 InvitéInvité  |  Sujet: Re: Brian Justin Brennan ♥ I'm not so queer as folk. Mar 21 Sep - 9:28 | |
|  IT WILL BE THE GREATEST DAY OF YOUR LIFE
« Brian, Brian ! Répond moi je t'en supplie ! Brian ! » Étendu de tout mon long sur le sol froid du parking sous terrain de l'école, j'entendais une voix lointaine m'appeler. Je voulais lui répondre mais je ne pouvais pas, je n'y arrivais pas. Était ce à cause de cette douleur violente à la tête ? Je ne comprenais plus ce qui se passait, je ne savais même plus où j'étais ni pourquoi j'étais ici. Mon corps entier me faisait mal, et je le perdais petit à petit, sombrant dans le noir le plus total. « Brian ! Non, non,non ... ». Je la connaissais cette voix, j'en étais certain mais je n'arrivais plus à mettre de visage aux sons, je n'arrivais plus à rien, et je sombrais dans ce noir, cette léthargie. Conscient sans l'être.
« Ce soir va être le plus beau de notre vie Brian ! ». Je me tournais la tête vers Meg', ma meilleure amie, et lui sourit avec amusement. « Tu parles, on a pas été foutu de se trouver des cavaliers. ». « Ouais mais on y sera tous les deux ; t'aurais préféré rester dans ta chambre à mater du porno ? ». J'éclatais de rire en me reconcentrant sur la route, tournant pour entrer dans le parking sous terrain de notre école. Sortant de la voiture empruntée à ma mère, je marchais rapidement jusqu'à la portière passager pour aider Mégane à descendre. « T'es pas si moche finalement. » Je lui tirais la langue ; bien sûr qu'elle n'était pas moche, c'était la plus belle des filles de l'école pour moi et ce soir, coiffée et maquillée dans sa belle robe rose pâle, elle avait l'air d'une princesse. Je savais que c'était ma faute si elle n'avait pas de cavalier ce soir. Meg' et moi, on était les meilleurs amis depuis le primaire, mais elle était amoureuse de moi. Je savais, même si elle me disait que non, que des types lui avaient proposé plusieurs fois de les accompagner mais à chaque fois elle avait décliné, parce qu'elle n'avait d'yeux que pour moi. Moi aussi j'avais demandé à quelqu'un de m'accompagner … mais cette personne n'avait pas accepté, elle m'avait dit en rigolant qu'on se verrait plus tard, mais la gène se lisait également dans ses yeux. « Brian ? Tu dors ? » Meg' était déjà devant les escaliers, me tendant la main pour m'emmener jusqu'à la salle où le bal de fin d'année allait se dérouler.
« Poussez vous, laissez nous passer. Est ce qu'il est allergique à un médicament ? » « Non, enfin je... je ne sais pas ! » « Avez vous prévenu ses parents ? » « Pas encore, je … je le fais. » « Vous le ferez dans l'ambulance. » Les voix fermes et pressées des ambulanciers se mêlaient à celle paniquée que j'entendais déjà tout à l'heure. Il y avait un bouhaha derrière nous, comme s'il y avait une foule autours de nous. Je l'entendais mais pas distinctement. On me porte je crois, pour me mettre sur ce qui semblait être un lit ; tout cela était floue, je n'arrivais pas à ouvrir les yeux, les odeurs ne me disaient rien sur la situation et les sons étaient tellement confus qu'il m'était impossible de réfléchir, de faire le vide en moi. De nouveau un son inconnu, comme une sirène … je me déplaçais, on me déplaçais. J'aurais voulu crier, demander à ces gens de s'arrêter, de me dire ce qu'il se passait. « Brian, je reste avec toi, tout va bien se passer. Brian, sert moi la main si tu m'entends. » La main ? Quelle main ? Je n'en sentais aucune dans les miennes ; je ne sentais même pas mes propres mains. Et pourquoi est ce que j'entendais pleurer ?
La salle de bal était vraiment bondée. Les garçons en costumes faisaient danser les filles en robes de bal qui auraient fait pleurer de jalousie Cendrillon, la musique aux consonances à fond résonnait, donnant le rythme ; quelques uns avaient discrètement renversé le contenu de bouteilles de vodka dans ce qui devait servir de boisson dans cette fête non alcoolisé et beaucoup des élèves de dernière année commencés à être saoul. Bref, le bal de promo de chaque américain qui partirait dans deux mois à la fac, vers une nouvelle vie. J'avais choisis Niagara Evening, réputée pour être une des meilleure faculté d'art, ma passion, c'était la danse, aussi, je pris la main de Még pour l'emmener sur la piste, aux milieu des autres qui me regardaient avec un certain mépris. J'avais l'habitude que l'on me regarde comme ça et, entre nous, je n'en avais plus rien à faire. Au début, si, quand Duncan était encore là, ils me faisaient peur, je les fuyaient, me cachait … mais quand mon frère avait fait son coming out, le criant à la face du monde, ça m'avait donné tout le courage nécessaire pour affronter les regards de ces connards populaire de catholique coincés du cul. Duncan, en partant, avait ouvert la brèche, et je m'étais jeté dedans. En plus, Még à mes côtés, je me sentais invincible. Mon regard parcourait l'assemblée d'élèves, cherchant avec le peu d'espoir qui me restait la personne qui aurait pu être mon prince charmant. Mais il n'était pas venu, je m'y attendais, il me l'avait bien dit en boîte, l'autre soir, quand je lui avait demandé de m'accompagner. Il m'avait rit au nez en me disant que ce n'était plus de son âge les boom de lycée en chaleur ; ça m'avait fait rire, je lui avait répondu qu'en effet, il n'était qu'un vieux maintenant. Mais la vérité, c'est que j'aurais tout donné pour qu'il soit là. « Je rentre chez moi, on s'appelle demain ok ? ». Je glissais ces quelques mots à l'oreille de Még qui me répondit par un hochement de tête avant de se jeter dans les bras d'un brun aux gros muscles qui lui faisait de l'oeil depuis tout à l'heure.
