Puisque je suis un homme occupé, je profite de mes quelques jours de congé pour pouvoir voir les gens que j'aime le plus, mes parents, mes amis, etc. Ma vie est occupée avec une multitude de projets de télévision et de cinéma. Je suis tout de même chanceux d'avoir encore du travail, car bien des acteurs qui étaient populaires dans leur enfance ont sombré dans l'oubli. Je ne veux pas sombrer dans l'oubli, car je crois que j'ai beaucoup à prouver encore.

Aujourd'hui, je décide de venir me cultiver un peu plus sur l'un des sujets qui me passionne le plus, la Deuxième Guerre Mondiale. Je ne sais pas pourquoi, mais cela me passionne énormément. Nous avons tous nos passions dans la vie et je ne suis pas plus cave que l'autre qui trip sur la musique gothique.

Marchant dans les rangées de la bibliothèque, je regarde les différents livres quand je regarde entre deux tablettes pour Raphaël de l'autre côté. Je souris et je dis :

B R I A N : Hey...

La bibliothèque était l'un des endroits favoris de la demoiselle, là au moins elle serait seule ét personne ne viendrait la déranger puisque les gens étaient là pour étudier. En ce moment, de toute façon, Raphaël ne voulait pas voir grand monde, si ce n'est Preston peut-être.. Elle était assez nostalgique du passé ces derniers temps, repensant à Los Angeles mais pas que aux côtés négatifs. Raphaël ne désirait plus avoir cette peur qui la hânte, mais c'était tellement difficile de passer à côté..

Elle cherchait dans les rayons, rien de bien précis ne connaissant même pas la raison de sa présence ici, le calme peut-être. En prenant un livre, Raphaël remarque la présence d'un garçon de l'autre côté qui la regarde, elle baisse la tête quand il la salu. Bien décidé à changer, elle relève la tête avec un sourire bien que ne le pensant pas tellement.

" Salut.. "

Lorsqu'elle me fait ce magnifique sourire, je sens un peu comme le monde arrêter autour de lui comme si ce sourire pouvait m'hypnotiser. Elle est si belle, elle est si jolie avec ses grands yeux, ses lèvres parfaites et son corps de rêve. Malgré que je la trouve mignonne, c'est ma cousine que j'aime réellement Je souris à Raphael et j'enlève trois livres de la tablette pour pouvoir la regarder comme il faut.
B R I A N : Ça va? Tu es encore plus jolie que la dernière fois.
Je sais, je la complimente souvent, mais c'est parce qu'elle est unique et magnifique. J'aimerais bien la serrer dans mes bras et tenter de comprendre son comportement, mais ce n'est pas ce qu'il y a de plus facile.
B R I A N : Que fais-tu ici?

Raphaël n'appréciait gère la compagnie des hommes, ét ce n'était pas nouveau ça. Malgré cela, elle tentait aujourd'hui de faire des efforts, sinon ne s'en sortirait jamais dans la vie, bien obligée à les côtoyer tous les jours. Alors faire un effort avec Brian en ce jour-ci, serait déjà un bel exploit, ne serait-ce que le sourire qu'elle arborait à ce moment ci. C'était rare pour la demoiselle de sourire devant un garçon, les seuls à bénéficier de ce droit à ce jour devaient être Siley, ce garçon protecteur auquel elle était très attachée, ét Preston qui connaissait son secret désormais, elle avait confiance en lui, du moins, plus le temps passait, ét plus la confiance grandissait.
Elle prit un des livres pour pouvoir le regarder, puis croisa les bras. Ce qu'elle faisait ici? N'était-ce pas logique? On allait dans une bibliothèque pour lire, étudier, après il est vrai que certains y venaient pour parler un peu. Elle haussa légèrement les épaules, ét en même temps rougit un peu à son compliment, Brian la trouvait jolie..

" Mer.. Merci.. Eh bien je ne sais pas trop ce que je fais ici, je crois que je voulais m'occuper.. Et toi? Je dois dire que tu n'es pas mal non plus, en fait.. "

Retrouve peu à peu sa couleur de peau naturelle, repose le livre ét se dirige vers le jeune homme en passant la rangée par le côté.

