Aujourd'hui Anya s'était levée avec une sorte illumination. Bien qu'il soitr are que celle-ci ne se lève sans avoir une petite idée en tête pour mettre en rogne son colocataire, elle avait décidé de faire bien mieux aujourd'hui, beaucoup mieux, elle allait le surprendre.

Les cheveux en bataille, les yeux à moitié clos et vêtu seulement d'un large t-shirt lui arrivant à mi-cuisse, elle sortit du lit, essayant tant bien que mal ne pas se cogner contre le rebord du lit ou trébucher sur l'un des objets encore non identifiés qui juchaient le sol. Elle enjamba plusieurs fois des tas d'habits et malgré ses efforts pour être discrète, elle se cogna contre le pied de la table basse, elle voulait crier souffrance, elle voulait hurler, mais au lieu de cela elle se mordit la main pour s'empêcher de le faire et sauta à cloche pied dans la pièce pressant de l'autre main son orteil, comme si cela pouvait réellement l'apaiser. Réalisant que cela faisait autant de bruit que si elle auvait crié, elle se retourna voir si son colocataire s'était réveillée mais s'aperçut que celui-ci n'était pas dans son lit. Tous ses efforts pour rien. Elle se dépêcha alors d'ouvrir la fenêtre, puis s'en alla prendre sa douche.

Il était à présent seize-heure, Anya portait un débardeur blanc et un jean brute, elle était coiffée d'un chignon lâche et une goutte de sueur, perlait sur son front. Tout cela n'était bien évidemment pas glamour mais c'était pour une bonne cause, depuis son réveil la jeune fille, avait passé son temps à ranger de font en comble la chambre, elle avait nettoyé à fond tous les recoins, ranger chaques armoires - où elle avait d'ailleurs trouvé pas mal de choses assez curieuses. Elle regarda, son oeuvre pendant une bonne demi heure, c'était bien la première fois qu'elle avait rangé cette chambre depuis son arrivée, une fille aussi bordélique il ne pouvait pas y avoir.

e Une serviette entourée autour de son corps, une autre balayant ses cheveux, elle sortait fière d'elle de la salle de bain, se dirigeant vers son armoire à présent ordonée, elle eut à peine le temps de choisir ses vêtements pour la soirée, qu'on euT frapper à la porte. Aucun gène, aucun complexe, vêtu seulement d'une serviette et de ses cheveux humideS tombant sur ses épaules, elle ouvrit la porte sur un jeune homme assez perdu, cela se voyait sur son visage. Elle arcqua un sourcils et dit :

- Besoin d'aide ?

Il est vrai qu'elle ne paraissait pas aimable, mais je vous l'assure, si vous la connaisez un peu elle peut être très attachante

C'était enfin le grand jour, aujourd'hui j'emménageais dans mon nouvel appartement. Je n'avais que trés peu d'information sur l'endroit, seulement que j'étais dans le dortoir C et que j'allais co-habiter avec un certain Alejandro. J'en avais marre de cette hôtel, j'étais ici depuis deux semaines et déjà je mourrais d'envie d'en partir. En me levant ce matin, je fus un peu découragé par tout le travail que j'aurai à faire. Mes vêtements étaient étendus partout sur le sol, rien n'était à sa place, mais en même temps c'était dans ce bordel que je me comprenais le mieux. À peine réveillé je mis la main à la pâte, j'entassai toutes mes choses sur le lit. Mes valises étaient fait en moins de quinze minutes, me restait plus qu'à prendre ma douche. Je retirai mes jeans que j'avais porté la vieille et que j'avais improvisé en pyjamas, puis mes boxeurs et je me glissai sous une douche glaciale. L'eau avait toujours été à cette température, c'était d'ailleurs l'une des raisons qui m'insitait à vouloir quitter au plus vite cet endroit. C'est en grelotant légèrement que j'en sortis, réenfilant mes vieux jeans foncés qui gisait sur le sol, je me dirigeai vers la chambre pour me choisir un t-shirt. À l'aveuglette j'enfilai un chandail bleu électrique. Je m'aspergai du parfum que Willow m'avait offert puis me dirigeai vers la sortie. En m'arrêtant un court instant devant le mirroir près de la porte pour coiffer mes cheveux.

