J'étais plongé dans ma solitude depuis plusieurs semaines. Et pour une fois, je m'en portais très bien. Il y a des mois, je me serais plains de rester une âme solitaire qui ne s'amuse pas et qui ne vois personne. J'aurais littéralement pété un câble. Ça n'était pas arrivé, car j'avais toujours des amis à aller voir. Avec qui je pouvais m'éclater et rigoler autant que je le pouvais. Mais la, c'était de moi même, que j'avais décidé de rester seule. Je trouvais ainsi, un calme reposant. Il est vrai qu'un événement peut vous changer. Ou vous détruire. C'est ce que j'étais au fond : détruite. Bien des personnes, comme certains de mes professeurs ou encore même la psychologue de l'université (qu'on m'a gentiment obligé à aller voir) ont essayés de me redonner vie. Mais je continué à rester buté. J'avais ce vide en moi, ce manque. Chaque jour je m'isolais dans la chambre ou dans un parc à l'abri des regards. Je jouais de sa guitare. J'avais réussi à composer deux nouvelles chansons. Je m'essayais parfois à des paroles mais rien de bien grandiose. Mon talent n'était destiné à gratter des cordes jusqu'à avoir les doigts en sang. Non je ne vivais pas dans le passé. Je gardais juste en moi des souvenirs. Je ne voulais pas l'oublier. La tristesse qui c'était emparé de moi m'avais fait me replier sur moi. Je n'avais plus aucune vie sociable.

Aucune vie sociable oui. Jusqu'à ce jour. Plus tôt dans la journée, deux de mes amis (que j'avais oublié l'existence ... pardonnez moi) , me proposèrent une sortie. Ce n'était pas la première fois qu'elles venaient à moi. Mais je ne sais pas pourquoi, cette fois ci, je ne refusa pas. J'avais accepté, mais sans grande joie. Je m'étais dis que si je retournai peut être en boite, cela pourrait me faire à nouveau me sentir bien. J'adorai faire la fête avant. J'adore toujours je présume. Il faut juste que je retrouve le gout de m'amuser. Et je savais que la-bas, je boirai surement. Je n'avais pas l'intention par contre de me bourrer. J'avais déjà suffisamment bu, toute seule, dans ma chambre, de là à me finir une bouteille à moi seule presque. L'alcool n'était pas forcement un bon remède pour oublier une douleur.

Nous, nous étions donné rendez vous devant la boite. Sur le chemin, j'étais hésitante. J'avançai d'un pas lent. Je n'étais pas convaincu que j'allais m'amuser. C'était là, ma première sorti officielle de nuit, depuis sa mort. J'ai failli faire demi tour mais je me suis retenue. Ça n'aurait pas était cool de faire faux bon à mes amis. J'attendis donc devant l'entrée, à quelques mètres du videur. La musique résonnait de l’intérieur. Mais mes jambes ne bougèrent pas au rythme, par l'impatience de danser comme habituellement. Avais-je perdu le gout de danser ? Huuum non ce n'était pas possible. Ça viendrais surement une fois que je serais en présence de mes deux accompagnateurs. J'observais les gens, rentrer après avoir était contrôler par le garde de la porte qui menait au feu de la nuit. Les filles avaient toutes des robes assez courtes et sexy ou des mini jupes avec un haut bustier mettant bien en valeur leur atouts du dessus. Le type même des allumeuses. Forcement celles la, allaient repartir avec un mec, voir plusieurs à la fin de la nuit. Moi j'avais mis la première robe qui m'étais venue en ouvrant mon placard. Ordre de mes amis d'être en robe. Allez savoir pourquoi ! Je pouvais être aussi jolie lorsque je portais un jean et un haut habillé. Pas besoin d'être habillé vulgairement pour attiré le regard des hommes.

Alors que j'avais le regard dans le vide, une voix me réveilla. Je pensais que c'était mes amis qui étaient arrivés. Et bien même pas. Ce fut une voix une d'homme. Mon regard repris sa vue normal et vint croiser celui de Monsieur Silvester. Ben tiens ! Fêtard comme il est, ça ne m'étonnerais pas qu'il passe lui aussi la soirée dans cette boite. Ça faisait longtemps que je ne l'avais pas vu. J'avais, je le reconnais, séchée tout les cours où il enseignait. Je ne voulais juste pas avoir, affaire à sa tête, ni à ses remarques prétentieuses. Je crois que j'aurais même étais capable de le frapper en pleins cours, si il avait parlé de mon état, et du pourquoi de celui ci.


► Oh. Bonsoir. Je présume que vous aller dans la boite. Ça m'étonne pas, vu votre jeune âge.


Je n'avais aucun ton dans ma voix. Pas d'agressivité, pas de défensive. J'étais neutre, comme pour la plupart de mon temps en ce moment. Puis je m'en fichais un peu de lui. Je n'aurais peut être pas du lui répondre d'ailleurs. Je sais qu'il ne va sans doute pas à me lâcher pour l'instant. J’espérais vite que mes amis me rejoigne, qu'on puisse me sortir de ses griffes.

Pour moi, Jared restait et resterait un professeur que çà soit à l’intérieur des murs de l'école où à l’extérieur comme la. Ce soir je serais dans le même lieu que lui. Ce qui n'était pas arrivé depuis bien longtemps. Je n'avais pas l'intention par contre de rester en sa présence. Oh que non. Déjà que je faisais un effort surhumain pour faire plaisir à mes amis en venant ici cette nuit. Ce n'était pour me coltiner ses phrases de dragueur à deux balles. Je n'allais même pas en boite pour repartir au bras d'un Apollon. Les hommes étaient l'une de mes dernières préoccupations en ce moment. Comme ci j'avais la tête à m'éclater avec un charmant jeune homme. Désolé à ceux que je vais recaler ce soir. J'en suis navrée. Mais m'en veuillez pas, ce n'est juste pas une bonne période.



► Désolé, c'est juste que j'ai du mal à faire la différence.


Oui, j'avais bien du mal à le voir comme un homme normal que j'aurais croisé dans la rues et avec qui j'avais sympathisé. Peut être que si il n'avait pas était l'un des remplaçant de mes cours j'aurais pu le voir autrement. Comme un adulte normal. Mais la, c'était difficile. J'ai juste des principes. Puis mes erreurs de ma jeunesse passé m'ont suffisamment attiré d'ennuis pour savoir qu'il ne faut pas se mélangé au corps enseignant.

Jared sorti un paquet blanc avec des écritures inscrites dessus. Ce paquet je savais exactement ce que c'était. Il sorti deux longues baguettes et m'en tendis une. Je la pris pour ne pas la faire tomber. Il alluma sa cigarette et en même temps la mienne. Il tira ensuite une longue taffe. La fumée se dirigea tout droit vers moi, dirigé par le vent. Ça ne m'était pas insupportable. D'autres auraient toussé puis râlé. J'avança la cigarette jusqu'à l'entrée de ma bouche mais je n'alla pas jusqu'au bout. Je m’arrêta, jetant ce que je tenais en main à terre. Maladresse me direz vous ? Pas vraiment en fait. Je n'étais pas une fumeuse. Je ne fumais jamais d'ailleurs. L'on m'avait bien déjà fait essayé les clopes mais ce n'était pas pour moi. Je ne trouvais pas plaisir à fumer. Et pas besoin de faire comme tout les autres. Par cet effet de mode. Par contre ... il y cela quelques années il m'étais arrivé de fumé autre chose. Des substances qui ne sont pas légales. Celles qui vous procure un effet indéfinissable. Celles qui vous mettent dans un état que vous n'auriez jamais soupçonné. Celles qui vous transportent dans un monde que seuls vous et les autres fumeurs comprennent. J'avais étais plus d'une fois, défoncé par ce que j'avais fumé. De mauvaises fréquentations qui m'ont fait faire des choses complétement folles. Je m'étais laissé entrainé. Ce fut une expérience certes, mais je ne le referais plus. J'avais bien souvent était dans un était pitoyable le lendemain ou peu après.

Jared avait sans doute du ne pas comprendre mon geste, vu qu'il s'empressa de récupérer la cigarette et me la retendre. Je refusa de la prendre à nouveau d'un signe de la tête. Il pouvait s'en fumé deux à la fois au pire ... Ça ne serait pas la première fois que je vois quelqu'un faire ça. Enfin c'est un signe d'un gros toxico.