La belle ne sait-elle pas encore qu'agir comme elle le fait ne fait qu'émoustiller les hommes? Les femmes indépendantes ont toujours eu la côte chez les hommes et la belle Raphaël ne semble pas le réaliser. Je ne sais pas ce qu'elle a vécu dans son passé, alors je ne peux pas me dire que je vais arrêter de lui faire la cour. J'aime bien cette jeune femme et j'aimerais bien apprendre à la connaître davantage, mais ce n'est pas quelque chose de simple. Elle n'est pas très très bavarde et c'est probablement cela qui la rend mystérieuse.
B R I A N : Une femme qui se cultive c'est si beau.
Un sourire aux lèvres, je la regarde faire le tour pour venir me rejoindre dans ma rangée de livres. Je range les trois livres que j'ai pris sur l'étagère et lorsqu'elle se pointe devant moi, je ne peux m'empêcher de sourire.
B R I A N : Merci. Moi? Je ne sais pas, je suis venu ici dans le but de trouver des livres sur la Deuxième Guerre mondiale, mais il ne semble pas avoir des livres très intéressant. Soit je les ai déjà, soit c'est des vieux livres qui datent des années 60.

Raphaël était décidemment trop gentille pour dire à un garçon tel que Brian de dégager, ét de la laisser tranquille. Elle ne pouvait pas non plus hausser le ton avec ceux-ci, pas par peur qu'ils le prennent mal, juste étant habituellement calme, ét puis sa compagnie n'était pas si dérangeante que ça finalement.. Mis à part ce qui la poussait à être sans cesse distante avec les hommes, il ne semblait pas bien méchant, lui. Elle l'écouta attentivement, concentrée sur ce qu'il disait, du moins presque totalement. Passioné par la deuxième guerre mondiale? La jeune femme réfléchit un instant, pensant avoir vu un livre sur celle-ci trainé quelque part par là, sans doute quelqu'un qui l'avait mal rangé. Elle lui fit signe d'attendre ét retourna dans le rayon qu'elle venait de quitté, puis chercha un moment. Raphy trouva ce fameux livre qu'elle pris en sa possession, retournant vers Brian, en souriant très légèrement. La jeune femme lui tendit le livre.

" Hmm tiens.. J'ai trouve ce livre tout à l'heure ét.. Peut-être qu'il t'irait, après je n'en sais rien, je ne suis pas une experte.. "

Raphaël prit un livre au hasard ét alla s'asseoir à une des tables de la bibliothèque, rougissant légèrement ét ouvrit le livre. Elle tenta quelques minutes de se concentrer sur les écritures mais non, ça ne marchait pas. Il faut croire que Brian occupait ses pensées en ce moment ci. Elle reposa alors péniblement le livre sur la table, puis se retourna vers Brian ét sans comprendre pourquoi, lui demanda:

" Tu viens t'asseoir? "

La belle aurait-elle les mêmes goûts que moi? Ce serait juste la femme parfaite advenant qu'elle s'intéresse aux mêmes choses que moi. J'ai connu beaucoup de femmes dans ma vie, mais aucune d'elles avaient les mêmes intérêts que moi. Il est vrai aussi que je suis toujours sorti avec des femmes ultra canon du style "playmate". Ce n'est pas un préjugé, mais ce genre de femmes ne sont pas très très intéressantes. Elles ont peut-être des corps de rêve, mais elles n'ont parfois rien entre les deux oreilles. Je ne cherche pas une femme qui a peur de se briser un ongle en faisant la lessive, je cherche une femme forte, une femme solide, une femme qui n'a pas peur de paraitre conne devant les autres...
B R I A N : Wow, merci, il a l'air intéressant!
Dis-je uniquement en voyant la belle page couverture. Les gens ont tendance à juger uniquement avec l'apparence et c'est bien ce que je fais avec ce livre. Il a une belle page couverture colorée, alors ça doit certainement être un bon livre. Je le feuillette donc un peu quand je vois l'une des plus belles femmes, Raphaël, se rend à une table avec un livre dans les mains. Je l'observe tout simplement sans oser approcher par peur de la déranger. C'est lorsqu'elle me dit de venir m'asseoir à ses côtés que je m'y rends. Je tire délicatement la chaise vers moi et je m'assieds doucement.
B R I A N : C'est quoi ton livre?