C'est avec soulagement que je quittai la pièce, me dirigeant vers l'accueil pour y déposer mes clés. J'avais la ferme intention de leur pointer chaque chose qui m'avait déplu dans leur si précieuse hôtel, mais en croisant le regard de la dame responsable je ne pu m'empêcher de sourire et dire;


-Merci pour l'hospitalité, j'ai beaucoup apprécié.

En jettant mes clés sur le comptoir je lui fis dos et m'engegeai vers la sortie en me modissant d'être si faible face à n'importe quelle femme. Je lançai mon bagage sur le siège passager de ma voiture d'occasion qui achevait son règne. Les portes étaient rouillés et la peinture décolorée, mais c'était ma voiture, celle que ma mère m'avait offert malgrès nos pauvres moyens et je chérirai cette auto jusqu'à sa fin. Le chemin qui me séparait de l'université était court, en cinq minutes j'était arrivé. Je me stationnai dans le stationnement reservé aux élèves et rentrai. Les corridors étaient infinis et nombreux, je n'avais aucune idée d'ou aller. Je croisai quelques élèves et leur demandai l'information. Une fois rendue dans le dortoir C je cognai à la première porte que je vis.Un homme m'ouvrit.

-Bonjour,est-ce que vous êtes Alejandro?

L'homme, sans me dire un mot hocha la tête néagtivement et me pointa la porte d'en face.

-Oh, merci.

Il me claqua la porte au nez. Mes sourcils s'aquèrent, mais encore une fois je ne dis rien. Je fis demi-tours et cognai à la bonne porte. Une femme vint me répondre. J'eus un pas de recul en voyant la manière dont elle était habillé, ses cheveux dégageaient un parfum délicieux. J'en perdit mes mots.

-Je.... hmmm.

Je jettai un coup d'oeil à l'intérieur, vérifiant si je pouvait voir un homme, mais la pièce semblait vide. J'en vint alors à la conclusion que;

-Je cherche ton chum; Alejandro. Tu sais ou il est? Je suis censé emménager aujourd'hui avec lui.

La nuit était tombée il y a voilà quelques minutes, l'appartement s'assombrissait peu à peu , seules quelques lampes et la lumière venue de la salle de bain, l'éclairée furtivement toutefois elle percevait parfaitement son interlocuteur. Elle ne put s'empêcher de passer sa main dans ses cheveux et sourire niaisement. Ce n'était pourtant pas son genre de réagir ainsi, il est rare qu'Anya sourisse à un inconnu, généralement elle les envoyait balader, mais elle le faisait inconsciemment, comme pour le séduire.

-Je cherche ton chum; Alejandro. Tu sais ou il est? Je suis censé emménager aujourd'hui avec lui.

Sur ces mots, son sourire s'éclipsa, elle se racla la gorge et reprit ses esprits. Elle devait s'y attendre, il l'a prennait pour la petite amie de Alej, remarque c'est logique, une jeune fille ouvrant la porte à moitié dénudé, l'air totalement d'une pimbêche venue tout droit de 'bitchland'. Il devait surement être nouveau, car, ici tout le monde savait qu'Anya et Alejandro n'était pas ensemble, sachant qu'elle n'était pas réellement son genre.

- Alejandro ?! Mon petit ami ?

Elle était réellement tordue de rire. Elle se tenu sur la porte pour ne pas s'affaler à terre. Elle avait ce petit genre de rire qui au bout d'un moment fait exploser les autres de rire aussi. Elle pouvait voir plusieurs têtes se retouner sur leur passage, elle agrippa le bras du jeune homme complètement perdu devant lui et l'entraîna dans la chambre, elle referma la porte et s'y adossa. Voilà quelques temps qu'Anya n'avait plus autant rit. Elle respira profodément et redevint sérieuse.

- Euh ... donc tu es son nouveau coloc ?! J'étais pas au courant ... Et je peux savoir pourquoi tu te ramènes que maintenant ?

Il est vrai qu'elle n'en avait pas entendu parler, aucun signe ne pouvait la mettre sur la piste non plus, pas de nouveau lit, pas de mot par l'intendance, rien. Un nouveau colocataire ? Pfiouu, elle ne savait pas réellement comment réagir, déjà que c'était la grosse bataille avec son cher Alejandro, alors un deuxième homme à la maison ...