Et voila qu'il entamé la conversation. Je savais que je n'aurais pas du lui parler. Le fait que je ne sois pas l'intérieur était compréhensible. J'attendais mes amis. Par contre ... Oui je n'avais plus la tête à danser. Je sais que la danse permet de se libérer et que ça procure quelque chose de bien dans notre corps car nous sommes envahis par les rythmes des chansons. Des vibrations qui passent dans tous notre corps. Mais à quoi bon être sur une piste et ne pas danser complétement. Être à moitié la, à regarder les gens s'éclater pendant que toi ton esprit vogue ailleurs. Puis danser pour avoir des mecs qui viennent te serrer et ne plus te lâcher ... Non ce n'était plus pour moi. Je n'en avais pas envie. Celui ci, aurait l'honneur de recevoir un bon coup dans ses bijoux de famille.


► J'attends deux amis. Et ils sont visiblement en retard. Si, l'envie de danser viendra au fils de la soirée.


Je ne mentais pas vraiment. J’espérais vraiment ne pas avoir perdu le gout de m'amuser. Que dans la soirée je pourrais bouger après avoir bu quelques verres. Non pas que je sois alcoolique mais l'alcool à tendance à détendre. Mon téléphone sonna. Le temps de le chercher dans mon sac la sonnerie c'était arrêté. Un message vocal apparu peu de temps après. Je l'écouta en me bouchant l'autre oreille pour avoir une chance d'entendre la voix de mon ami par ce bruit assourdissant qui traversait les murs de la boite. " Désolé ma belle, on sera en retard. On est coincés dans la fête foraine. Plus précisément dans un manège. Raaah les problèmes techniques. Bon attend nous, ou sinon va t'amuser sans nous on te rejoindra " Et ben ... sympa mes amis. Je me demandai même si ce n'était pas un coup monté ! Ça m’exaspéra réellement.

Il accepta mes excuses. Avais-je fais des excuses ? Ah il avait sans doute compris mon désolé pour ceci. Ce n'en était pas vraiment. Mais j'avais bien du mal à le tutoyer. Et si il n'avait pas accepté les soit disant excuses, je n'en serais pas morte. Au moins il aurait été fâché et m'aurait sans doute laisser tranquille. Il m'avait proposé une cigarette que j'avais commencé à prendre. Erreur. Je lui fis comprendre que je n'en voulais pas. Il n'avait pas besoin de savoir pourquoi. Il pouvait penser ce qu'il voulait à propos de mon geste, peu importe. Ce n'est pas parce qu'on refuse une cigarette que l'on est coincé et que l'on ne sait pas s'amuser. Au contraire. Ce n'est rien et ça ne fait pas grand chose. Sauf bien sur si la personne en enchaine au moins trois ou quatre à la suite et rapidement. La tête qui tourne va vite venir. Un peu comme l'alcool. Non je n'avais pas testé de finir un paquet de clope. Mais par de mon expérience je savais à peu près quelle sensation l'on avait. Peut être que si il m'avait offert autre chose de plus fort je l'aurais pris ... Je ne sais pas. Mais je m'étais résolu à ne plus rien fumé. Je préféré m'abimer mon foie que mes poumons. C'est un choix. D'autres s'abime les deux alors je pense être dans la norme.

J'avais reçu un coup de fil de la part de mes amis. Et ce n'était pas vraiment une bonne nouvelle que j'appris. J'avais à présent le choix. Soit je restais dehors à attendre leur arrivé qui était dans je ne sais combien de temps. Soit j'entrai maintenant dans la boite. Pour ce dernier choix il y avait un grand risque pour que Jared ne me lâche pas à l’intérieur. J'étais prête à parier qu'il m'offrirait un verre, et une danse et qu'il essayerait encore d'avoir ce qu'il avait plus ou moins eu avant. J'avais encore le souvenir de ce qui c'était passé l'autre fois. J'avais été à moitié prise en otage par lui. Tout ça pour vouloir satisfaire son envie de m'embrasser. C'était pas vraiment glamour sa façon de draguer. Puis on ne peut pas dire que j'en avais envie aussi. Pas étonnant qu'il se soit attiré des ennuis après. Travis avait était jaloux et il en avait même jouait au départ de cet événement. Il avait était sadique avec moi, lorsqu'on se tourner encore autour. La j'avais peur justement qu'il profite de la disparition de mon bien aimé pour finir ce qu'il avait commencé. Enfin j'étais sans doute parano. Il était surement passé à autre chose. Il avait dragué tout pleins de filles. Finalement il est le genre de mec que je ne peux pas voir en peinture. Les chauds lapins. Mais si je restais à l'extérieur, il me tiendrais la jambe jusqu'à ce que mes sauveurs arrivent. A moins que je décide de rentrer chez moi, à l'université. Après tout j'avais étais en quelques sorte trainé de force ici et mes amis étaient en train de me mettre plus ou moins un plan. Ça m’exaspéra ce qui me fit lâché un soufflement. Trop fort d'ailleurs à moins que Jared n’arrête pas de me dévisager parce qu'il me demanda si je n'avais pas de problème. Oh si j'en avais un. Mais je ne savais que faire.



► Oh oui un problème. J'vais devoir poiroter pendant je ne sais encore combien de temps ici le temps qu'ils arrivent. Sympa c'est eux qui organisent et ils sont pas fichu d'être à l'heure !


Il y avait de l'énervement dans mon ton. C'est compréhensible. Il voulait aussi savoir si je n'étais pas venue pour rien. Je me demandais la même chose tiens. Moi qui pensais et comptais justement sur mes amis pour pouvoir me libérer et m'amuser .. J'aurais peut être mieux fait de ne pas quitter ma chambre ce soir.


► J'attend encore cinq ou dix minutes et si ils ne sont pas encore la, je pense que je rentrerais. Enfin chez moi je veux dire.

C'est agréable quand les organisateurs de cette " Soirée de folie " étaient en retard et n'étaient même probablement pas sur de venir au lieu dit. Une boite. Oui c'était dans la boite la plus réputé de la ville que mes chers amis m'avait donné rendez vous pour pouvoir à nouveau m'amuser. L'on aurait très bien pu aller dans l'appartement de l'un d'eux ou alors dans un parc. On aurait picolé, rit et déconné aussi bien. Mais non il avait fallut que ça soit dans un endroit blindé de monde qu'ils choisissent pour MA sortie. Non pas que je n'aime pas les boites hein. Mais pour une sortie du soir de tout le mois j'aurais préféré autre chose. Mais je n'avais pas était en mesure de riposter. Pas en position de force pour imposer un choix. J'avais suivis et dis oui comme une gentille petite fille ne voulant pas contrarié ses parents. Mais si leur idée de base était de me faire rencontrer un homme pour remplacer le défunt Travis, ce n'était même pas la peine. Foutu d'avance. Je n'avais point envie de me remettre en couple. Pas après si peu de temps. Je n'avais pas non plus envie de me faire un coup d'un soir. Je n'avais pas envie de relation sexuelle avec un parfait inconnu que j'aurais eu comme pot de colle toute la soirée. Je ne veux pas qu'on me prenne pour une fille facile, qui couche tout le temps. Non pas que je n'avais jamais eu de relation d'un soir. Bien sur que si. Comme tout le monde au moins une fois dans sa vie. A mon souvenir j'étais déjà repartis avec un mec qui me plaisait. Mais aussi parfois lorsque j'avais un poil trop bu et que j'avais aguiché des hommes. Bien évidement chaque fois j'étais consciente de ce que je faisais. Sauf peut être une fois il me semble. J'avais beaucoup trop bu et je crois me souvenir qu'un matin je me suis réveillé avec le corps d'un homme à moitié nu dans mon lit. Sans doute une nuit torride passé avec lui. Mais ceci remonte à il y a des années. Naïve et jeune. Heureusement ceci n'est plus le cas. L'âge fait murir et nous fait voir que parfois certains comportements que nous avions où des choses que nous faisions étaient d'une débilité profonde. Enfin certaines filles vous dirons qu'il faut profiter de notre jeunesse et s'éclater autant qu'on peut. Mais si pour elles, s'éclater c'est se faire voir comme des pauvres filles facile, comme des objets sexuelles, je n'en vois pas l’intérêt. Puis après tout, chacun est libre de faire ce qu'il veut de son corps.