Raphaël ne s'intéressait pas spécialement à la deuxième guerre mondiale, enfin ça n'avait jamais été un de ses grands sujets de conversation, la musique l'interessant bien plus que n'importe quel cours d'histoire qu'elle aurait pu avoir de l'école primaire au lycée. Bien entendu, elle n'était pas le genre de fille sans cerveau qui ne se préoccupait que de la beauté, et donc superficielle, mais elle avait ses propres passions. Ceci dit, cela ne la dérangerait pas d'en connaitre un peu plus, aimant apprendre. Le livre que Raphaël venait de lui donner semblait bien intéresser Brian, à moins que ce ne soit que par politesse.. Rapha fit un léger sourire en l'entendant, et en le voyant admirer tout d'abord la couverture. En effet, on choisit un livre bien souvent par la beauté de celle-ci, histoire de se donner un avant-goût de ce qu'on allait lire, et si le livre était susceptible ou non de nous plaire.

" Tant mieux s'il te convient, j'en suis ravie! "

Impressionnant de voir à quel point elle pouvait être normale en ce moment si. Elle ne connaissait pas beaucoup Brian, avait peur comme avec tous les autres hommes, mais ne désirait finalement plus leur faire ce plaisir. Raphaël le convia à venir s'asseoir à ses côtés, ce qu'il fit sans plus attendre en prenant une des autres chaises autour de la table. Il lui demanda quel était le livre qu'elle avait pris, Raphaël soupira, regardant deux secondes la couverture puis lui tendant.

" Je ne savais pas trop quoi prendre alors j'ai pris celui qui me passait sous la main.. Mais je n'arrive pas à me concentrer dessus.. "

En lui tendant le livre elle effleura sa main et rigola nerveusement, reculant légèrement sa chaise. Il fallait croire en fin de compte que la peur battait tout le reste, malheureusement.

Je ne suis pas un très grand amateur de lecture, car les seules fois où je ris c'est quand le sujet m'intéresse vraiment. Je ne suis pas du genre à lire des romans. Il faut que ce soit des biographies ou des sujets vraies, des faits vécus. M'asseoir et lire une histoire inventée ce n'est pas tellement ce qui me plait le plus. Nous avons chacun nos passions, chacun nos désirs et c'est ce qui fait la beauté des choses. Si les gens devaient tous être pareil, qu'est-ce que serait la vie? Nous nous battrions pour les mêmes buts, les mêmes objectifs et il n'y aurait pas de diversité.

Assis aux côtés de Raphaël, je la regarde longuement et lorsque je sens sa main venir frôler la mienne, j'ai juste envie de lui retenir avec mes doigts, mais je ne le fais pas, car je n'ai pas de raison pour le faire. Un sourire aux lèvres, je regarde regarde le livre qu'elle a pris. La couverture est belle, mais le titre laisse à désirer.

B R I A N : Découvrez votre deuxième vie... Je ne crois pas en la vie après la mort. Toi, tu y crois?

C'est une question comme une autre, non?! Pourquoi pas ne pas lui poser?! J'ai bien le droit de savoir ce qu'elle en pense de la vie après la mort. Moi, je me dis que lorsqu'on meurt c'est pour toujours et non pour revenir à la vie dans le corps d'une autre personne.

B R I A N : Tu sais moi, mes parents sont morts quand j'étais jeune et je n'ai jamais cru les retrouver en une autre personne.

Raphaël ne pu s'empêcher de laisser échapper un léger rire quand il lui demanda, si elle elle y croyait, à ses histoires de vie après la mort. Non, bien sûr que non. Après, nous avons tous nos croyances, les enfants croient au père noël, les adultes ont des croyances un peu plus poussées mais pas moins absurdes. Malgré cela, vivre avec ces convictions, à savoir: " Je ne crois que ce que je vois ", n'était pas forcement la meilleure des choses. Une part de nous, nous pousse à croire en certaines choses, par exemple qu'une amitié est faite pour durer éternellement alors que rien ne le prouve.. Elle souriait très légèrement, mais le perdit en entendant sa dernière phrase, il disait ça sans retenue, vraiment.. Ca devait pourtant lui faire du mal même s'il ne le laissait pas percevoir.. Raphaël soupira doucement, se rapprochant de lui et prit la main de Brian dans la sienne, en oubliant légèrement ce qui l'empêchait habituellement de faire un tel geste avec d'autres garçons aussi qu'elle connaissait peu. La jeune femme le regarda un moment dans les yeux.

