J'avais pris énormément de temps à me décider. Oui, en régle général j'étais comme toutes ces femmes insupportables, ne sachant quoi se mettre lors des sorties. Je n'étais point narcissique, seulement j'aimais les compliments. D'ailleurs qui n'aime point que l'on lui fasse de compliment. Finalement, je m'habillais de façon classique, une chemise blanche, accompagnée d'un pantalon et d'une veste noire. Aux pieds, mes éternelles converses noires qui commençaient à me faire de l'œil. Les pauvres elles étaient dans un état! Des amis en communs de Isabel et moi avaient eu la charmante idée de nous conviés tous ensemble à un dîner chaleureux. Seulement moi je n'étais pas très à l'aise, surtout au contact de la belle Isabel. Les femmes et moi, c'était une très grande histoire. Cependant, Isabel dégageait quelque chose d'assez particulier à vrai dire, et cela me terrifiait plus que tout. Être attiré constamment par cette femme, me rendait dingue, et je ne voulais surtout pas commettre les mêmes erreurs que dans le passé. Aussi ponctuel que possible, je me félicitais de point avoir traîné. Apparemment j'étais le premier sur les lieux. Un exploit qu'il fallait arrosé aussitôt. Alors que je m'apprêtais à attendre gentiment dehors, afin de respirer l'air frais, je me retrouvais nez à nez avec Isabel. Mon dieu, qu'elle était belle! Non, il fallait absolument que je me ressaisisse. Il était or de question que je retombe à nouveau dans les griffes d'une femme. Mais il n'y avait rien à faire, cette femme était divinement belle. Étrange, je sentais que quelque chose n'allait pas. J'avais un pressentiment étrange que nos amis respectifs c'était joués de nous. Je n'avais pas tort. Soupirant inlassablement, je me passais vaguement les mains dans les cheveux, essayant de trouver un quelconque sujet de conversation sans bafouiller comme un abrutis."Salut Siméon. On dirait bien qu'on nous a filé un lapin à tous les deux? Je me trompe ou tu viens de recevoir le même SMS que moi, disant que la soirée était annulée?" Je ravalais tant bien que mal ma salive. Je me retrouvais donc seule avec elle. Mon portable vibrait aussitôt. Je me sentais tellement embarrassé, que je n'osais guère regarder le message. Il était évidemment que le destin c'était moqué de nous, plus particulièrement nos amis. Que j'allais sans doute étrangler dès le lendemain matin. Ne sachant quoi faire, je me retrouvais dans l'obligation d'adresser le sourire crispé aux lèvres." Bonsoir Isabel. Je te trouve très belle. Mais quel idiot avais-je eu besoin d'ajouter ceci? Reprenant mon souffle, et le cours de ma respiration je continuais calmement. "Hélas, je pense que tu as raison. Je crois que l'on s'est moqué de nous. Après tout la table à été réservée, donc il serait idiot de rentrer chez nous sans goûter à cette délicieuse gastronomie. A moins que tu avais autre chose de prévu?" J'avais décidé par je ne sais quel miracle de jouer avec le destin. Que m'arrivait-il?