Je mettais fixé une limite. Si d'ici une dizaine de minutes grand maximum je ne voyais pas leur voiture ainsi que leur face ce présenter devant moi, je m'en allais. Partir rejoindre ma chambre que je n'aurais sans doute pas du quitter. Mais une part de moi même, en entendant la musique de l'intérieur raisonné, me donner envie d'essayer. Essayer de m'amuser seule oui. Mais j'avais peur. Peur de ne plus savoir m'amuser. Peur également du regard et des dire sur moi. Car la plupart des élèves de Niagara se rejoigne dans la discothèque de la ville. Et tout élève de l'université savait qui je suis. Ou du moins ils ont déjà entendu parler de la fille à l'état de zombie après avoir vécu un douloureux et triste événement. Mon cher professeur ( ironie bien entendu ) me déclara que c'était à moi de voir pour mon choix. C'est vrai que je pouvais retourner dans ma triste chambre, seule aussi. Mais c'était pas si mal. J'étais bien au moins dedans. Ou soit j'allais profiter de ce qui se passé à l'intérieur. Ce que moi j'entendais par la c'était : "Viens avec moi, tu vas t'éclater " . J'en étais persuadé. Ça ce voyait qu'il essayerait de remettre ce qu'il n'avait pas pu réellement avoir. Sinon pourquoi resterait il à mes cotés. Il parait que ça fruste les gens quand ils ont eu un refus auquel ils ne s'attendaient pas.

Je ne lui répondit pas. Ça ne servait à rien. Je n'avais rien à lui dire. Je patienta alors en espérant qu'il n'ouvre pas encore une fois sa bouche en ma direction. Je fus sauvé lorsqu'un des potes, surement, à Jared sorti de la boite pour se fumer une cigarette lui aussi. Les deux commencèrent à parler. Je n'avais entendu que le mot " Ambiance " que j'avais déjà décroché. Mon regard se perdit dans la contemplation du sol étant encore quelques peu humide et donc brillant par la pluie tombé plus tôt dans la journée. Puis mon regard se détourna de son objectif pour venir trouver la profondeur du ciel noir. J'essayai de ne penser à rien mais une pensée vint me frapper. Le ciel et les étoiles que j'avais peine à voir par les nuages peuplant la hauteur ainsi que les lumières du grand néon de la discothèque, m'avais fait réagir sur le même sujet que toujours. Et je me sentis faiblir à nouveau. Dans ses moments la, il n'y avait que deux choses qui réussissait plus ou moins à me calmer, à retrouver ma sérénité. Le doux son de la guitare que je grattais et l'alcool. Je n'avais ni l'un ni l'autre à porter de main. Enfin si, de l'autre coté du mur, se trouvait forcement pleins de verres et de bouteilles. Mais il fallait payer. Et j'avais justement compter sur mes amis ( qui n'étaient point encore la pour le rappeler ) qu'ils me payerait gentiment un ou deux verres. Après tout c'était eux qui m'avais invité à venir. Alors quitte à le faire jusqu'au bout. Il ne me restais donc qu'une chose à faire. Chez moi j'avais une petite bouteille qui devait être encore rempli. Mon choix était fait.


► J'y vais. Je vous ... Euh je te reverrai lors d'un prochain cours.


J'avais au moins la politesse de lui dire au revoir. Je ne savais pas si il m'avait entendu étant donné que je m'étais exprimé avec une assez petite voix ne voulant pas déranger la si passionnante discussion que les deux amis avaient. Je passa devant la porte de la boite vu que c'était le chemin qui allait me permettre d'atteindre ma chambre. J'avais du faire environ cinq ou six mètres qu'une main me retint le bras. Était-ce mes amis qui étaient enfin arrivés ou bien était-ce Jared ?

Mes jambes avaient pris le chemin pour retourner dans les dortoirs de l'université. Elles avaient écouté ce que mon cerveau leur avait ordonnait à la suite de ce que j'avais décidé. Mais quelque chose me bloqua le bras alors que celui ci balançais vers l'arrière au rythme de ma marche. Mes pieds glissèrent en faisant une rotation. Alors que j’espérais que ça soit mes amis qui vienne me rechercher, me rassurer qu'ils étaient bel et bien la et qu'ils ne comptaient pas me laisser en plan toute seule, ce fut le visage de Jared qui me fit face. Étonnant ? Non en fait je n'étais même pas surprise. Je m'étais préparé plus ou moins à le voir me courir après. Choisir entre son ami et moi, une jolie fille qui lui avait résister ? Le choix était vite fait le connaissant un peu. Enfin je m'étais plutôt basé sur ce que tout homme aurait fait. Et le fait qu'il ne me lâcherait pas aussi rapidement ce confirma. D'après lui il pouvait être de bonne compagnie lorsqu'il le voulait. Huuum si par de la il entendait partenaire sexuelle, nous n'avions pas la même définition de " compagnie ". A moins qu'il serait capable pendant ne serait-ce qu'une seule et unique soirée ne pas draguer une fille qui se tient à coté de lui. J'en doutais fortement. Il avait en plus de cela hausser les épaules. Signe qu'il n'était pas si convaincu de ce qu'il avançait. A moins que ça ne soit qu'une mise en œuvre pour paraitre doux et inoffensif.


► De bonne compagnie en essayant pas de recommencer ce à quoi tu as échoué l'autre fois ? J'aimerais bien voir ça tiens.


Il pouvait le prendre comme un défi si il le voulait. Au moins ça serait un challenge personnel, pour lui même. Qu'il se prouve qu'il soit capable de se contrôler. Enfin vis à vis de moi j’entends. Il pouvait aller draguer toutes les autres filles de la boite, je m'en contrefichais. Mais alors royalement. Avais-je dis " Échoué " ? Parce qu'à mon souvenir, il avait quand même eu ce qu'il voulait. Bien qu'au départ j'avais montrer de la résistance. Mais je n'avais rien pu faire. Je m'étais battu autant que je pouvais, essayant même de lui échapper mais il m'avait eu. Ce baiser qui n'avait nul gout ni saveur. Qui n'avait ni romantisme ni sensualité. Qui n'avait ni d'amour ni d'envie. J'avais étais plus ou moins contré de l'embrasser. Il ne serait pas venue de moi même de l'embrasser. Pourquoi embrasser quelqu'un que l'on aime pas ? C'est une perte de temps ou de salive dans ce cas la. Alors si jamais j'acceptai ( ce qui n'est pas encore dis ) de faire marche arrière et de passer ma soirée comme convenu il était hors de question que ses foutu lèvres viennent se coller aux miennes !

Il enchaina sur une phrase/question. Pour lui je ne devais pas renoncer à tous ce qui pourrais me faire sourire en cette nuit humide. Sourire. Voila que je me demandais ce que voulais dire ce mot. Je savais son sens oui, mais je ne savais plus comment le mettre en œuvre. Les lèvres qui s'agrandissent par le coin de celles ci, s'écartant de leur milieu pour exprimer la joie que nous avons. Je n'avais plus de quoi sourire ces derniers temps. Ma bouche était d'ailleurs resté la plupart du temps close. Je ne disais plus grand chose. A quoi bon parler si c'est pour se plaindre et dépité combien nous souffrons. Je ne lui répondit pas tout de suite. Examinant le néon du nom de la boite ce trouvant à l'entrée. C'est vrai que si j'avais dis oui à mes amis pour ce soir c'est que j'étais peut être prête à sourire à nouveau. A l'intérieur je pourrais sans doute voir des gens rire et rire à mon tour. Tout le monde sait que le rire c'est contagieux. Tout comme les bâillements. Puis peut être que de boire avec quelqu'un me ferais rire aussi. Parce que boire toute seule, ne m'avais jamais donné envie de rire. Ça m'avait juste donné ce mal de tête à mon réveil. Il y avait une grande différence. Je posa mon regard sur celui qui ce devait être un remplaçant entre les murs de Niagara.


► Je ne sais plus ce qui me fais sourire ou non. Mais je crois qu'après réflexion tu as peut être raison. Puis je ne perd rien, ce n'est que pour un soir. Un soir durant lequel je vais essayer de m'amuser comme autrefois.