" Je.. Suis désolée.. Je n'y crois pas non, mais un peu de rêverie ne fait parfois pas de mal je suppose.. Je crois que je vais aller ranger ce livre, si ce sont les souvenirs qu'il te rappelle, ce n'est pas la peine.. Je reviens. "

La demoiselle se releva en prenant le livre et allant le ranger là où elle l'avait trouvé. Puis retourna vers Brian, se rasseyant sur sa chaise, fuyant son regard.

Je me laisse prendre la main part Raphaël et je noue mes doigts aux siens. Pourquoi serait-elle désolée? Je n'ai pas connu mes parents, j'en ai aucun souvenir, alors ce n'est pas comme si je les avais perdu à l'âge de 15 ans. C'est certain que des fois je me dis que j'aimerais les connaître, j'aimerais avoir des souvenirs de mes parents, mais ce n'est pas le cas et je n'y peux rien, alors c'est pour cette raison que je fais ma vie et que mon oncle et ma tante se trouvent à être mes parents. Il est évident que parfois j'aimerais reculer le temps, mais ce n'est pas une chose possible. Ce qui arrive dans la vie n'arrive jamais pour rien et peut-être qu'aujourd'hui je ne serais pas l'homme que je suis aujourd'hui.

B R I A N : D'accord

Je lâche sa main avec regret et je la regarde partir reposer le livre à l'endroit où elle l'a pris. Je regarde la table jusqu'au moment où elle revient s'asseoir. Un sourire aux lèvres, je vois bien qu'elle fuit mon regard, pourquoi? Je l'ignore. Je la regarde longuement et je glisse ma main sur sa nuque que je caresse doucement.

B R I A N : Quelque chose ne va pas?

On ne pouvait pas dire que c'était la même chose non, mais dans un sens Raphaël avait vécu sans son père pendant seize longues années. Il n'était pas décédé mais n'était pas non plus à ses côtés. Et savoir que son paternel était vivant mais ne voulait pas de vous ou quelque chose de ce genre qui le pousse à être loin, n'est pas plus rassurant que de le savoir mort. Enfin, c'était son avis. Rapha était désormais sûre de ne plus vivre avec son père désormais à cause de ce qui c'était passé là-bas, alors elle pouvait au moins s'imaginer. Finalement, aurait préféré ne pas le connaitre, il était un homme bien..
Raphaël n'avait pas vraiment fait attention au fait qu'il entrelaça leurs doigts ensemble, mais dû enlever sa main pour aller ranger le livre, Brian aquiesça d'ailleurs d'un " d'accord ".

Elle revint vers lui, fuyant son regard. Raphaël changeait d'attitude tellement vite avec les hommes, ne savait pas trop comment se comporter en sa compagnie, il n'avait pas l'air bien méchant mais en même temps il ne faut pas se fier aux apparances.. Elle le regarde finalement dans les yeux.

" Si si ça va.. Ne t'en fais pas! "

La jeune Raphaël, je ne la connais pas vraiment, mais je vois bien qu'elle est un peu mal à l'aise avec les hommes. Je ne sais pas ce qu'elle a vécu par le passé, mais si jamias un jour elle veut m'en parler, je vais l'écouter avec plaisir. J'aime quand les gens m'écoutent, alors j'écoute moi aussi les autres, car on dit souvent qu'il faut trairer les gens comme nous aimerions être traités.

Je lâche finalement sa nuque pour tourner complètement le haut de mon corps vers elle. SOn regard totalement plongé dans le sien, il la regarde alors qu'elle lui dit que tout va bien. Bon bien si elle le dit, il ne va pas lui tordre pour bras pour savoir ce qui se passe. Elle seule sait comment elle se sent.

B R I A N : Je me suis longtemps demandé comment se fait-il que tu sois toujours aussi calme, aussi silencieuse, aussi timide. J'en reviens toujours à la conclusion que tu as dû vivre quelque chose de tragique, mais ça ne me regarde pas. Par contre, si je peux t'aider à quelque chose, tu as juste à me le dire.

