Je sais que je n’aurais pas du faire ce que j’ai fait. La morale et l’éthique m’auraient bien interdit de le faire. Mais je crois que la curiosité et l’amour m’ont forcé à faire ce que je fais à l’instant. Et après tout on s’en fout des règles, on s’en fout d’être sage. Il faut prendre les opportunités tant qu’elles sont là. La mienne est au bout du couloires, à quelques mètres de moi. Je suis tout d’abord resté figé. Je ne l’avais jamais vu depuis qu’elle était partie. Je l’avais cherché bien sur. Mais je ne l’ai trouvé nulle part. Et aujourd’hui, je n’avais plus à chercher.

Elle ne m’avait pas remarqué. Moi oui, elle avait toujours ses beaux cheveux blond doré comme la couleur du blé, sa taille fine et immense, enfin elle quoi. Tant pis pour les cours de français. Je prendrais un cours que je n’ai jamais pris. Je ne sais pas dans qu’elle classe ni avec quel prof elle s’engage mais je la suivrais. Je veux avoir cette chance. Je veux savoir ce qui s’est passé, je le saurais peut être pas aujourd’hui mais elle, elle saurait que je suis là. Comme si c’était normal je suivis le flot d’élèves mais je continuais à la regarder. Je ne résistai pas à l’envie et je rentrai dans la classe où de nombreux élèves étaient déjà assis. Certains parlaient d’autres se préparaient. Et elle était au milieu. Je m’avançai vers elle. J’ai juste à m’asseoir à coté d’elle. Elle ne me remarqua même pas jusqu’au moment où je prononçai deux mots.

Bonjours Raphaël.

A présent, j’avais l’impression de faire con. Qu’est ce que je foutais là. Je venais, je la suivais et puis surprise ! Tu te souviens du fiancé que tu as plaqué et bien le revoilà ! C’est incroyable nan ! C’était totalement stupide. Je n’avais pas respecté son désir de rester loin, j’avais essayé mais je n’y étais pas arrivé. Je ne pouvais donc pas être comme n’importe quelles autres personnes et me remettre d’une séparation et tourner la page. J’étais là assis à coté d’elle dans ce que je crois être un cours de math vu ce qui était marquer au tableau et j’espérais avoir ne fus ce que une petite chance d’avoir des explications ou un rendez vous. Je devais me faire des illusions. A moins qu’elle ait des remords. Bien que ca m’étonnerais fortement.

Je restais stoïque. Je ne montrais aucune expression. Je n’en avais pas envie, pas avant elle. Je regardais toujours le tableau où des équations que je connaissais déjà étaient écrites. Pour rester concentré, je repensais au cours. Le son de sa voix me sorti quand même de mes souvenirs. Il était toujours pareil. Je frissonnai légèrement, ce ne se vit pas, mais je le sentis. Je ressentis une plaie s’ouvrir quand elle prononça mon prénom, j’en fis même une grimace. Il y avait tellement longtemps. Mais la cicatrice ne s’était pas bien refermer de toute façon.

Pourquoi je suis ici ? J’ai été accepté dans cette école, pour la musique. Enfin ce n’est pas mon but premier mais si mon plan échoue, je pourrais toujours me consacrer à mes études.

J’avais été direct. Je ne voulais pas tourner autour du pot. Je crois avoir assez attendu pour ne pas devoir commencer à être évasif. Je n’avais pas clairement dit que j’étais là pour elle mais je lui avais bien fait comprendre. Si elle ne comprenait, c’est qu’elle ne savait toujours pas combien je l’aimais. Il faudrait alors changer ça au plus vite.

Je sentis son regard se poser sur moi. Moi je ne pouvais pas le faire, je ne pouvais pas la regarder dans les yeux, être aussi près d’elle et ne pas pouvoir la toucher. C’était bien trop dur alors je faisais semblant de suivre le cours intensément. J’avais même du mal avec le son de sa voix, chaque fois qu’elle prononçait mon prénom, chaque fois mon cœur se mettait à battre trop vite et je frissonais. J’avais sorti un bloc de feuille et un bic et je faisais semblant de prendre des notes. En réalité, je replissais ma feuille de « Je t’aime encore Raphaël ». Elle n’allait peut être pas le voir mais au moins je n’aurais pas à la prononcer. C’est pas que je ne pouvais pas le lui dire, je lui avais dit tant et tant de fois que à présent, c’était naturel. Aussi naturel que de dire bonjour. Mais le lui dire de vive voix aurait déclenché trop de réaction en moi.

J’avais l’impression quesca voix me disais je ne veux plus jamais te voir plutôt que ce qu’elle m’avait réellement dit. Je ne ressentais pas que de la peine à ce moment là mais aussi un peu de colère. Elle m’avait jeté d’un coup et elle ne se doutait pas que je reviendrais. Je ne la comprenais plus. Était ce vraiment là fille que j’avais aimé ? J’avais du mal à le croire. J’y avais souvent pensé. La Raphaël que j’ai aimé ne m’aurait pas quitté, la femme que j’ai demandée en mariage ne m’aurait pas aussi distinctement fait comprendre qu’elle voulait que je parte. J’essayais de reprendre mes esprits, de me dire qu’elle était la même fille mais je n’y arrivais pas.