Je venais tout juste de lui donner ce qu'il attendait. J'avais accepté de ne pas continuer mon chemin vers ma prison. Mais plutôt pour une libération. Je venais de lui accorder une soirée avec moi. Que diable me passait il par la tête ? Je n'étais pas en mesure de réfléchir complétement mais si jamais il tentait quoi que ce soit, ça en serait finit pour lui. Je sorti pour la seconde fois mon téléphone. Je tapa rapidement de mes doigts agiles un texto prévenant mes amis de me rejoindre à l'intérieur. Si toutefois ils se pointaient un jour. Jared se poussa de devant moi pour me laisser passer. Je rebroussais donc chemin. Le videur me regarda puis regarda plus loin derrière lui. Sans doute un regard en direction de mon accompagnateur. Le sourire qui se dessina sur sa bouche ne me rassura pas. Un peu vicieux sur les bords. Il devait surement connaitre le célèbre " Jared et ses milles conquêtes ". J'entra ne passant pas par la case " vestiaire ". Je préféré toujours garder mon sac avec moi, surtout qu'il n'était pas bien grand. On ne sait jamais qui peut ce faufiler dans l'endroit où sont stockés toutes les affaires. Je pénétra dans la salle. La musique me fouetta les oreilles comme une grosse rafale de vent. C'était blindé de monde comme je l'avais pré-sentis. Les jeux de lumières ainsi que la fumée blanche cachant plus ou moins les danseurs me faisaient perdre mes repères. Je ne savais plus où j'étais et mon corps vacilla un peu.

Je ne sais pas pourquoi mais sa phrase pour me rassurer en disant que ça se passerait bien sonnait bizarre. Comme une phrase d'un homme qui s'apprête à coucher avec une fille qui a peur parce que c'est sa première fois. Ou bien d'un homme qui voudrait abusé d'une fille à moitié saoule. Je l'avoue ça me fit un peu flipper. Néanmoins son regard ne traduisait rien d'idées perverses. Mais de toute manière je l'avais prévenue. Et je sais bien me défendre bien que je n'en ai pas vraiment l'air physiquement. J'étais assez mince. Je crois même d'ailleurs qu'avec ma petite hibernation de ces semaines j'ai du perdre quelques grammes voir un ou deux kilos. Pourtant je continue de m'alimenter. Je vais à la cafétéria pendant environ dix minutes pour chaque repas. Bien que j'ai souvent sauté celui du matin me réveillant bien tard. J'avais d'ailleurs eu des avertissements du proviseur mais connaissant la situation il avait lâché un peu du leste pour mon cas. Privilégié pensez vous ? Non je ne pense pas. Bien que je sais qu'il m'apprécie. Il n'avait rien dit pour mes deux mois de mes vacances improvisé. Il savait que je suis une élève sérieuse et appliquée. Bref tout ça pour finir par dire que malgré ma taille menu je serais parfaitement le repousser si il devenait trop collant.

J'avais finalement fini par mettre le pied dans l'endroit regroupant une masse énorme de population. Tout ce qui m'entourai me perturbais. Pourtant ce n'était pas la première fois que je m'aventurai dans une boite. Je ne dirais pas que je suis une habituée de ce genre d'endroit car je passe, je pense, beaucoup plus de fois à faire des soirées chez mes amis que dans ces lieux. Si je devais compter j'opterais pour un tiers de mes nuits passé dans ces pièces endiablés. Mais jamais je n'avais perdu mes repères comme maintenant. Ma tête tourna, alors que je n'avais encore rien bu. Une vague de stress m'envahis. Je suffoquai intérieurement. Si je n'avais pas quelque chose pour me rattraper dans les dix secondes à venir je crois bien que je finirais le cul par terre. Ma réaction étais vraiment étrange. J'osai enfin sortir de mon trou pour une soirée. Je n'avais pas vu autant de monde réunis depuis des lustres. Même à l'université les endroits tels que la cafétéria, la bibliothèque ou le hall n'était pas aussi rempli de chair humaine. Quelqu'un me frôla le bras. Allons bon ça n'allait pas commencer maintenant. Pas de mecs qui veulent déjà danser avec toi alors que tu encore à moitié près de la porte d'entrée. J'eus peine à reconnaître Jared par son physique tellement le coin où nous étions était dans la pénombrs. Et oui nous n'étions pas encore sur la piste de danse. Les lumières n'éclairaient que nerveusement le lieu fait pour libérer les pulsions du corps.

Il resta à une distance approximativement correcte. Il ne cria pas mais parla d'une voix assez forte pour que je puisse l'entendre. Il y avait plus simple encore. Il lui aurait suffit de s'approcher un peu plus de mon oreille et de parler un peu moins fort. Il se serait surement moins cassé les cordes vocales. Avait il peur que je le juge mal dès le départ si il avait fait ceci ? C'était fort probable et je me serais posé des questions. Il me demanda ce que je voulais faire. J'avais le choix entre entrer directement sur le dancefloor ou boire un verre. Je n'avais même pas à réfléchir. Surtout dans mon état. Je n'étais en aucun cas apte à aller danser. La musique ne me disait rien d'une part. Mon corps ne ressentait pas les vibrations qui me font me faire bouger. Puis habituellement je commence toujours par un verre pour débuter une soirée. Un verre c'est raisonnable. Ça nous met juste progressivement dans l'ambiance. Ma réponse ce fut non pas en parlant mais en montrant d'un signe le bar. Je me rappelais tout de même comment était construit l'endroit. Enfin à moitié … J'avais oublié ses trois marches à descendre dans le couloir du début. Déjà que j'avais du mal à tenir encore debout n'ayant plus mes repères, je failli en plus de ça louper deux marches sur les trois. Ça aurait bien commencé la soirée dit donc. Heureusement Jared fut la pour me soutenir par la taille. Je ne réagis pas. Pour moi il m'avais simplement aidé à éviter une honte phénoménale. Deux secondes après son bras me quitta. Il avait compris au moins qu'il ne devait pas avoir de contact trop rapprocher ou déplacé avec moi.

Je continua mon chemin vers les nombreuses tables basses entouré de fauteuils confortables à quelques centimètres du bar. C'était toujours la que je m'installai lorsque je venais. Au moins une chose que je me souvenais. Le bar était de toute manière bien trop rempli de gens ayant déjà bu mais revenant chercher entre deux chansons un autre shot pour continuer à se mettre bien. Je me laissa tombé dans l'un des fauteuils encore libres. A ma gauche, une femme était joliment en train d'embrasser à pleine bouche un homme étant assise sur ses genoux. Faites vous plaisir, ne vous gênez pas hein. Les quelques fins trait de lumière nous font voir quand même votre non-retenue. Jared eu peur pour moi. Enfin vu sa réaction en penchant ses mains lorsque je me suis jeté dans le siège, c'est ce qui me semblait.


► N'ai pas peur je ne vais pas me fracturer la tête. Tu sais je ne suis pas en sucre. Enfin merci quand même pour tout à l'heure.


J'étais polie comme je l'ai dis précédemment alors un " merci " sortant de ma bouche n'était pas un grand signe de puissante et de reconnaissance pour l'autre. Mais je devais avouer qu'il fut entre guillemets mon sauveur pour ses maudites marches. J'espérais par contre qu'il ne soit pas mon sauveur de la soirée. J'attendais justement encore les miens pour me sortir de son attachement. J'avais pas la grande joie quand à savoir que je devrais peut être passé toute la nuit au coté de ce type. Je ne parlais pas beaucoup. Surtout qu'est-ce que j'aurais à lui dire ? Ce n'est même pas un ami. Juste un gars un peu dérangé dans son cerveau.

Un serveur arriva pour nous demander ce que nous aimerions consommer. C'était une très bonne question ! La Vodka, j'en avais bien trop bu et pur attention, que j'en étais dégouté. Je crois que si j'en buvais ne serait-ce qu'une gorgée, je la vomirais direct. La cure version Vodka … C'est fait ! Le Malibu j'en buvais si facilement que ça passait tout seul. Cette odeur de noix de coco rend tout de suite la chose plus facile. J'éviterais aussi ce soir de prendre du Whisky. Cet alcool ne fait pas bon ménage avec mon organisme. C'était bien une boisson préférable pour la jante masculine. Je crois me souvenir que dans cette boite ils servent tous sortes de cocktails. Ça c'était un bon point. Il y avait même des spécialités d'ici. Serveur professionnel venant d'un autre pays. Expert pour les cocktails qui donne de la saveur et du punch. Je m'adressa à Jared qui m'avait gentiment d'un signe de la main, laissant prendre commande la première. Quelle délicate attention dit donc. Ironie bien évidemment.


► Tu sais quoi ? Prend moi ce que tu veux. Tu n'as qu'à me surprendre.


