle remettait tout en question, et employer le prénom de son demi-frère alors que je ne pouvais pas supporter cette face de rat. Il m'en fallait peu pour me mettre hors de moi, certainement. Peut-être était-ce la goutte d'eau de trop. Tandis que j'avais essayé de lui faire comprendre certaines choses, elle avait été trop borné pour vraiment les entendre. Mon existence toute entière reposé sur un mode de vie que je m'étais moi-même créer, les filles en faisaient partis. Pouvait-elle croire que d'un coup de baguette magique, je pouvais tout effacé même mes pulsions ? Pouvait-elle comprendre que je ne voulais pas la faire souffrir, parce qu'elle était différente mais ça elle ne l'entendait pas non plus. Foutue Mackenzie. Je serrais les poings, la mâchoire. Impulsif, je l'étais mais je ne voulais pas l'être avec elle. Elle s'était éloigné de moi, tout commencé à changer et ça ne me plaisais guère, pas de cette façon-là en tout cas. La voyant là-bas, je ne pus me retenir plus longtemps. ▬ Qu'est-ce que tu me chante là. Fais chié, Mackenzie. Tu me les brises à réagir de cette manière. Tu dis de la merde là, et laisse ton foutue demi-frère là où il peut bien être. Arrête tes conneries ! » Immobile ou presque, je faisais les cents pas pour tout avoué mais je ne m'étais pas approché. Je ne voulais pas m'approcher, ce n'était pas le moment. Pas maintenant. Oh bien entendu j'étais parvenus à me contrôler, à ravaler certains mots qui auraient pu malencontreusement s'échapper et faire l'effet d'une bombe.

Debout sur ses jambes, elle avait prit une toute autre direction. Prête à partir. Cependant elle s'était retourné vers moi comme si c'était la dernière et moi j'étais là, comme un con à l'observer. ▬ Je m'en vais, quelques jours. N'essaye pas de me revoir ni même de me contacter. » Pensait-elle sincèrement que j'allais la laisse filer aussi facilement, sans rien dire ? Je n'étais pas ce genre de type. Surtout pas lorsqu'elle me disait ce genre d'idioties. Finalement j'aurais peut-être du ne jamais lui envoyé ce foutue message, j'aurais peut-être du rester seul sur ce toit. Les choses auraient été différente, je suppose. Cependant nous étions là, près à nous déchirer. Avant qu'elle n'ouvre la porte je l'avais presque violemment retourné vers moi, la planquant contre cette fichue porte qu'elle s’apprêtait à franchir. ▬ Ne pars pas comme ça ! Je t'interdis de te casser comme ça. Tu ne comprends donc rien à rien se soir ? Tu es si pressé de retrouver le gars qui ta baisé se soir ? Ma respiration était presque haletante, mon souffle se perdait sur son visage tant nous étions proches, collé presque l'un à l'autre. L'emprisonnant de mon corps, pour qu'elle ne s'échappe pas. Mes yeux étaient plantés dans les siens, finalement je glissais ma tête contre la sienne, la serrant un peu plus contre moi. ▬ Si tu pars, je perds tout. Je te perds toi et tu me perdras, Mack. » Je venais de lui murmurer ces quelques mots à son oreille tandis que ma respiration se calmait doucement, que mon cœur reprenait un rythme à peu près normale. Moi, je caressais son visage, la regardant à nouveau.