Pourquoi ? Pourquoi ne puis-je pas rester ici et essayer de savoir pourquoi la femme que j’aime m’a quitté brutalement sans aucune explication ?

Dans ma voix on pouvait ressentir de la colère. Je ne parlais pas fort, personne ne m’avais entendu. Je gardai le silence quelques secondes. Je réfléchissais à ce que j’avais dis. Je me sentis ridicule. C’était ridicule d’espérer. Ce que j’avais dit n’avais aucun sens, je n’aurais jamais de reponse, je l’avais bien entendu dans le son de sa voix. J’étais dégouter de tout, de toute notre histoire, de ce qu’on avait eu ensemble, j’étais dégouté de ce qu’elle était devenue.

Oublie ! Je suis un idiot.

Je pris mon bic et je barrais tout ce que j’avais écrit. J’arrachais la page et la mis en boule dans mon sac. Je rangeais tout mes affaires. Même mon voisin se retourna pour savoir ce que je faisais. Pourtant il avait tout l’air du garçon qui ne fait attention à rien d’autre qu’au prof dans les cours. Je ne l’avais toujours pas regardé, je savais que si je le faisais, je n’aurais plus envie de partir et je lui pardonnerais tout.

Electrisé ! Il n’y avait pas d’autre moyen d’expliquer ce que j’ai ressenti quand sa main a attrapé la mienne. Je me suis figé dans mon élan. Elle avait trouvé la seule façon de me faire rester car, c’était ce qu’elle voulait que je reste. J’avais du aussi la regarder. Je regardais son visage dur mais aussi emplis d’un désir. Je ne comprenais pas ce brusque changement de comportement. Je ne bougeais plus du tout, j’étais dans mes pensé, je réfléchissais à du mille à l’heure pour savoir ce que je faisais. Mais bon quelqu’un interrompu mes pensés. Je n’avais pas remarqué que tout le monde et même le professeur nous regardait jusqu’au moment où j’entendis le « Hum hum » d’un professeur qui perd sa patience. Il fallait que je reste à présent, je m’étais ben fait remarquer, je n’allais pas non plus sortir de la classe en bousculant tout le monde.

Excuser nous professeur, Raphaël voulait juste me faire remarquer que j’allais jeter la mauvaise feuille de cours, elle voulait m’empêcher de faire une bêtise.

Mon excuse était totalement trouvée sur le coup. Je ne parlais pas clairement et bégayais un peu. Mon excuse n’était pas très plausible, on ne pouvait pas aller jeter un papier en plein milieu du cours. Il fallait attendre la fin. Le prof le savait très bien et me le fit remarquer. Je me redressai pour parler face à la prof. J’essayais de prendre un air sur de soi qu’on demande quand on rentre à l’université. Elle comprit tout de suite et me laissa. « Ca ira comme ca monsieur… ? » Elle me demandait mon nom, elle comprendrait très bien que je ne faisais pas partie du cours.Il suffisait de consulter la liste des personnes inscrite à son cours. Mais je n’allais pas non plus en inventé un. D’un ton serein, je lui répondis.

Harisson, Caleb Harisson

Elle vérifia sa liste puis me regardais avec un air étrange. Avant de reprendre son cours, elle me convia à venir la voir à la fin de celui-ci. Je ne me préoccupai pas tout de suite de savoir quoi lui répondre, ce qui n’arrêterait pas d’aller et de venir dans ma tête était le « ne pars pas » qu’avait prononcé Raphael. Je m’assis, repris mon bloc de feuille et attendis que l’attention du prof soit attiré par autre chose que moi pour répondre à Raphaël.

Pourquoi se changement de comportement ? Je croyais que tu ne voulais plus me voir ! J’ai été bête de venir ici.

Mon ton était toujours un peu brusque, je ne comprenais pas où elle voulait me mener, et je détestais ne pas savoir le but des choses. J’attendais aussi qu’elle me contredise. Je ne savais pas si c’était ce qu’elle pensait. J’avais arrêté de la regarder quand le prof m’avait interrompu et je n’avais toujours pas reposé mon regard sur elle.

Un regard, la seule chose que je ne pouvais pas lui adressé. Mais je sentais qu’elle le voulait. Je ne pouvais pas, je ne pouvais pas voir ce visage que j’avais tant de fois embrassé, où j’avais séché des larmes qu’elles soient de joie ou peine et me dire qu’il n’était pas mien. En soi ce n’était pas une torture mais je souffrirais de ne plus le voir si cette entrevue finissait mal. Enfin, ca va être dur d’être plus mal. Je ne sais pas ce que je ferais si elle me jetait à nouveau, si elle ne voulait plus me voir et surtout qu’elle me disait qu’elle n’avait plus de sentiments pour moi et qu’elle avait refait sa vie. Mais bizarrement ce qu’elle répondit me dérangeait encore plus. Parce qu’avec ce que venait de dire, je repartais sans nouveauté, sans espoir. Je me posais même plus de questions à propos de nous deux si c’était possible. Je ne savais pourquoi elle était partie. Je ne pense pas avoir fait de conneries assez grosses pour qu’elle parte comme ca. Je n’avais pas non plus de cadavre dans mon placard. Elle savait depuis bien longtemps mon passé, la drogue et tout ca.