Un autre défi pour lui ? Je venais bel et bien de lui en donner un je crois bien oui. Si il voulait que j'arrive à me détendre il devrait donc faire le bon choix. Car si cela ne me plaisait pas, je laisserais le verre sur la table avec le contenu dedans. Et je serais obligé de me commander un truc moi même, me déplaçant au comptoir et surement me faire accoster par des mecs ivres.

Et voila que j'avais plus ou moins lancé un défi à Jared. Il allait devoir le relever et le réussir si il voulait augmentait d'un point dans sa jaune de sympathie. C'était aussi une bonne façon de voir si il connaissait le gout des femmes. Bien que nous ne soyons pas toutes les mêmes il y avait tout de même, pour la plupart, des boissons qui ne peuvent être refusé. Quelque chose d'irrésistible. Un truc de fort ou léger. Fruité de préférence. Lorsque je lui avait demander de me surprendre il me lança un regard qui voulait dire en gros " A ouais tu veux jouer à ça ? Pas de problème ! ". Je n'étais surement pas la première fille à lui faire ce coup. Il réfléchi un bref instant. Le serveur, debout, attendant de recevoir l'ordre de la commande. Jared ce déclara et je ne fus pas surprise de son choix. Des verres de téquila. Il avait fait dans la facilité sur le coup. Personne ne résiste à l'appel de la bonne vielle Téquila. La chaleur du Mexique arrive dans vos bouches attention. Une fois l'ordre donné, le serveur s’exécuta. Il revint une minute après avec son plateau. Il slaloma entre les gens avec agilité. J'avais toujours admiré leurs travail. Ça demandait surement beaucoup d'entrainement pour réussir un tel acte. Je mettais déjà aventurer à cette pratique lors d'un de mes petits boulots. Et je peux affirmer qu'il faut être doué et avoir le bon équilibre. Bref. Il posa les deux verres sur la table puis reparti aussi vite qu'il était apparu tout à l'heure.

Jared pris son verre dans sa main tout en me regardant. Il attendait surement que je trinque avec lui. Euuuh on était supposé fêter quelque chose ? A non j'oubliai que pour cet alcool c'était un principe fondamental avant de le boire. Il me demanda en même temps si j'étais satisfaite. Et bien , je n'allais pas lui répondre non pour le faire chier. Quoi que l'envie me plaisais bien. Mais ce verre devant moi me tentais. Je n'allais pas le refuser. Je pris à mon tour le verre m'étant destiné entre mes mains et fit cogner nos matières transparentes.


► Considère que mon verre levé est un oui à ta question.


Je bu plus ou moins d'une traite tout mon verre. Et oui la Téquila est faite pour faire des cul-secs. Le liquide me brula affreusement la gorge ainsi que ma trachée lorsqu'il descendit. Le gout dans la bouche qui restait ensuite n'était pas vraiment génial. Si j'avais fais ça chez moi, j'aurais enfilé un citron entre les parois de mes lèvres. C'est généralement ce qu'on doit faire. Mais dans les boites hélas, le citron était un fruit bannit à croire. Cet alcool pour le moins fort avait un bon point pour lui. Il faisait monter l'effet très rapidement. Je ne vais pas dire instantanément mais ce n'est pas loin. Quand il est bien corsé il ne faut pas moins de cinq minutes je crois pour commencer à avoir cette sensation de chaleur et de vue troublé. Jared n'avait tout de même pas pris cet alcool pour me saouler et finir presque ivre morte quand même ? Je ne savais pas. Mais je ne devrais pas enchainé cinq verres comme ceux ci, sinon j'étais morte. Je resterais quand même sur mes gardes avec lui. Bien qu'il est promis d'être sage ce soir. Sage ? Euh je ne sais pas si c'était le mot qu'il avait employé. Non mon esprit se brouillé par déjà. Pas possible. A moins que si. Bon aller, il fallait bien que je lui parle un peu. Il était déjà gentil de bien vouloir supporter la pauvre fille que je suis. Je me pencha sur l'appui de droite.


► C'est étonnant que tu sois seul ce soir. Enfin je veux dire, que tu l'étais avant. J'aurais pensé que tu vienne accompagné d'une jolie blonde. J'ai appris récemment par mes amis que tu as une relation plutôt torride avec ma chère amie. A non c'est fini c'est vrai. Tu t'es même plus ou moins battu avec son nouveau mec. Désolé pour toi.


Bien sur je parlais de Léah. Et bien sur j'utilisais de l'ironie envers elle. C'était pas le grand amour entre nous deux. Tout l'inverse même. Mes amis m'avait informé de tout les ragots que j'avais loupé pendant ma période zombie, qui continué un peu d'ailleurs. J'avais rigolé lorsque j'avais dis " relation plutôt torride ". Comme quoi la réputation de Jared s'avérait bien vrai. Un vrai sauvage au lit. Pour ma part, ça ne m'intéressais pas du tout de le faire avec lui. Mais je ne lui dirait pas, car il doit sans doute s'en douter depuis la dernière fois. Sans doute pour ça qu'il persiste encore. La résistance ça nous donne encore plus envie d'avoir ce qui nous repousse. Je ne sais même pas pourquoi j'avais parler de ce sujet. J'avais pas trouvé mieux puis c'était une information ressente dans mon cerveau. Mais je n'avais pris aucun ton. J'étais normal. Ce n'était ni moqueur ni accusateur ni rien du tout. Ça allait peut être l'énerver d'ailleurs. Si il ne me frappé pas, ça serait pas mal. Il pouvait taper la table, le fauteuil, ou le mur au pire. Une de mes jambes se mis à bouger. Le rythme de la chanson était pas mal. Je me chauffé juste la. Il me faudrait surement un ou deux autres verres pour pouvoir danser. L'envie ne venait plus aussi vite qu'auparavant. Hélas.

Parfois je devrais vraiment apprendre à fermer ma bouche. J'avais pas réfléchis à ce que j'allais dire. A ce que j'ai dis. C'est sorti tout seul. La seule chose que je pouvais parler. Une nouvelle toute fraiche de quelques jours. Je n'avais pas su quoi d'autre aborder. Ce retrouver dans une boite avec son professeur c'est réellement bizarre. Avec mes amis j'aurais eu diverses sujets de conversation. Mais lui, ne faisait pas parti de cette catégorie. Et ne le sera jamais d'ailleurs. De plus ça faisait pas mal de temps que je n'avais pas parler avec une personne étrangère. Ou du moins que je ne connaissais que de vue. J'avai peur qu'il s'énerve et devienne agressif après ce que je lui balança. Il pouvait l'être, je comprendrais. Mais il n'en fis rien. Il m'annonça que je n'avais pas à être désolé. Et son ton était calme. Pas de pointe de violence. De quoi me rassurer. Si je n'avais pas à m'en faire, cela voulait il dire que pour lui aussi ce n'était pas grand chose ? Probablement. Puis moi en fait je ne m'en faisais pas. J'étais désolé pour lui. Ce n'était qu'une politesse, histoire de me racheter après ce que j'avais dis. Enfin si j'étais peut être désolé qu'il se soit intéressé à cette bitch de Leah. Mais je n'allais pas lui dire. La c'était sur j'allais finir avec la tête défigurer. Et j'étais aussi désolé sans doute du fait qu'il se soit battu avec un homme n'ayant pas la même force. Cet homme je le connaissais. J'avais eu toutes les informations donc je savais tout de l'histoire. Je crois que le seul point commun que j'ai avec Jared jusqu'à présent, de toute évidence, est la haine que l'on à pour cet homme monstrueusement malsain, vicieux, arrogant, sournois, bagarreur. Rien que de m'imaginer l'image de sa tête dans mes yeux me répugné.

Il ajouta autre chose par rapport à ma première phrase. Je m'étais étonné qu'il soit au début de la soirée seul. Même si en fait il devais surement venir la plupart du temps seul. Ce serait plutôt le voir partir seul qui serait étonnant. D'ailleurs ce soir il avait intérêt à ne pas me coller tout le temps, car ce n'était pas moi qui aller repartir à son bras. Ça c'était clair. Puis il me tenait compagnie que pour un court instant. Du moins je l’espérais encore. C'est vrai que pour l'instant il n'était pas seul. J'avais accepté sans grande joie de rentrer avec lui dans la discothèque. J’espérais ne pas regretter ce geste. Qu'il ne me le fasse pas regretter. Pour l'instant ça avait l'air de bien ce passer alors il faut que ça continue sur la ligne. Mais nous n'avions encore rien joué de sérieux. J'entends par la, la piste de danse. Lorsque nous irons danser je verrais par moi même si il respecte son engagement. En attendant l'arrivé de mes chers amis bien évidemment. Néanmoins je me risqua à poser une question. Oui quelque chose qui me traversa l'esprit et dont je voulais avoir une réponse. J'employa un ton détaché. Ce n'était pas important ni quelque chose de sérieux. Juste ma curiosité qui frappé encore un coup.