Raphaël avait de nouveau envie de fuir, de partir sans rien dire mais ne pouvait pas, il se poserait trop de questions et à leur prochaine rencontre s'il y en a une, le lui demanderait. Et Raphaël n'avait guère envie de s'expliquer là dessus, alors s'obligeait à rester ne serait-ce que quelques minutes encore. Celui-ci se demandait d'ailleurs pourquoi elle était toujours calme, si il y avait une raison à tout cela ou bien si c'était naturel chez elle. En fait, Brian avait vu juste en disant tout ça.. Elle baissa la tête une nouvelle fois, soupirant.

" C'est bien possible oui.. Non, il n'y a absolument rien à faire pour m'aider Brian.. Si ce n'est que je pense que je vais y aller maintenant, j'ai.. D'autres trucks à faire..

Elle se releva, le regardant un dernier instant.

" Désolée.. "

Raphaël ne connaissait pas bien ce garçon, ne savait pas s'il allait chercher à comprendre, la retenir ou bien à la laisser partir. Peu de gens n'acceptaient pas après tout, d'être fuit ainsi, et donc ça attisait la curiosité!

Je ne suis peut-être pas l'homme parfait, je ne suis peut-être pas le plus intelligent, ni le plus beau, mais je sais quand il y a quelque chose qui se passe autour de moi. La belle Raphaël dit qu'il est possible qu'il y ait quelque chose et qu'il n'y a rien pour l'aider. Est-ce qu'il n'a vraiment rien pour lui venir en aide ou si elle ne veut pas qu'on l'aide? Je serais porté à lui dire de consulter un psychologue, mais bien des gens associent les thérapies avec les fous.

B R I A N : Si tu veux parl...

Elle me dit vraiment qu'elle est désolée? Elle veut me quitter déjà? Elle craint peut-être que je perce son mystère. Je ne sais pas ce qu'elle a vécu, une mort, un meurtre, un vol, un incendie, toutes sortes de choses peuvent marquer une jeune femme comme Raphaël. J'aimerais beaucoup percer son mystère, mais ce n'est pas quelque chose de possible. Si jamais elle veut me parler, alors là je vais l'écouter avec plaisir.

Elle se trouve debout devant moi, prête à partir. Dois-je la laisser partir comme ça ou tout simplement tenter de la retenir? J'opte pour une partie de la 2e option. Je me lève à mon tour et doucement je lui prends la main.

B R I A N : J'aimerais beaucoup te connaitre davantage Raph'.

Raphaël n'avait pas vraiment envie de s'étendre sur le sujet, ce pour quoi elle coupa le jeune homme en plein dans sa phrase, étant soit disant désolée et qu'elle devait désormais partir, autres choses à faire ce qui n'était pas réellement la vérité, mais tant pis. Quand le jeune homme la retint doucement en lui prenant la main, Raphy' fut parcourue d'un léger frisson, un peu surprise bien qu'au final, s'attendant parfaitement à ce qu'il ne la laisse pas partir. * Il souhaite me connaitre? Je ne vois vraiment pas pourquoi, mais peut-être pourrais-je faire un petit effort, n'est-ce pas? * En laissant échapper un léger soupire, la jeune femme se retourna vers lui, le regardant ensuite.

" Il n'y a pas grand chose à savoir sur moi tu sais.. De quoi as-tu besoin? "

Elle tire la chaise vers elle, puis s'y assied sans rien dire de plus, une nouvelle fois. Raphaël tira également celle de Brian en l'incitant à s'asseoir à son tour, tant qu'à faire. Ne sachant pas trop si c'était une bonne chose, et puis ne se sentant toujours pas très à l'aise, elle recula tout de même sa chaise de quelques centimètres.

Pour moi, si Raphaël se tire une chaise pour s'asseoir et qu'elle ne part pas en courant c'est qu'elle souhaite parler avec moi. Je ne vais pas lui tordre un bras pour parler, car si elle ne le veut pas, elle a uniquement à partir et je comprendrai. Il est certain que vue comme ça, je ne pourrais pas entrer chez moi avec la conscience tranquille. Cette jeune femme me fascine réellement et je me demande bien ce qu'elle peut cacher tout au fond d'elle.