Elle ne me dit pas clairement qu’elle m’aimait encore mais elle ne m’a pas dit non plus qu’elle ne m’aimait plus. Je trouvais cette situation trop compliqué pour moi. J’avais entièrement arrêté d’écrire ou même d’écouter, j’ai eu de la chance que la prof ne m’interroge pas. Je regardais toujours le tableau vert. Je ne distinguais pas ce qui était écrit en blanc. Entre nous deux c’était le silence. Je ne savais pas quoi lui dire. Je battis quelques fois des paupières les larmes aux yeux. Depuis qu’elle était parie, un rien me faisais pleurer, on aurait dit une femme. J’avais du mal à penser, du mal à réfléchir et parfois même du mal à respirer. Je n’avais plus était asmatique depuis mes 10 ans. Mais parfois ca revenait, enfin pas aujourd’hui. Je me concentrais sur nous deux.

Qu’est ce que tu ne peux pas me dire ? Qu’est ce que notre amour n’aurait pas pu supporter ?

Il y avait une certaine détresse dans ce que je venais de dire et aussi une grande partie d’interrogation. Après avoir dit ca, je la regardais. Dans mon regard elle pouvait comprendre tout mon désarroi. Sa main était toujours posée sur la mienne, je l’attrapais et liait mes doigts au siens. Je ne savais pas vraiment quoi faire d’autre. Au moins si elle me rejetait je le saurais tout de suite.

Je regardais le prof d’un air absent, je ne suivais pas entièrement le cours. J’avais tout simplement du mal à me concentré. Je n’arrivais pas à penser à autre chose qu’aux dernières phrases de Raphaël et d’oublier sa présence à coté de moi. Je n’avais pas oublié son regard sur lui, je tenais toujours sa main dans la mienne sans la lâcher. Je la regardais parfois furtivement sans qu’elle y fasse attention. Elle était belle elle l’avait toujours été et j’en étais raide dingue. J’attendais avec impatience la fin du cours pour qu’elle m’explique. La sonnerie retentit enfin dans la pièce et dans tout le bâtiment. J’allais pouvoir savoir mais avant je devais passer près de la prof qui n’avait pas oublié que nous devions avoir une petite discutions. J’étais bien sur impatient d’écouter les explications de Raphaël, je devais quand même y aller. J’avais peur qu’elle ne parte pendant que je discutais. Je rassemblais mes affaires assez rapidement, plus vite qu’elle et resta tout le temps avec elle. Je lui pris la main, j’avais l’impression d’être revenu son petit ami même si toujours autant de question me trottait dans la tête. Je trouvais une excuse farfelue pour expliquer au prof ma présence. Elle n’était pas bête et elle voyait bien que c’était pour la jeune femme qui m’accompagnait mais elle ne dit rien. Elle me demanda juste si je reviendrais à nouveau. Je lui répondis que ca dépendait de mon horaire. Je ne savais pas si je reviendrais, tout dépendait de Raphaël. Tout dépendait de notre relation, je savais en tout cas, si j’avais besoin de lui parler où je pourrais la trouver.

En parlant d’elle, j’allais enfin savoir la raison pour laquelle elle était partie. J’espérais vraiment savoir ce qu’elle avait à dire. Je savais qu’elle avait une bonne raison, je la connaissais assez, j’avais seulement du mal à comprendre pourquoi elle ne me l’avait pas dit. Je sorti dans le couloire. Je savais qu’elle ne voulait pas le dire devant tout le monde. Je ne savais pas vraiment où aller et surtout je voulais que ce soit un endroit où elle se sent bien. Je la regardais, j’avais toujours sa main dans la sienne, elle n’avait pratiquement rien dit. Je lâchai sa main, j’avais l’impression de lui refaire confiance. Je n’avais pas oublié qu’elle m’avait laissé, elle était capable de le refaire à tout moment, mais je ne voulais pas la forcé à rester là.

Ou va-t-on maintenant ? Dis-moi un endroit où te sent bien !

Nous étions encore devant la porte et je fus secoué par la prof qui sortait de la classe. Je me bougeai pour qu’elle puisse passer. Je me remis à la place mais je pensai directement qu’on pourrait aller dans la classe puisque la prof avait laissé la classe ouverte. Je ne lui fis pas part e mes idées attendant qu’elle trouve l’endroit idéale pour elle.