► Pour l'instant oui tu n'es pas seul c'est vrai. D'ailleurs je voudrais savoir un truc. Pourquoi être venu me voir, pourquoi m'avoir proposé à moi de rester avec toi ? Sachant que tu peux avoir toutes les filles que tu veux, elles ne te diraient pas non pour aller en boite gratuitement. Et surtout des filles bien plus belle et éclatante de vie.


J'avais failli le vouvoyez encore une fois. Mais je m'étais reprise dans ma tête. Non mais c'est vrai ... Pourquoi moi ? Enfin je me doutais de sa raison mais je voulais voir si, d'une part je ne me trompai pas et d'autre part si il allais me dire la vérité. Sur la table basse, se trouvait deux autres verres. L'un vide. Je n'avais même pas remarqué que Jared en avait bu un autre. Il était rapide ! Je regarda le verre à coté qui était rempli de liquide transparent. Il était pour destiné à finir dans mon estomac. J'hésitai à le prendre tout de suite. Était-ce trop tôt ? Oh puis peu importe. J'amena le verre jusqu'à mes lèvres et cette fois ci je ne laissa pas une goute dedans. Ça me brula encore la gorge mais un peu moins. Ça m'arracha tout de même une grimace et un léger frisson. Au moins maintenant nous étions à égalité niveau alcool. Dieu merci j'avais pensé à manger avant.


► Soit sincère. Ne mens pas.


J'avais rajouter ce petit plus, avant qu'il ne réponde à ma question posé. C'était comme une sorte de P.S mis à la fin d'un texto. Enfin je lui demandais de ne pas me mentir mais je ne pouvais pas réellement savoir si il me disait la vérité. Je ne le connaissais pas pour déceler sur son visage une quelconque trace de mensonge. Mais j’espérais qu'il soit sincère. Pour une fois ça serait pas mal qu'une personne le soit avec moi. Tout le monde prenait des pincettes avec moi depuis qu'il était ... qu'il était mort. Je suis fragile et faible mais pas en sucre quand même !

Je pris le courage de lui demander ce qui me trottais dans la tête depuis sa généreuse proposition. Je me doutais bien évidemment qu'il avait sans doute un plan derrière la tête. Les hommes ne sont jamais satisfait de ce qu'ils peuvent avoir. Je lui demanda de ne pas mentir et de dire la vérité. Il me répondit mais je ne fus pas convaincu et rassasié de sa réponse. Premièrement il était venue me voir parce qu'étant seule dehors, je lui faisait pitié. Moi ... Pitié ?! Voila qui relevé d'un super compliment dit donc. Il ne faut jamais traité une femme de ce genre d'insulte. C'est comme ci nous étions réduis à l'état de pauvre animal abandonné et malheureux. Certes, ma tête et ma solitude ne me montrait pas au meilleur de ma forme. Mais de la , à dire ça ... Non ça ne passe pas ! Venant de lui , ça ne me fais pas grand chose. Heureusement d'ailleurs, connaissant mon coté susceptible. Lui n'était qu'une simple compagnie.


► Rien de plus flatteur que de ce faire dire qu'on fait pitié aux gens.


Mon ton était sarcastique. De l'ironie à l'état pur comme j'ai l'habitude de l'employé. Il venait avec ceci de perdre un point qu'il avait peut être pu obtenir depuis son début de jeu du " gentil garçon " envers moi. Bien que la fin de sa phrase soit assez gentille , cela ne remplacerait pas ce point. Je le savais pertinemment qu'il m'aimais bien. Sinon pourquoi vouloir rester avec moi deux heures dans une pièce confiné ainsi que de vouloir passer une soirée en boite de nuit. Il m'aime bien mais je pense qu'il y a une raison à cela. Un truc en plus derrière tout ceci. Je le sais, j'en suis sur, mais je préfère me le cacher. Je ne suis pas naïve. Je suis sans cesse sur mes gardes. Mais je suis de plus en plus vulnérable. Aurais-je du refuser ce temps avec lui ? Sans doute oui. Maintenant j'étais la, il fallait que j'assume de devoir me le coltiner jusqu'à l'arrivée de mes compagnons voulu et apprécié. Pourquoi ces questions ou interrogations intérieure me venaient elles en tête ? Je sais ! Sans aucun doute l'effet de l'alcool. Les deux verres enfilé à des intervalles de trois minutes prenaient de plus en plus de place dans mon organisme. La chaleur m'envahis. Mes globules rouges s'activant. Signe que la Tequila agissais correctement. Tequila ou tout autre alcool d'ailleurs. Cette chaleur intérieure était agréable. Je me sentais de plus en plus à l'aise dans ce siège. Je regarda Jared. Lui aussi devait ressentir les effets petits à petits.

Étais-je folle de demander encore deux autres verres au serveur par un signe de la main ? Surement. Mais qu'est-ce que trois verres par rapport à la quantité que contient une bouteille entière ? Rien. Et ce n'était surement pas ses trois malheureux petits récipients qui allait me mettre dans un sale état et ne plus répondre de mes actes. Il m'en faudrait beaucoup plus et d'autres alcools aussi je pense pour y arriver. Mais je n'avais pas non plus envie de finir complètement ivre. Il n'y à aucun intérêt à ce prendre une cuite. Certains ne peuvent ce contrôler une fois qu'ils ont ingurgité une goute. Moi, à l'inverse de eux, je connais mes limites. Enfin ... parfois. Il met déjà arrivé de ne plus me contrôler et d'en vouloir encore plus. De faire des choses aussi folles que possible. Mais ce soir, ce n'est pas ce qui ce passerait. Je crois même que de mes deux amis je serais celle qui aura moins bu et qui pourra appeler le taxi pour nous ramener. Je n'allais pas me les farcir sur le chemin, à pied. Ça prendrait des heures alors que la boite n'est pas loin. Les deux nouveau verres arrivèrent sur la table. Le serveur nous demanda si l'on ne préférait pas avoir la bouteille à notre disposition. Il marqua cette suggestion avec un sourire malicieux. Plaisanterie plutôt de bon gout. Je répondis " Non après on va vous ruiner. Et puis c'est consommation limité pour moi ". Je n'avais pas laissé le temps à Jared de répondre. Je l'avais devancé. D'ailleurs cette fois ci j’avalai l'alcool avant lui. Et pour la troisième fois, cela m'extirpa une grimace. Heureusement personne n'était munie d'un appareil photo autour.

Je sentis mon téléphone vibrer. Je l'avais, avant de rentrer mis sur la fonction vibreur, étant donné la musique je n'aurais rien entendu si je l'avais laissé sur la fonctionnalité habituelle. Mon portable venait de réceptionner un texto. De l'un de mes amis. Une bonne nouvelle ça. Je cliqua sur le nom affiché. J'eus peine à le lire. Mes yeux avaient bien du mal à rester fixé sur le texte. Je pus néanmoins soutiré les informations. Le message me disait que mes amis étaient toujours dans les bouchons. Que la route, même, était bloqué. Et qu'ils avaient de forte chances de devoir dormir dans leur voiture. Conclusion de ceci : ils ne viendront pas. Ce qui voulait également dire que j'allais devoir passer TOUTE la soirée avec celui qui ce trouve à coté de moi. Youpie ! Je rangea vite mon objet précieux dans mon sac. Mes coudes sur mes genoux, j'enfouis ma tête entre mes mains tenues par mes bras verticalement.