« Je suis désolée monsieur, mais vous ne pouvez pas entrer, vous n'êtes pas un membre de sa famille. » déclara l'infirmière d'un ton ferme, mains sur les hanches. « Il faut que je reste avec lui, il a besoin de moi. » « Il a surtout besoin de soins, on va le transférer au bloc immédiatement … monsieur, s'il vous plait, lâchez lui la main. ». Sans la sentir, je su qu'il m'avait lâché la main, je ne ressentais même pas la peur. Derrière mes pupilles closes, je voyais de petites lumières qui clignotaient. Je n'avais même plus mal, je ne sentais plus rien en fait. « Brian... je reste là. » Sa voix était lointaine, un murmure, elle s'éloignait de moi ... Je relâchais tous mes efforts et sombrait totalement dans le coma.
Sourire aux lèvres, je descendais les marches menant au parking. On pouvait toujours entendre la musique qui était passée aux slow ; c'était pour ça que j'étais partis. J'aimais Még, mais pas comme elle l'aurait voulu, lui donner l'espace de quelques minutes ce qu'elle voulait n'était pas bon pour elle ; elle méritait quelqu'un d'autre. Tête baissée, je ne vis pas la personne arriver derrière moi, cachée derrière une voiture. Elle me prit la main et me tira vers elle, me faisant tourner pour lui faire face. Mon coeur manqua un battement quand je reconnu les traits de Gale, Gale Kinney, l'homme dont j'étais amoureux. « Gale, mais … qu'est ce que tu fais là ? ». Il portait un costume de marque noir et une écharpe de soi blanche autours du cou … il était vraiment magnifique, ce soir plus que jamais ; et il avait ce sourire sur les lèvres, celui qu'il a quand il fait un truc auquel personne ne s'attend. Il ne disait pas un mot. Posant ma main sur son épaule, je continuais en le taquinant « Je croyais que tu étais trop vieux pour exhiber devant une bande de jeunes en chaleur... ». Il eut un rire en posant sa main sur ma hanche et ses lèvres sur les miennes. « J'ai eu envie de retourner dans le passé … tu m'accordes cette danse ? ». Je baissais la tête, le rouge me montant un peu aux joues et commençais à danser sur le son de la musique résonnant dans le parking. On était là, tous les deux, à rigoler, à se regarder, à danser … une symbiose qu'il n'y avait encore jamais eu entre nous. « C'est le plus beau jour de ma vie … et c'est grâce à toi Gale ». « Tu as toujours été ridiculement romantique. » Ses lèvre se posèrent une nouvelle fois sur les miennes tandis que la chanson prenait fin. Je maudissais ce chanteur de ne pas l'avoir fait duré encore deux minutes de plus. J'aurais pu crever dans ses bras tellement je m'y sentais bien. « Je t'aime, Gale Kinney ». Pas de réponse de sa part, il ne m'avait jamais dit qu'il m'aimait … mais dans ses yeux, j'eus ma réponse. On continuait à danser en chantant les paroles de ce slow, rigolant les yeux dans les yeux. Gale enleva son écharpe pour la mettre autour de mon cou et m'amena jusqu'à sa voiture, sur laquelle je prenais appui. Il m'embrassa de nouveau et souffla dans le creux de mon oreille « A tout à l'heure » avant de remonter dans sa voiture. Je le regardais avec des yeux pleins d'étoiles, faisant quelques pas pour m'en aller puis finit par lui tourner entièrement le dos pour retourner à ma voiture, rigolant doucement, comme un enfant. Je ne savais pas qu'il me regardais dans son rétroviseur mais j'entendis une nouvelle fois sa voix, criant mon nom avec effroi « BRIAN !». Ensuite, tout se passa très vite, je me retournais pour voir son visage et c'est celui d'Austin, un gars de ma classe, connu pour son homophobie et qui avait déjà emmerdé Duncan que je vit. Il tenait une batte de baseball dans la main et me donna un coup violent à la tête. Sonné, je n'entendis pas Gale arriver en courant, poussant Austin balançant la batte plus loin avant de se pencher sur moi. Il pleurait, il hurlait à l'aide, mon nom …
… « Brian, Brian ! Répond moi je t'en supplie ! Brian ! » Étendu de tout mon long sur le sol froid du parking sous terrain de l'école, j'entendais une voix lointaine m'appeler. Je voulais lui répondre mais je ne pouvais pas, je n'y arrivais pas. Était ce à cause de cette douleur violente à la tête ? Je ne comprenais plus ce qui se passait, je ne savais même plus où j'étais ni pourquoi j'étais ici. Mon corps entier me faisait mal, et je le perdais petit à petit, sombrant dans le noir le plus total. « Brian ! Non, non,non ... ». Je la connaissais cette voix, j'en étais certain mais je n'arrivais plus à mettre de visage aux sons, je n'arrivais plus à rien, et je sombrais dans ce noir, cette léthargie. Conscient sans l'être.