Je la regardais, maintenant que j’avais posé mon regard sur elle je ne pouvais plus m’en détacher. Ses cheveux blonds, ses cheveux que j’avais suivit jusque dans la classe qui se trouvait dans mon dos, tombait sur ses épaules. Ils bouclaient légèrement. Elle ne les lissait que très rarement, elle était de toute façon jolie au naturel. Elle restait silencieuse et ses gestes n’étaient pas très nombreux. Elle n’avait aucune idée d’où elle pourrait aller. Moi je ne voulais ni l’emmener dans un lieu trop intime mais pas un lieu trop bondé. Il ne lui aurait jamais proposé sa chambre, pas à cause de Sookie, celle-ci, aurait compris, elle nous aurait laissé. Sookie est tellement compréhensive bien que je ne lui ai presque jamais parlé de Raphaël je suis sur qu’elle comprendrait directement. En lui demandant d’aller dans cette pièce, j’aurais eu l’impression de lui demandé de directement passé au lit, ce que je ne voulais absolument pas. Je ne lui demanderais pas non plus pour aller dans sa chambre, c’était son endroit, je n’y avais, à son avis, pas encore le droit.

Je voulais juste être tranquille, au calme avec elle. Je voulais qu’elle soit en confiance. Et le seul endroit où nous pouvions aller sans traverser tout l’université était la pièce derrière moi. Je ne touchais plus Raphaël puisque j’avais lâché sa main. Sa peau me manquait déjà. Je savais que je ne devais rien faire de prématuré. Je me contentais de la regarder. Si on nous regardait attentivement on voyait deux personnes qui se regardaient. Je n’avais pas encore répondu. Et il faudrait combler assez vite le silence installé entre nous deux.

La porte de la salle n’est pas fermée, ce serait un lieu assez calme sans personne.

Je repris sa main pour l’emmener dans la salle avant même qu’elle ne répond. J’ouvris la porte et descendis quelques marches avec elle. La porte se referma d’elle-même. Je me retournais sur elle. Maintenant qu’on était seul, j’ai une envie incroyable de l’embrasser. Mais je me retiens. Je savais que si un baiser venait avant même que l’explication vienne, je lui pardonnerais directement et ne chercherais pas le pourquoi du comment. C’est ce que j’étais venu chercher en premier lieu. Je ne venais pas la reprendre en premier temps. E voulais jusque des explications, après on pourrait voir. Bien qu’en la regardant, je sais que je ne pourrais résister. Je sais aussi que si elle me revoyait en Californie, je serais très mal mais j’aurais essayé.

Le lieu n'avait finalement guère d'importance sur laes conséquences de la discution. En fait, tant qu'ils étaient seuls, c'était parfait, après, peu importe. Alors la salle de classe comme le lui incitait Caleb, étant donné que celle-ci venait de se vider complètement, était un lieu comme un autre, sans trop de risques, et donc adéquat pour être un peu tranquille et parler. Elle se laissa entraîner donc quand le garçon lui prit de nouveau la main pour la faire entrer dans la salle, elle baissa légèrement la tête en lâchant sa main et alla se mettre sur une des tables de la salle en croisant les chambres. Raphy' releva la tête pour le regarder de nouveau, bien obligée de lui parler et de tout lui avouer désormais. Elle ne savait à vrai dire pas par où commencer, tout était confus dans son esprit et elle réfléchissait encore à comment aborder le sujet. La jeune femme descendit finalement de la table et retourna près du garçon, reprenant sa main dans la sienne, et le regardant dans les yeux. Elle avait également envie de l'embrasser, mais n'osait pas, et puis la priorité était à la parole, non au reste.

" Je crois que je te dois des explications, maintenant qu'on peut parler librement sans être interrompus.. Mais je ne sais pas par où commencer Caleb.. Je t'en aurais déjà parlé bien avant si ce n'était pas aussi douloureux alors.. Mais dans la mesure où j'ai pu le dire à mon meilleur ami, c'est normal que tu le sâches toi aussi.. J'étais sortie un soir avec des amies dans les rues de Los Angeles, on s'était bien amusées je dois dire, mais je ne m'attendais absolument pas ce qui allait suivre.. On venait de se quitter et je rentrais donc seule, mais au même moment, je fus une.. Très mauvaise rencontre.. "

Raphaël s'arrêta de parler. Non, décrire l'acte lui même, enfin ce qu'il avait tout d'abord essayé puis réussi à faire était trop difficile! Elle ne pouvait pas, c'était tout simplement impossible de prononcer le mot en lui même. Raphaël relâcha une nouvelle fois sa main puis se retourna, se mettant dos à lui en croisant les bras, l'envie de pleurer étant bien trop forte, elle allait sans doute succomber très bientôt, et le ferait. Peu à peu, un silence s'installa, silence pesant, énervant même. Elle se demandait si Caleb pouvait à peu près s'imaginer la suite, il n'avait vraiment aucun détail, ne sachant même pas qui était cette mauvaise rencontre, fille ou garçon, mais en réfléchissant un peu, ça pouvait parraitre évident.

