Il faut bien que j'existe
Mon histoire

La famille Johnson n’est ni célèbre, ni riche, ni mal aimée ; non, car les Johnson sont le modèle type de la famille parfaite, ni trop riche, ni trop pauvre, vivant en quartier résidentiel d’une petite ville, ombre d’une grande métropole annexe. Freedom Land est une ville de l’Ohio comptant à peut près 15 000 habitants. Pas énorme, juste ce qu’il faut. Les Johnson, pour revenir à eux, se composait d’un couple, Marc et Amanda, américain, natif de l’Ohio, et leur cinq enfants : Edith, Liam, Vincent, Ivy et Sophia. Marc était pasteur alors tout le monde le connaissait et l’aimait ; on ne compte pas les nombreuses œuvres caritatives organisées par la famille pour le bien des habitants de Freedom Land.
Du côté des enfants, la perfection reste la même. Elevés dans la générosité et l’aide aux autres, aucun d’entre eux n’a viré dangereux criminel ou drogué. S’ils ne sont pas tous partis à l’université après leur lycée, ils ont tous une situation sociale stable. La seule tache noir à ce tableau de perfection ? Ivy.
En effet, avant dernière de la famille, la jeune fille ne montrait pas de grand intérêts pour toutes les matières scientifiques ou littéraires du collège et lycée, préférant de loin l’art et la mode. Rien d’exceptionnel jusque là. Quand elle fut reçue au lycée, Ivy entra dans l’équipe de pompom girl dont elle devint plus tard capitaine. Comme tout bon cliché, Ivy sortait avec le capitaine de l’équipe de football, un beau blond aux yeux bleus ultra populaire … Seulement cadeau, à la fin des études, Ivy tomba enceinte et le prince charmant au ballon ovale avait mis les voiles vers une fac lui offrant une bourse d’étude. Par tradition, la jeune femme n’avorta pas et garde l’enfant. Aujourd’hui, elle est donc mère de Noa qui ressemble énormément à son père.
Après de courtes études de mode et de cinéma, Ivy se trouva un petit appartement à New York et enchaîna les petits boulots avant de trouver un job de professeur à Niagara.