IT'S A PART OF ME « Hof, je sais pas ce qui c'est passé avec Brian. Si vous voulez mon avis c'est Duncan qui lui a mis toutes ces idées dans la tête. Aimer les garçons... comme si le seigneur ne les regardait pas. Enfin ils sont tous les deux partis maintenant, bon débarras. » Théodore Brennan, son père.
« Tout ce que je peux dire … c'est que j'aime mon fils, quoi qu'il se passe, et je prie tous les jours pour que le seigneur le sauve et le ramène dans le droit chemin, pour qu'il se trouve une gentille petite femme. » Lucy Brennan, sa mère.
« Brian.. Que dire de lui? Pour commencer, il est bien plus qu'un frère pour moi, je le considérais il fut un temps comme mon meilleur ami, même si ce n'était pas forcement réciproque, mais il m'a été d'une grande aide. Ce fut le premier à toujours me soutenir pour mes projets, et je ne pouvais me passer de mon frère. Plus petit que moi d'un an, j'essai de faire ce qu'il faut pour qu'il se sente bien, qu'il soit heureux, et est protecteur avec lui. Peut-être même trop. On ne s'engueulait pas souvent du temps où j'étais à la maison, et quand je partis pour la faculté, il me manqua horriblement, et me manque encore d'ailleurs. Brian est une personne formidable, avec beaucoup de talent. Pour faire plus court, je t'aime petit frère. » Duncan Brennan, son frère.
« Brian a toujours été un élève discret, il ne s'impliquait pas vraiment dans la vie sociale des élèves. Il n'a jamais voulu faire d'ateliers comme le théâtre, la lecture, la chorale, le football ... Il gardait de bonnes notes, surtout en sport. Je regrette beaucoup l'accident du fin d'année, pauvre garçon. » Mr. Schmitt, principal de l'école catholique.
« Brennan, c'était qu'un sale PD, une tapette tout comme son frère. C'est tout ce qu'il méritait, dommage qu'il soit pas mort. Toute façon il finira bien par mourir du SIDA, comme tous ces PD. » Austin, camarade de classe.
« J'ai condamné le jeune Austin G. à deux ans de prison avec sursis, et 200 heures de travaux d'intérêts généraux. Il est jeune et avait sûrement bu, cet acte de violence n'était pas prémédité. » Juge Johnston.
« Le juge Johnston n'est qu'un putain d'homophobe. Austin a faillit tuer mon petit ange, il méritait de faire de la prison. » Déborah « Débbie », sa tante.
« Brian est resté deux semaines dans le coma, il a passé un mois à l'hôpital en ré éducation. Le choc avait causé une paralysie partielle de sa main gauche. Je n'ai jamais vu quelqu'un avec autant de motivation. Il a énormément de courage. » Dr. Stomen.
« Ah, Brian, ce pauvre petit. Un exemple de courage, surtout avec les parents qu'il a. Il n'a des visites qu'une fois par semaine, et aussi de sa meilleure amie de temps en temps. Il y avait aussi ce homme, monsieur Kinney il venait le voir tous les jours quand Brian dormait. Il n'a jamais voulu que je le dise au petit qui tous les jours me demandais si Gale était passé. Ça me fendait le coeur. Enfin c'est la vie, maintenant il est sortit. »Infirmière Kelly
« Tous les jours je repense à cette scène horrible. Lui, ce type … et moi qui n'ai rien pu faire. Je n'ai pas eu le temps, tout est de ma faute et … putain, Brian. C'est un petit con, un vrai petit con, je le déteste, jamais je n'aurais voulu le rencontrer … Je n'ai pas réussi à le sauver, c'est de ma faute. Quand je l'ai vu, dans le parking, que je lui ais attrapé la main, j'ai su pourquoi Debbie l'appel mon ange … Tellement beau ... je l'… Non rien, cassez vous, j'ai pas envie d'en parler. » Gale Kinney, l'homme qu'il aime.
Dernière édition par Brian J. Brennan le Mar 21 Sep - 22:08, édité 5 fois |
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Prénom/Surnom : Ran