Je ne le pris pas spécialement mal, mais pas spécialement bien non plus. Sa remarque sur l'image que j'avais pu lui renvoyer ne m'atteignait pas. Mais pourquoi alors réagissais-je comme ça ? Cette pointe d'ironie qui me caractérisais. De l'ironie oui, mais au final cela m'avait fait un minime point dans le cœur. Peut être que ses paroles m'atteignaient plus que je ne le pensais. Bon rajoutons à ceci, la touche d'alcool aussi. Pour lui, il m'avais respecté en me disant la vérité, qui peut parfois être blessante, comme c'est le cas ici, plutôt que de me mentir. Il n'avait pas tort. Toute vérité est bonne à dire bien que parfois dur à entendre. Il faut d'ailleurs ça, plutôt que des mensonges. Quand on mens, la vérité fini toujours pas tomber un jour ou l'autre. Alors autant être direct. Mais avec délicatesse aussi. Il ne faut pas être très cash. Certaines personnes peuvent le prendre mal, très mal. Cela me fait penser à Travis. Je me suis mentis à moi même pendant longtemps. Ne voulant pas croire que j'avais de la jalousie quand je le voyais avec une autre fille. Lui aussi s'était caché ses sentiments envers moi. Quand je vous dit que mentir, n'est pas de tout repos. Alors autant dévoiler la vérité, simplement. Ça éviterait les complications et le mal que l'on doit ce donner pour entretenir le mensonge. Alors non je n'en voulais pas Jared. Il avait entièrement raison. Il serait temps que je me reprenne en main. Un petit pas, ce soir d'ailleurs, dans ce lieu. Et un grand pas pour demain !

Accepter le matin la proposition de tes amis sans grand enthousiasme. Ce préparer sans grand joie. Venir et attendre leur arriver. Ce taper la compagnie d'une personne moyennement apprécié. Recevoir un message annonçant une mauvaise nouvelle de ses amis. Voila les cinq étapes qui résumé la situation finale. Qui serait heureux dans ce genre de moment ? Surement personne. Et ce n'était pas mon cas non plus. Un mélange de regret, de haine et de tristesse m’envahir. Certes ce n'était pas réellement de leur faute, mais demain ils allaient m'entendre. Oser me laisser m'aventurer par une nuit humide, seule (enfin on va dire ça) dans un endroit comme celui ci ... A non ils passeront un sale quart d'heure demain, je vous le dis. Un coup de blues me pris et pour ne pas montrer à Jared mes yeux pétillants par l'humidité qui arrivait progressivement j’eus la simple idée de caché ma tête dans mes mains. Avec de le chance, j'arriverais à me canaliser. Et lui, prendrait mon état pour un coup de fatigue, ou trop d'alcool. Pour ce fait, ce n'était pas encore lieu d'être. A ce niveau j'allais bien.

Je sentis quelques secondes après une main se glisser dans mon dos. Celle de Jared assurément. A moins que ça ne soit le gars sur le siège d'à coté voulant ce faire un plan à trois. Ça ne sera surement pas avec moi ! A la voix rapproché, je savais donc que le contact était bel et bien celui de Jared. Habituellement je me serais décalé, ou relever. Lui enlevant sa main directement. Mais je n'avais pas la force ni l'envie de le faire. Ce n'est après tout qu'une main à cinq doigt posé sur mon dos. Il m'annonça qu'il ne m’embêterai pas à savoir le contenu du message. Bien que j'imagine qu'il à du le deviner. Comme plus tôt, dehors. Et me proposa si une petite danse ne me ferais pas envie. Je releva mon visage pour le regarder. Il affichais un sourire. Un sourire ... Vrai. Il ne semblait pas y avoir toute trace d'idées derrière la tête par cette proposition. Je regarda ensuite la piste de danse. Il y avait toujours autant de monde. Signe d'une bonne ambiance et de bonnes musiques tournantes. Les lumières ne me dérangeais plus. Peut être étais-ce parce que j'étais assise et donc sécurisé ? Ou bien l'alcool qui me faisait être en confiance vis à vis de ça ? Surement les deux combinés je dirais. Tout à l'heure mon pied avait tapé le rythme. Signe que je voulais danser. Je pense que maintenant je suis plus en état de le faire que tout à l'heure. Je pense être suffisamment dans le bain de la nuit pour me mettre à danser. Et je pense aussi que ça sera à un bon moyen d'oublier l'affreuse nouvelle qu'on vient de me balancer en pleine face.


► C'est une proposition alléchante. J'accepte !


Je me leva de ce siège si confortable. Je garda mon petit sac en bandoulière sur moi. Il n'était pas très grand. C'était même voulu pour le garder sur soit dans les soirées. Je pris le bras de Jared et commença à le trainer vers le monde regroupé. Geste inhabituel de ma part. Jamais en temps réel je ne l'aurais pris ainsi. C'était sans doute pour qu'il ne me perde pas et que je me retrouve ensuite au milieu de pleins d'inconnu. Bon il y avait des chances que cela arrive. Il aurait sans doute envie de draguer une ou deux minettes. Je contrôlé mieux ma marche qu'à notre entrée. Normalement c'est l'inverse qui se produit chez les gens. Il faut croire que je ne suis pas comme tout le monde. Je me faufila à travers les corps mouvants. Je finis par arrêter mon avancer lorsque je me trouva dans un endroit que je jugeais assez grand pour nous deux. Je lâcha l'emprise que j'avais sur son bras. Tout doucement je commença à me laisser envahir par la musique. Ressentir les vibrations. Je ne faisais pour l'instant que de petits mouvements grâce à mes pieds. Un échauffement avant que le rythme prenne possession de mon corps !

Je ne sais pas ce qu'il me pris mais je le fis. Tout en tenant Jared par le bras je m'avançais dans la foule de gens comme si je glissais petit à petit dans une flasque de sable mouvant. Une fois ayant trouvait un endroit qui me convenais je le laissa reprendre possession de son membre supérieur. Je bougea légèrement sur moi même. Je n'allais pas à me mettre à danser librement comment j'aurais pu le faire dans ma chambre. Ce n'est pas parce que j'ai peur d'être ridicule. Ça non j'avais pas peur, je m'en fichais totalement même. Mais je ne voulais pas prendre trop de place. Je ne voulais pas faire comme certains. Mon regard balayais de temps en temps tout ce qui nous entouré. Et en effet, c'est un fait qui s'avère vérifié, dans les discothèques l'on voit de tous en ce qui s'agit de danse. Entre ceux qui sont plus moins coincés et qui reste dans le même état que moi toute la soirée. Je ré-précise que pour moi ce n'est que le début. Ceux qui sont complétement déchiré et qui bougent d'une façon qui vous donne envie de vomir tellement c'est affreux. Ou encore ceux qui sont dans la provocation, la vulgarité. Une façon de danser super chaude. Que ça soit homme ou femme. Pour l'instant, je restais sage on va dire. Il fallait aussi le temps que la musique prenne entièrement possession de mon corps. Ça n'allait pas mettre longtemps, surtout avec les verres bu avant. Mais il fallait que je me ré-habitue à avoir cette sensation de faire la fête et de me laisser complétement aller. Le but des soirées en gros. Mon regard valsé entre la foule autour de nous, le sol et Jared. Celui ci ne bougeait pas trop non plus. Peut être que la musique ne lui plaisait pas.

Une nouvelle chanson s'enchaina sans faire de blanc. Voila que l'on avait un bon DJ, ou du moins un bon cd qui ne s’arrêtait pas vingt secondes entre chaque piste. Il me semble que je connaissais ce morceau. Je n'arrivais cependant pas à mettre un nom dessus. Oh mais que vois-je ! Jared avait l'air enthousiaste pour danser. Il me tendit la main. Euuuh en quel honneur ? Je jeta un regard rapide autour de moi comme pour me rassurer. D'autres personnes était déjà en train de danser assez dynamiquement. C'était alors la danse qui le voulait, d'accord ! Je le regarda puis pris sa main. Je me laissa faire. Emporter par cette musique qui me rappelé un souvenir. Quelques pas de fait et ... Mais oui ! Du rock. Je savais le danser. Mon père me l'avait appris pour un mariage alors que je devais avoir neuf ou dix ans. Les mariages ou les évènements fait pour apprendre de nouvelles danses. Des danses bien spécifiques que nos parents dansaient à notre âge. Maintenant il n'y à plus vraiment besoin d'avoir une technique. L'on se laisse aller selon ce que notre corps ressent. Ce n'est plus une question de réfléchir comme autrefois, mais une réaction de nos membres. Maintenant que je savais ce à quoi je faisais face, je pris un peu plus d'assurance et m'amusa à danser avec lui. Il se débrouillait pas ma du tout en plus ! La musique s'acheva. Nous nous détachions. Et oui même pour cette danse il fallait un contact malgré tout. Sinon ce n'est pas ce que nous appellerions une danse à deux. Je le regarda près à lui sortir ce que je pensais.


