Tes dernières phrases... Siley…

Qu’avait-il dit en dernier ? Siley se concentra quelques instants pour se rappeler qu’elle idiotie il avait bien pu dire. Ce qui est bête avec les idioties, c’est qu’on ne se rappelle jamais quand on les as dit. Siley était dans un état de concentration extrême. Quand soudain tout s’éclaira dans son esprit : « A condition que tu ne me viole pas. J’ai peur maintenant » !! Raphaël se serait fait violer ? Cela expliquerait sa peur des hommes et sa sensibilité … Oh mon Dieu, c’est horrible !

C'est difficile... Reste près de moi sil te plait...

Oh. C’était ça. Siley la serra encore plus fort dans ses bras, calant son visage dans le creux du coup de Raphy’. Il fallait que Siley parle et qu’il lui montre qu’il avait compris. Qu’elle n’avait rien à craindre.

Je reste ... J'ai compris ... je pense ...Je serais toujours avec toi. Ne t’inquiète pas … T’es ma ptite sœur ! Et on n’abandonne pas sa famille.

Siley avait un sens de la famille décuplé, ses parents l'avaient élevé avec peu de moyen mais lui avait donné tout l'amour possible.

Merci Siley.. J'aimerais partir, sil te plait... Demanda-t-elle doucement.

Siley la regarda s’écarter de lui, sur ses joues des larmes coulaient encore, Siley les essuya doucement et lui sourit, le genre de sourire de réconfort qui dit « Ne t’inquiète pas, je suis là ». Il comprit l’envie de Raphaëlle de partir. Il était encore tôt, presque 11 heures. C’était dommage mais tout ce qui compte c’est les envie de Raphy’

Derrien ma raphynounette chérie, je serais toujours là. Tu veux rentrer à ta chambre ?

Siley reprit son short de plage et l’enfila ainsi que son T-shirt et se redressa, et tendit une main à Raphaëlle. La jeune femme était quelque chose de précieux pour Siley et il voulait vraiment la protéger et la rendre heureuse même s’il n’était pas amoureux d’elle, même s’il ne ressentait que de l’amitié. Une amitié forte certes mais que de l’amitié.