Raphael avait la bougeotte, enfin je dirais plutôt qu’elle ne savait pas où se mettre, qu’elle n’était pas à l’aise. Je détestais qu’elle soit comme ca, je détestais qu’elle soit mal dans sa peau. J’aurais voulut faire quelque chose mais je n’en avais as la possibilité, je ne savais pas quel mal la rongeait. Car ca la rongeait. Elle alla s’asseoir puis revient vers moi. J’étais resté à quelques marches de la porte. Je n’avais pas beaucoup bougé, je ne faisais que la suivre des yeux. J’avais voulut aller m’asseoir près d’elle mais elle était déjà revenue près de moi. Elle me prit les mains, je sus que j’allais enfin découvrir la raison de cette fuite si soudaine. Une tension palpable c’était installer. Une tension dérangeante, je ne l’aimais pas. J’avais fini moi-même par être tout tendu. Il fallait qu’elle parle, maintenant. Et elle le fit. Je ne l’interrompis pas, je ne voulais pas qu’elle perte l’élan qu’elle avait pris. E savais que c’était dur pour elle d’en parler. Je sus aussi que je n’étais pas la première personne à qui elle en avait parlé mais je m’e fichait un peu. Elle ne l’avait dit qu’à son meilleur ami. Ce devait être vraiment dur que pendant tout ce temps, elle ne l’ai dit qu’à une personne. Je n’avais surement pas encore réalisé. J’allais réaliser l’envergure du drame qui nous avait séparés. Ce me fit un choc et en même temps je n’arrivais pas à me dire que ce pouvait être vrai. J’étais totalement désemparé, j’étais figé sur place. Je ne respirais plus normalement, ma bouche s’ouvrit mais aucun son ne sorti. Elle s’était retournée, je voyais son dos recourbé. Elle se renfermait sur elle-même. Je ne savais pas ce que je dois faire. Dans le manuel du parfait petit ami, il n’y avait pas d’explication de « comment faire quand votre petite amie c’est fait agressé ? » En réalité, je ne savais pas vraiment jusque où l’agresseur avait été. En réalité, elle n’avait même pas prononcé le verbe agressé mais c’était la seul chose qui avait pu arriver. Elle ne se serait pas mise dans un état pareil pour un vol de sac à main. Le silence c’était installé, pesant contre nos deux corps. Je tendis enfin ma main vers son dos mais je ne fis que l’effleurer, je ne savais pas comment réagir. Je voulais savoir jusque où avait été cette histoire.

Raphaël, tu.. tu t’es faite… tu t’es faite… violée ?

Je me sentis horrible de lui faire revivre ca. Je n’aurais jamais du lui demander ca, j’aurais du accepter qu’elle soit partir. Je suis sur qu’avec mon retour, elle avait tout revécu. Je ne la touchais pas. La prendre dans mes bras me semblait déplacé.

Désolé

Je ne savais pas quoi faire, partir et la laisser là, j’en étais incapable pourtant je n’avais pas l’impression d’être l’homme qui devait être là. J’avais l’impression d’être un intrus dans sa vie. Moi avec qui elle l’avait partagé, je m’en sentais exclu à cause de cette mauvaise rencontre. J’étais à nouveau figé derrière elle. Figé par mon incertitude.

Alors il avait vu juste, Raphaël n'avait pas vraiment donné de détails sur la fin de l'histoire puisque ça lui était totalement impossible et qu'elle ne tiendrait pas dans ce cas là. Difficile de retenir ses larmes, la jeune femme soupira, les bras croisés sur sa poitrine à attendre la réaction du garçon. Il était " désolé " paraitrait-il. Sur le coup, elle ne voyait pas vraiment pourquoi. En fait, il ne lui faisait pas tellement revivre tout cela, du moins, c'était son quotidient et bien qu'essayant d'oublier ça lui était impossible, donc il n'y était vraiment pour rien dans son malaise du moment. Lui ne bougeait pas, à vrai dire, la jeune femme savait qu'il aurait une telle réaction, l'avait un peu prévu mais ne savait pas quoi faire pour autant. Elle se contenta d'acquiescer à sa première question en faisant un signe de tête de bas en haut, et soupirant une nouvelle fois. Raphaël se retourna pour le regarder un instant, les larmes aux yeux toujours, elle les balaya d'un coup en se frottant les yeux, ça ne servait de toute façon plus à rien de pleurer désormais, c'était trop tard après tout.. Bien décidé à tout recommencer avec lui, du moins repartir de zéro si toutefois il en était capable et surtout s'il le désirait, elle fit un léger sourire bien que dans cette situation ce n'était pas spécialement le plus simple. Elle déposa sa main sur la joue de Caleb, soupira doucement ne le quittant du regard.