► Et bien, on peut dire que tu es un très bon danseur. De ce que tu à pu me montrer la.


Je plaça ces mots tout en essayant de reprendre ma respiration. C'est qu'on avait fortement bouger et cela m'avais essoufflé. Et j'avais extrêmement chaud ! Mais hélas je ne pouvais pas enlever un vêtement sinon la boite se verrait en compagnie d' une fille à moitié nue. Puis en plein milieu de corps bougeant et assez rapproché les uns des autres non ? Non merci. A l'aide de mes mains je releva un petit instant mes cheveux en faisant comme si je faisais une queue de cheval. Histoire que j’aère ma nuque, surement collante de transpiration. Ça ne me fit pas grand chose mais j'avais quand même l'impression qu'un courant d'air frais l'avait traversé.

Mon dieu que j'avais chaud. En plus de l'alcool, venait s'additionner les mouvements de mon corps. Danser est finalement catégoriser comme un sport. Mangez comme des porcs avant de venir en boite, buvez autant que vous le voulez et dansez toute la nuit. Vous perdrez les grammes que vous aviez pris en début de soirée. Et même l'aération que j'avais pu faire en soulevant ma masse de cheveux tombant sur ma nuque et mon dos n'avait pas fait grand chose. J'avais complimenté Jared sur ses talents de danseur. Il était bon en professeur et ce soir je lui découvrait un autre coté pour lequel il était doué. Enfin non il a aussi un coté de persuasion très efficace. La preuve en est, car il m'a convaincu de ne pas rentrer chez moi. Je suis la, avec lui, en train de .. M'amuser ? Oui c'était plus ou moins ce que je faisais. Pour l'instant il n'avait fait aucune fausse note, aucun faux pas. Il se tenait correctement comme convenu. Hormis la mauvaise nouvelle de mes amis, j'étais bien pour le moment. Bien sur, l'alcool y joue un rôle important. Mais je pense qu'une part de moi apprécie ce début de soirée. Et apprécié Jared aussi ? Euh non je n'irais pas encore jusque la. Par pour l'instant. C'était bien trop tôt pour décréter ce genre de chose. Me faudrait peut être d'autres verres et de la discussion pour voir si il rentre dans la ligne de la sympathie. Quoi qu'il en soit, j'étais bien pour le moment. Et d'ailleurs cela ne passa pas inaperçu à ses yeux. Il me complimenta aussi sur ma façon de danser. Je n'en avais pourtant aucun mérite. J'avais pour le début suivis ses pas, simplement.


► Tu marque un point la. Enfin dans ma chambre j'aurais pu aussi danser. Et comme une vrai folle.


Je mentais sur un détail. Je n'aurais surement pas danser dans ma chambre ce soir. Pas seule. L'envie n'aurait pas était la. Surtout après s'être fait planter par mes amis. Mais ce qui était vrai, habituellement, c'était le fait de bouger comme une folle. Je me rappelle qu'un jour, il y a peut être deux ou trois ans, je mettais filmé pour voir ce que je donnais quand je bougé. Et bien je peux vous dire, qu'en étant seule, et la musique à fond, je ressemblais à une personne possédé. C'était assez drôle à regarder. Mais n’espèrez pas voir cette vidéo, je l'ai supprimé directement après. Le registre de musique changea complètement ! On passa donc d'une chanson qui demande beaucoup de mouvements, à une chanson assez calme. On aurait même dis une sorte de slow. Tiens je ne savais pas qu'en boite il passait ce genre de choses. Était-ce une soirée spéciale à thème ? Il y avait de quoi endormir les plus énergique d'entre nous. Jared me demanda si j'étais trop crevé pour enchaîné sur cette danse. J'avais envie de rire la. Oui j'étais fatigué de la danse précédente mais celle la ne demandais absolument aucun effort. Si ce n'est tourné en rond. Ça ne m'emballer pas spécialement mais bon ...


► Tu rigole la ? Je suis tout à fait capable de continuer à danser.


Je savais que nous devrions être encore proche. J'avança donc vers lui et enroula mes bras autour de son cou. Lui posa ses mains dans mon bas-dos. J'avais l'impression de me retrouver à ma période d'adolescence. De collège. Ça faisait bien longtemps que je n'avais pas danser dans cette position. Il y à une amélioration de ce genre de danse. Le zouk ou le collé-serré. Enfin dans les cas c'était largement plus sensuelle. Moins coincé. Enfin je n'aurais pas eu envie de danser ainsi avec Jared. C'était tout à fait le genre de chose auxquels il n'avait pas le droit ce soir vis à vis de moi. Qu'il ne tente même pas ça ne servirait à rien, je refuserais. Je ferma un instant les yeux tout en tournant et me laissant porter par la douce musique. Je ne sais pourquoi mais je m'imagina Travis à la place de Jared. Je me sentis encore mieux. Je ne remarqua d'ailleurs pas tout de suite la main descendant lentement sur la bosse de mes fesses. Lorsque le contact m'électrisa, je rouvris en un éclair les yeux. Je n'allais pas lui faire de remarque bien que j'en avais extrêmement envie. Je me contenta de me détaché de lui puis de lui sortir une excuse pour ne pas lui faire voir mon malaise. Ben oui, j'avais l'espace d'un instant pensé que c'était les bras de mon amour disparu. J'avais encore besoin de boire je crois.


► Tu ne trouve pas cette danse un peu barbante ? Et si on aller ce prendre un autre verre ? Puis t'as pas le choix tu vas pas me laisser boire seule.


Encore ? Ben oui il faut bien croire. Je ne suis pas une alcoolique. Quoi que ces deux dernières semaines on aurait bien pu m'attribué cette étiquette. Mais j'avais réellement soif. Ma bouche était pâteuse, à la recherche d'un liquide. Je me fraila un chemin pour retrouver le bar. Une chance pour nous, je marcha rapidement vers un bout de comptoir vide. Et toc ! Au moins la on serait servis à coup sur. Et que les autres aillent ce faire voir. Faut pas trop boire après vous allez être dans un mauvais état, si ce n'est pas déjà le cas mes loulous. On se retrouva face au même serveur que tout à l'heure. Mais aller savoir pourquoi il nous servis deux verres d'une couleur qui me surpris. C'était assez violet. Surement un de leurs cocktail. A c'était donc lui le fameux barman aux cocktails magique ! Voyons voir ce que ça donne. J'en bus une gorgé, et puis deux et trois. Je m’arrêta pour ne pas finir mon verre d'un coup. Mon dieu que c'était bon ! On n'avait donc pas mentis sur la réputation de ses boissons. Je ne pourrais décrire quel alcool il y a dedans, ni même quel fruit il y à ajouté. Mais la saveur est esquisse. C'était fruité et sucré à souhait. J'avais entendu également que ces cocktails servis avait une forte teneur en alcool. A oui ? Pourtant on ne sentait absolument pas le gout. C'était peut être pour cela que les gens en redemandaient. Ces cocktails sont bons mais parfois assez mortels. Jared eu l'air d’apprécié le gout aussi. Je crois la hauteur de notre verre est égale. Ou peut être pas. Pardonnez ma vision troublé. Je sentis comme un point dans mon bas ventre. Aie, j'avais oublié que boire de l'alcool donnait également envie d'aller au toilette plus rapidement. Rah ce liquide nous fera décidément tout faire.


►Tu m'excuse, je reviens dans un petit instant. Juste le temps d'aller au toilette. Je ne m'enfuirais pas par la fenêtre relaxe.


Je lui adressa un clin d'oeil. Il aurait pu penser que c'était un moyen de lui échapper. Je pris avec moi le verre tout en marchant. Je poussa la porte des grand toilettes luxueux. Luxueux peut être mais la boite en avait pas pour autant séparé les hommes et les femmes. Une incitation à faire des cochonneries ça , je vous le dis. Mon regard ne s'attarda pas sur la partie des urinoirs où d'ailleurs deux gars étaient en train de vider tout en papotant. L'avantage pour eux de faire pipi debout. Je fonça dans une cabine vide et me soulagea ma petite vessie. Une fois finit je pris place aux nombreux robinets, pour me laver les mains. L'eau d'une couleur bleuté par les néons en dessous le pommeau. Le luxe à l'état pur.