Elle essayait de chiner, un tenu plus décontractée que celle qui avait été choisi quelques minutes plus tôt. Elle sortie un vieux short en jean et un t-shirt représentant un de ses groupes favoris "gun's n' roses", elle pénétra dans la salle de bain, afin de se changer. Elle ne put s'empêcher de jeter un oeil dans son reflet en passant. Sortant de la salle de bain totalement habillé cette fois ci, elle se dirigea vers lui la main tendue vers son nouveau colocataire

- Je suis Anya, la colocataire d'Alejandro et la tienne aussi apparemment

Son petit accent anglais était bien entendu très perceptible, elle aurait aimé le cacher mais elle ne put. .

Edit : je viens de modifier un peu le dernier paragraphe ... ;)

Aparemment la perspective d'un couple avec cet Alejandro était ridicule. Je fronçai les sourcils en me demandant ce que cet homme pouvait bien avoir de si spécial pour engendrer une telle réaction. Soudain j'étais effrayé, mon nouveau coloc était-il si pire? Je ne pu pourtant pas m'empêcher de sourire avec elle, elle avait l'un de ses rires contagieux qui forcerait le plus malheureux des hommes à sourire. Elle m'attrapa par le bras, ce qui eut le don de me ramener à la réalité. Elle me fit entrer dans la chambre, et referma la porte derrière elle. On aurait dit que nous étions seuls au monde, tous les sons avaient été violemment coupés et il me sembla suffoquer. Ou était passé l'air ici? Une chaleur envahissant me tordit l'estomac et j'eut de la difficulté à respirer. Que m'arrivait-il? Elle se tenait face à moi, adosser à la porte clos et moi je la regardais sans rien dire. J'étais effrayé en un sens, elle me bloquait complètement l'accès à la sortie, j'étais prisonnier de ces lieux et totalement et inconditionnellement sous son charme. Elle me posa une question, je n'y trouvais aucune réponse;

-Je... enfin... j'en sais rien. Je suppose que ça restera un mystère.

Eh c'était ma façon d'éviter une question. Non seulement je passais pour un idiot qui refuse de participer à une conversation, mais en plus je n'avais aucune raison d'éviter cette question innocente. Je lui souris bêtement, ne sachant que faire d'autre. Je déposai mon sac à dos sur le sol, jettant un coup d'oeil autour de moi pour reperer mon lit. Puis je me rapeller que je ne savais toujours pas qui elle était, son nom ou bien même sa raison d'être ici, presque nue, face à moi. J'allais le poser cette question qui me brûlait les lèvres mais elle s'enferma dans la salle de bain, emportant avec elle un t-shirt et un short, me laissant seul. Je ne bougeai point, regardant autour de moi, remarquant d'abors que seul deux lits étaient disponibles et que les deux semblaient utilisés. Avais-je un troisième coloc, un autre homme naturellement. Elle sortie de la salle de bain, mes yeux eurent une courte seconde pour remarquer qu'elle portait un t-shirt d'un de mes groupes favoris, j'eut un demi sourire, avant qu'elle ne parle. J'en restai sans mot, vraiment surpris. Ma main se glissa dans la sienne, mes yeux dans les siens, mais mes lèvres ne bougèrent guère. Sa peau était si douce. Puis je parlai enfin;

-J'adore les gun's n' roses.

Je ne savais que dire d'autre. Mise à part peut-être ceci;

-Hmmm.... J'allais oublier! Moi c'est Shane.... hmmm Shane Jackson!

Je lâchai sa main, mais j'aurais dû le faire bien plus tôt. Ma tête tournais un peu, je dû faire un pas en arrière. Je lui fis dos, méditant sur cette nouvelle information. Habiter avec une fille était une très mauvaise. Habiter avec cette fille en particulier en semblait une encore moins bonne. Maintenant que je l'avais hors de vue, je me sentais un peu mieux.

-Donc si je comprend bien, Anya. Nous sommes trois, toi, Alejandro et moi. Eh vous n'êtes pas ensemble pour une raison qui m'échappe... Tu as un homme dans ta vie sinon?

Subtilité bonjour! J'espèrais sincèrement qu'elle me dirait son nom, le nom de l'homme qui me donnerais une raison suffisante pour m'enlever ces idées de la tête. Ces idées qui allaient bien finir par s'éteindre si je savais qu'elle n'était pas disponible. Le reste m'échappa, j'étais partie sur ma lancée, c'est en me retournant que les mots sortirent;

-J'ai une blonde!

Lui crai-je presque. Bon sang! Pourquoi avais-je à le dire? J'étais en couple et je l'avais presqu'oublier pendant un instant. Eh merde.