" Cet évènement appartient au passé maintenant Caleb.. Je ne veux plus avoir à y penser et je sais que de toute façon ça ne peut excuser mon départ.. J'aurais du rester près de toi, j'aurais pu essayer de faire comme si il ne c'était rien passé mais ça me semblait impossible. Tu crois que.. Que.. "

Raphaël ne termina sa phrase, en fait elle ne savait pas comment le dire. Elle voulait lui demander si c'était possible qu'ils recommencent là où ils s'en étaient arrêtés, savoir si oui ou non un avenir commun était finalement envisageable et par dessus tout, s'il l'aimait encore vraiment.. Elle avait des doutes en fait, ne savait même pas quoi ressentir en retour face à tout ça, c'était compliqué. Avec un peu d'hésitation, Raphaël alla se mettre dans les bras de Caleb, chose qu'elle avait eu envie de faire depuis qu'ils étaient seuls dans cette salle, bien que ne sachant pas si lui le désirait. Dans ses bras elle se sentait bien, alors pourquoi s'en priver.. Passant ses bras dans le dos du jeune homme, elle posa sa tête sur son torse et reprit finalement sa dernière phrase.

" Tu crois que ce serait possible qu'on recommence, tous les deux? .. Quand je pense que si je n'étais pas partit, je pourrais être ta femme.. Je regrette tout ça, tu sais.. "

Elle ne connaissait la réponse qu'il pouvait donner. Etant donné qu'il y avait plusieurs possibilités.. Raphaël ne l'obligerait à rien, s'il ne voulait pas, c'était son choix, tant pis. Cependant s'il disait oui, ce pouvait être une bonne chose. Même si Caleb devait se douter que ce ne serait pas pareil qu'avant, si c'était le cas. Plus distante mais pas moins amoureuse pour autant!

Je ne bougeais toujours pas, elle non plus. Elle avait juste fait un petit hochement de tête pour me donner raison. On l’avait bien violé. J’aurais voulut qu’elle me dise non, qu’elle me déteste d’y avoir pensé mais c’était la vérité. Je n’aurais jamais imaginé ca en arrivant ici. Je ne me serais jamais dit qu’on aurait pu lui faire du mal. Ai-je été bête à ce point de croire que rien ne pouvait arriver tant qu’on était ensemble ? Je le pense. La vérité était cent fois plus horrible que ce que j’aurais pu penser. Je la comprenais maintenant. Ce départ si précipiter, ce départ qui m’avait détruit, l’avais avant tout détruite. Comment ai-je pu être aussi égoïste ? Si je ne bougeais pas c’est à cause de l’horreur qui m’avait frappé. Je me rendais compte qu’en je n’avais pensé qu’à mon petit bonheur, qu’en réalité elle avait bien plus souffert. Je restais statique, le bouche un peu ouverte avant qu’elle se retourne. Elle avait les larmes aux yeux, come quand elle était partie mais ici, elle le fit partir du vers de la main. Je refermais la bouche et la regardait, je détestais la voir en pleure. Je détestais encore plus l’homme qui le faisait pleurer. Elle essaya de sourire, tant bien que mal. Si elle essayait de me montrer que tout allait bien c’était rater, je la connaissais, je connaissais ses vrais sourires et ceux qui étaient forcé. Nous nous regardions dans les yeux, ses yeux bleus étaient plus ternes que dans mes souvenirs. Elle posa une main sur ma joue. Sa main était douce sur ma peau, elle l’avait toujours été.

Je pensais qu’elle allait me parler de ce qui c’était passer, ce ne fut pas le cas. Elle ne fit que me dire que tout ca était fini, qu’il fallait avancer. Moi j’étais d’accord tant qu’elle était là. Mais je pensais que ce serait impossible. Aujourd’hui, nos avis divergeaient complètement. Elle ne disait jamais ce que je pensais qu’elle allait dire. Elle s’excusa. Pourquoi s’excusait-elle ? Si elle avait besoin de partir, elle avait raison de le faire. Les mois sans elle n’était plus si grave tant qu’elle s’était retrouvée. C’est vrai que j’aurais préféré affronter ca avec elle mais si elle ne le voyait pas comme ca, c’était son choix. J’aurais voulut dire quelque chose mais je ne savais pas vraiment comment l’exprimer. Et puis elle vint se loger dans mes bras. Je ne pouvais rien dire, j’en avais tellement envie. J’avais juste besoin de ca, de la retrouver près de moi, comme avant si je puis dire. Il y avait un sentiment de malaise qui me traversa un moment mais il se dissipa vite. Je ne m’étais plus sentit si bien depuis bien longtemps. Et ce qu’elle me dit après fut rajouté à mon petit bonheur. Bien qu’il fallait rester sérieux. Ce qu’elle me dit était important et allait peut être à nouveau nous réunirent. Je devais réfléchir. Si je me laissais aller dans mon élan je l’épouserais tout de suite, je savais ce que c’était de se marier à la hâte. Je m’en fichais du mariage, je voulais même bien dormir dans un autre lit si elle le voulait. Je voulais juste partager ma vie à nouveau avec elle.