Je m'assieds tranquillement devant elle avant de la voir pousser sa chaise de quelques centimètres. C'est à ce moment que je réalise qu'elle smeble avoir une peur bleue des hommes, à moins qu'elle soit encore vierge et qu'elle ait peur de je veuille uniquement coucher avec elle. Bien des femmes me sauteraient dessus et je pourrais bien obtenir la femme que je veux, car quand nous sommes une célébrité, il est facile d'avoir du sexe. Heureusement ou malheureusement, tout dépendant de votre point de vue, je ne suis pas comme ça. J'aime une seule et unique femme, mais j'ignore comme lui dire... d'autant plus que c'est ma cousine.

B R I A N : J'ai besoin de rien, je veux juste te connaître, car je sais que tu es une femme bien, une femme respectable.

Elle aime le chant? Bon bien c'est très bon de le savoir, car je pourrais peut-être lui proposer quelque chose. L'un de mes bons amis est un producteur de musique, alors je pourrais peut-être lui arranger quelque chose si jamais elle veut vraiment devenir chanteuse. Je suis tout pleins de ressources pour les personnes que j'aime et Raphaël en fait partie.

B R I A N : Ça te dirait d'aller en studio et enregistrer une chanson? Je t'invite si tu le veux.

Si je peux aider les gens, je le fais avec plaisir. J'ai les moyens et si je serais dans la misère, j'aimerais bien qu'on d'aide. Ce n'est pas vrai que je suis ami avec un producteur, mais je fais comme si c'était vrai. Je vais lui payer du temps de studio uniquement pour lui faire plaisir et la voir sourire. À toutes les fois où je la vois, rares sont les sourires. Elle est si belle quand elle sourit. Un sourire sur son visage est comme comme un signe de victoire.

B R I A N : Parce que je t'aime beaucoup, voir énormément même.

Ce que j'étudie ici? IL est vrai qu'elle doit penser que je suis un étudiant, mais ce n'est pas le cas. D'ailleurs, elle ne connait pas mon métier? Rares sont les femmes qui ne me connaissent pas. Elle n'est pas comme les autres femmes et j'avais vu juste. Les autres femmes me connaissent, car elles lisent les magazines à potins.

B R I A N : Rien, je suis acteur.

Quelle raison dois-je donner à cette femme? Je ne sais pas vraiment quoi lui répondre. Elle me demande "À quel point?" mais c'est difficile de le dire, car je ne le sais pas. Tout ce que je sais, c'est qu'elle m'attire au point où j'ai envie de passer mes journées complètes avec elle. Je veux la connaître davantage, je veux tout simplement l'avoir à mes côtés même si mon coeur est déjà pris par Kate. D'ailleurs, je ne sais pas comment lui dire à Kate que je l'aime... J'ai peur du refus.

B R I A N : Au point où je veux t'avoir à mes côtés le plus souvent possible.

Je glisse doucement ma main sur la joue de Raphaël et la regarde droit dans les yeux. En ce moment même tout ce passe dans le regard et j'espère qu'elle comprend le langage verbal. Je ne suis pas très bon dans les mots et que voulez-vous, nous ne pouvons pas tout avoir dans la vie.

Je suis bien heureux qu'elle ne me rejette pas. Je sens que cette jeune femme a quelque chose de spécial, mais je n'arrive pas à dire quoi exactement. Elle est unique en tout point et son côté mystérieux est des plus fascinants. J'aimerais bien connaitre son petit secret, mais je n'ai pas à le chercher puisque si jamais elle veut me le dire, bien elle le fera.

B R I A N : Mais moi j'ose le faire.

Je souris et je me permets de l'enlacer dans mes bras. Après tout, pourquoi est-ce que je me gênerais pour lui montrer l'affection que j'éprouve pour elle?! Je souris et je me décolle d'elle pour regarder autour de moi. Il est vrai que ce n'est pas le meilleur endroit pour discuter déjà que bien des gens nous regarder avec les yeux ronds.

B R I A N : Ce serait une très bonne idée. Je t'invite à la fête foraine, ça te dit?