Ce matin je me levais aux aurores. En faite c'était comme ça tout les matins depuis longtemps. Je détestais traîner au lit . J'étais une fille hyper active et je ne supportais pas ne rien faire. Il fallait toujours que j'aille à gauche ou à droit. Et comme souvent le matin à cette heure ci j'avais un petit rituel c'était faire du sport. En général soit je courais soit je faisais du roller. Et j'adorais faire du roller le long de l'Hudson. D'ailleurs s'était pourquoi je m'étais levée. Je prix une simple gorgé de jus d'orange en guise de petit dej et je sortis de mon grand loft payait par papa et maman. Que je ne voyais plus depuis quelque temps pour une raison.. J'enfilais mes roller dans le hall de mon immeuble et je me lançais sur le trottoir. L'air frais de New-York fouettait mon visage. C'était agréable. Il faisait beau en plus aujourd'hui. Et le matin à 6heures personne n'envahis trop les trottoirs. J'accédais rapidement les bord du fleuve. C'était tranquille. Je continuais à faire mon exercice. Je rentrerais chez moi pour 9 heures probablement. Je n'avais rien d'autre de prévu. Je n'avais pas cour aujourd'hui. J'aimais trop les week end parfois.

Je fis tout le long de la rivière avant de faire demi tour et de revenir en direction de chez moi. Je devais bien avoir trois kilomètres allez et trois kilomètre retour. Vous vous demandez toujours d'ou vient on corps d'athlète ? ne demandez plus ! Je rentrais donc tranquillement. Les rues étaient un peu plus bondées. C'était moins évident de rouler. Je devais parfois prendre le bout de la route pour être tranquille aux risque d'être écrasée par les taxis dangereusement fou.

J'arrivais enfin chez moi. toute collante de sueur. Mais en un seul morceau. Mon portier m"ouvrit en me saluant. Je fis de même. Dans les escaliers menant à mon ascenseur je pensais à faire des étirement histoire de ne pas avoir de courbatures. Et dieu sait que les courbatures à tut une journée. Je retirais mes roller et je montais chez moi nus pieds. Je pris une bonne douche pour retirer ma grasse de l'effort. Puis je me préparais. Je séchais mes cheveux.. trop long et blond cela me prenait toujours un temps fou. J'abandonnais au bout de dix minutes et la moitié séchée. J'enfilais une robe bustier des bottines et j'étais prête. Un peu de maquillage quand même. Histoire de rester coquette tout de même. J'avais très envi d'un chocolat viennois j'en raffolais. Surtout de StarBuck Coffee. Je descendis et je me rendis au plus près. J'entrais. Il y avait quelques personne avant moi. Je sortis mon porte monnaie. Je commandais ce dont j'avais très envi. Une fois mon gobelet chaud à la main je commençais à sortir en rangeant mon porte monnaie. Je levais la tête et je fis mon sosie. Encore une fois. La fille qui était ma soeur jumelle. La fille qui partager tant de similitudes avec moi. Mais surtout la fille que je ne connaissais que depuis ... Allez une semaine et demi... Alors.. je ne savais pas quoi penser. Je devais aller la voir ou pas. Elle me sourit timidement. C'était un appel ? Je ne le pris pas pour en tout cas. Je continuais mon chemin. Si elle désirait me parler qu'elle vienne. Ok je savais que c'était totalement débile. Et que j'étais plus mature que ça mais tout de même. Je fis demi tour je bus une gorgée de mon chocolat et je m'approchais d'elle..

-Anya tu as deux minutes enfin plus mais tu es libre là ?

tenues

Spoiler:

Même nez. Même couleur de peau. Même regard. Même bouche. Trop de similitudes. C'était déroutant. Je découvrais il y a quelques semaine mon double dans les couloirs. Je découvrais aussi par le suite que j'avais une jumelle donc. Que mes parents m'avaient toujours menti. Que mon enfance avait été gâchée parce qu'on nous avait séparé. C'était peut être ça se manque que je ressentais depuis toujours. Nous avions toujours été deux logiquement. Et nous avions vécu à un. Comment on pouvait faire ça. Et sans en avertir les principales prévenues. C'était dégueulasse. C'était carrément le mot. J'étais dégoûtée de ne connaître ma soeur seulement maintenant. Je comprenais aussi peut-être un peu mieux pourquoi je ne m'entendais pas à avec ma soeur adoptive. C'était logique. Je devais avoir déjà une soeur et vraie soeur quelque part qui ignorait qui j'étais et ce que je pouvais bien faire. C'était surement ce qui m'avait le plus fait chier lorsque j'avais appris que nous étions vraiment jumelles. Après il est vrai qu'on pouvait très bien faire comme si de rien n'était. S'ignorait comme nous avions faillit faire à ce moment là. Mais nous avions le même sang. Nous étions nées ensemble. Nous avions un lien. Et on ne pouvait pas rompre ça. Parce que parfois je mourais d'envi d'aller lui parler. De me confier à elle. C'était bizarre puisque je ne connaissais strictement rien d'elle. Seulement qu'elle étudiant le dessin. Niveau caractère elle ne paraissait pas comme moi. Je n'arrivais pas à la cerner. Mais je savais qu'elle différait de moi.

Je crus bien en tout cas qu'elle allait finir par passer son chemin. Ou me dire qu'elle ne voulait pas avoir à me parler. Je comprenais qu'elle soit en colère mais ce n'était pas de ma faute non plus.J'étais autant qu'elle victime. Je n'étais d'ailleurs bien engueulée avec mes parents. Ils étaient trop bourges parfois. Ils gardaient tout secret de peur que le country club soit au courant. Ou tout simplement que tout le monde sache. Mais c'était débile. Il me faisait souffrir. Mais apparemment cela leur passait aussi de la tête. C'était plus qu’égoïste.

Il s'assit finalement à la table libre la plus près. Je la suivis. Elle avait apparemment tout son temps. C'était temps mieux. On pourrait surement parler tranquillement. Et surtout mettre les choses au clair. Il fallait vraiment le faire. Je ne voulais pas perdre ma vraie soeur. J'ignorais si elle décidait de m'accepter mais au moins j'en aurai le coeur net. La première chose qu'elle me demanda me surpris. Elle parlait de nos parents j'avais compris. Mais j'aurais crus qu'elle savait déjà leur prénom. Je bus une gorgée de mon chocolat viennois et je lui répondis naturellement.

- Eric et Kristin.

Je lui adressais un sourire. Je ne savais pas ce qu'elle voulait savoir mais moi je voulais savoir certaine chose alors je me lançais.

- Tu as l'intention de me rejeter longtemps ? Parce que j'y suis pour rien moi. Je suis dans le même cas que toi !