Je sais que ce ne sera pas comme avant, rien ne sera comme avant. Tu n’oublieras jamais ce qu’il t’a fait. Mais Je t’aime, Je t’aime encore. Tu as toujours eu ma vie entre tes mains, tu peux en faire ce que tu veux, je ferais tout ce que tu veux. Si tu es près de moi

Je m’étais détaché d’elle et je la regardais à nouveau dans les yeux. Ma réponse n’était pas vraiment clair pour moi mais elle lui disait que je l’aimais toujours et c’est ce qui était le plus important. Je posai ma main sur sa joue comme elle l’avait fait. Ma main n’était aussi douce que ma sienne mais elle était tendre.

Si tu veux bien encore de moi, je serais la.

<< Mais je t'aime, je t'aime encore.. >>

A ces mots, Raphaël le regarda dans les yeux et en oublia presque tout le reste. Tout ce qu'ils avaient pu vivre avant, du moins les moments négatifs de leur relation - il y en avait eu comme dans tout couple -, le fait qu'ils se soient arrêtés.. Pour elle, ces mots voulaient dire beaucoup de choses, Rapha' était contente de les entendre puisque c'était de toute façon récriproque et il pouvait le deviner. Le regardant dans les yeux, elle posa sa main sur celle de Caleb que la jeune femme ôta de sa joue afin d'entrelâcer leurs doigts. Elle ne savait trop que répondre, cherchait même ses mots, bien que ce soit clair dans son cerveau, sa bouche ne semblait décidée à l'aider, et si elle parlait Raphaël bégaierait surement. Alors, des gestes seraient-ils dans cette situation bien plus parlants que des mots? Dans tous les cas, Raphy ne pourrait faire autrement, alors après une courte hésitation, lâcha sa main et passa ses bras autour de son cou puis déposa ses lèvres sur celles de Caleb dans un doux baiser.

Il y avait longtemps maintenant qu'ils ne s'étaient embrassés, et Raphaël devait bien avouer que ça lui avait énormément manqué. Elle ne pensait pas qu'il ne la repousse, mais après tout on ne sait jamais.. Assez rapidement, la jeune femme décolla ses lèvres de celles de Caleb et se recula légèrement en reprenant sa main dans la sienne. Elle baissa la tête.

" Je.. Désolée.. Mais je t'aime toujours, moi aussi.. J'ai besoin que tu sois près de moi Caleb, tu m'as bien trop manqué! Bien sûr que je veux encore de toi, ce serait plutôt à moi de te poser la question, puisque c'est moi qui t'ai laissé.. "

Elle replaça correctement une mèche blonde qui s'obstinait à vouloir se placer devant ses yeux avant de reposer son regard sur le jeune homme. Elle voulait une réponse concrète, est-ce qu'ils reprenait tout, ou non? Certes Caleb lui avait répondu mais Raphaël préférait en être sûre, après tout. Elle relâcha sa main et croisa les bras sur sa poitrine.

" Alors hmm.. Est-ce que c'est un oui, ou non? .. "

Un baiser, un doux et simple baiser. Ca faisait longtemps trop longtemps et je du résister pour ne pas en redemander. Comment dire non après un baiser pareil ? Jamais personne ne m’avait embrassé comme elle le faisait. Ce que je ressentais pendant le baiser n’était pas comparable. C’était tellement bien. L’effet que ca me faisait c’était ouah ! Pour moi le baiser était bien trop court. Mais je me retins. J’avais du mal mais je ne souris pas, je restai sérieux. Mais mon cœur battait a du 100 à l’heure. J’avais l’impression qu’il allait exploser. J’étais surement rouge, j’étais quand même un peu timide et je ne savais pas pourquoi ressentir tout ses sentiments me gênait un peu. Elle garda ma main dans la sienne, je ne voulais pas qu’elle se détache de moi directement. J’espérais que ce n’était pas la dernière fois que je la gardais contre moi. Vu ce qui se disait, ce serait le premier baiser d’une longue liste d’autre.

Elle semblait gênée de ce qu’elle avait fait. Il ne fallait pas, c’était bien plus fort que des mots, bien plus fort que n’importe quel phrase. A part une bien sur qu’elle me dit juste après. « Mais je t'aime toujours, moi aussi... ». C’est tout ce qu’il fallait me dire. Tous mes espoirs se réalisaient. J’étais heureux, vraiment heureux, à ce moment là, je compris ce que c’était réellement le bonheur. C’était ce moment, ce magnifique moment. Il manquait plus qu’un sourire mais elle semblait être désolé et s’en vouloir. Je ne voulais pas d’une relation avec tout le temps des pardons. Je voulais qu’on retrouve cette relation qu’on avait avant ici, à New York.

Elle me lâcha, elle prit son air sérieux. Elle semblait vraiment vouloir une réponse, une vraie réponse, sans trop d’explication. Sa main ne touchait plus la mienne. Maintenant, elle semblait loin et inaccessible. J’avais l’impression d’être une petite fille au soir de noël devant une vitrine ou se trouvait la poupée qu’elle voulait tant. J’avais ma condition, une petite condition.

« C’est un oui, bien sur. Ce ne sera jamais un non à cette question. Mais pourras-tu un jour arrêter de t’excuser. Je ne t’en veux pas ! Je comprends. Je ne te demande pas d’oublier, juste de ne pas t’excuser tout le temps. »

Il avait désormais clairement répondu oui à sa question, et Raphaël en était heureuse. Cependant, il eu tout de même un reproche à lui faire, le fait qu'elle s'excuse sans cesse à propos de tout ça mais pour Rapha', c'était d'une normalité.. Elle l'avait tellement fait souffrir que la demoiselle avait besoin de s'excuser, savoir que désormais elle était pardonnée, c'était important. Elle l'avait embrassé et ça lui avait manqué, le fait de retrouver ses lèvres la rendait tout simplement heureuse. Après tout, on ne sait jamais si le baiser qu'on échange est le dernier, ou s'il sera suivit de tas d'autres, ainsi que des sourires, de belles paroles.. Pour eux, c'était plutôt le début d'une nouvelle histoire, du moins il reprenait de zéro ensemble, en espérant que ça marche plus longtemps que la fois précédente, qu'ils se marient peut-être un jour finalement, et que ça dure cette fois.

C'est gentil de me laisser à nouveau ma chance Caleb, j'en ferais bon usage, je te le promets.. Et, d'accord.. Du moins je vais essayer de changer ce point là, maintenant que je sais que tu me l'as pardonné, je pense que c'est faisable.. Je sais au moins désormais que je peux te dire que je t'aime plus que tout sans avoir peur que tu ne me rejettes..

Elle lui sourit légèrement, le regarde dans les yeux puis reprend la main du garçon dans la sienne. Raphaël l'embrassa une seconde fois puis se remit dans ses bras en souriant grandement, il y avait d'ailleurs bien longtemps qu'elle n'avait eu ce sourire, et c'était grâce à lui qu'elle le retrouvait aujourd'hui. Maintenant, la jeune femme ne le désirait plus que pour elle, voulait rattraper tout ce temps inutilement perdu entre eux-deux bien que ça ne serait jamais exactement comme avant, lui montrer que ses sentiments ne s'étaient pas effacés depuis tout ce temps. Elle l'embrasse ensuite sur la joue.

Je me disais, que si tu n'avais rien de prévu pour le reste de la journée.. Que nous pourrions peut-être rester tous les deux, comme au bon vieux temps, qu'est-ce que tu en dis? Ce n'est pas que cette salle de classe m'énerve légèrement mais je crois que ça ne va pas tarder à me lasser!

Elle souriait. Ca faisait tellement de bien de la voir comme ca, heureuse. Je savais que c’était grâce à ce oui mais comment lui dire non. Je ne pouvais pas, je me serais détruit une deuxième fois. Tout le monde à le droit à une deuxième chance, elle comme moi. Je ne voulais plus jamais la quitter même pour une heure. Je ne rattraperais jamais tout ce temps perdu mais je veux passer tout le temps qu’il reste avec elle. Peut être se marier. Mes envies avec elle revenait. Sa voix était douce surtout quand elle disait qu’elle m’aimait. Elle me promit d’arrêter de s’excuser. Enfaite, elle pourrait s’excuser tout le temps tant qu’elle reste près de moi. Mais bon, c’est du temps perdu. On pourrait se raconter tout ce qu’on à fait pendant ce temps. Bien que je crois que j’oublierais d’expliquer la partie qui concerne Las Vegas. Il faudra que je lui en parle mais pas maintenant. Ce n’était pas important et puis personne ne le sait. Elle ne le saurait jamais d’une autre personne que de moi.

Elle m’embrassa à nouveau. Moi, je n’étais jamais contre un baiser. Elle pouvait en faire tant qu’elle voulait. Cette fois-ci encore je le trouvai trop court mais à présent je savais que ce n’était pas le dernier. Il y en aurait tellement d’autre. J’en étais sur à présent. Elle se plaça dans mes bras. Je la serrai contre moi. Je sentais la chaleur émanant de son corps. J’aurais pu rester des millions d’années. On était de la même grandeur, je posai ma tête sur son épaule après avoir pose un baiser dans ses cheveux. Il se passa quelques minutes, quelques minutes de bonheur avant qu’elle embrasse ma joue et qu’elle me propose de sortir de cette classe. C’est vrai que nous y étions depuis un long moment et qu’elle ne me plaisait pas mais sur le moment, je n’avais trouvé qu’ici. A présent, on avait tout la journée pour se retrouvé. Je passai une main sur son visage avec un beau sourire. Je la fis glisser le long de son bras pour attraper sa main.

C’est vrai que la classe, ce n’était pas vraiment une bonne idée. J’adorerais réellement passer toute la journée avec toi. Maintenant que je t’ai retrouvé, je ne vais pas te lâcher comme ca. Tout le temps qu’il me sera possible de te consacrer, je le passerais avec toi.

Je m’avançai vers la porte pour s’en aller et passer une belle journée. Elle m’accompagnait. Ma main tenait toujours la sienne et je ne comptais pas la lâcher de si tôt.