❝Turn off the light, I'm not afraid❞

Alejandro & Anya

Good morning Anya
Alejandro

Alejandro n'est pas un lève tard, et l'assume parfaitement. C'est belle et bien un lève tôt. Un lève trop tôt pour Anya apparemment. 6h45. Il ouvre un oeil, tendis que l'autre persiste a faire de la résistance. La lutte est veine, dur, et sans répit. La paupière s'incline et laisse la pupille voir le peu de lumière qui arrive a traverser le volet de la chambre. Alej' se frotte les yeux et soupir.Ils fixent à présent le cadrant bleu qui lui annonce qu'il est l'heure de se lever. L'heure de se lever car cette journée va être une belle journée. Alors, il s'étire, sort un orteil, puis un pied, avant de dédaigner sortir une jambe. Il s'assoit sur le bord, passe une main dans ses cheveux. Il arrive a distinguer la respiration d'Anya non loin. Un sourire sadique illumine déja son visage.

Il se leva dans faire de bruit, et guetta le sol comme si c'était un champ infesté de mine. En faite ça l'étais. Il enfila son jean de la vieille qui trainait pas la, pour ne pas se trimballer en calbute, bien qu'il n'est pas de tee shirt, et commença sa traversée. Alejandro pris garde de passer par dessus un tas de livre, enjamber deux trois fringues qui passait pas là, éviter de trébucher sur un putain de carnet de la demoiselle, et faire un saut de biche pour passer un sac. Le voyage devenait soudainement une chorégraphie simplifié, des mouvements en souplesse pour éviter de..

. AIE PUTAIN !

De s'arracher l'orteille sur le coin d'un meuble comme il venait de le faire. Il grimaça et se mit un pesté en serrant des dents, sautant a cloche pied dans la pièce, puis finit par perdre l'équilibre et trébucha. Il se cogna la tête contre un mur, gueula comme un putois avant de se ramasser par terre. Que d'émotions. Le grand garçon se mit en boule, les deux mains sur sa tête, grommela des injures espagnoles. Il se frotta les cheveux et releva la tête vers Anya, qui n'avait pas finit de dormir. Elle fit demi tour sur son oreiller en meuglant, encore à moitié dans ses rêves. Alejandro soupira. Ah putain de bordel de merde. Tout ce foutu désordre, c'est la faute a Anya ! VENGEANCE ! Cria-t'il intérieurement. Alejandro finit son périple à quatre patte, et se redressa tel une marmotte devant la chaine hifi. Il loucha dessus un moment, avant de brancher une clé USB qui trainait par là ( C'est ça qu'est pratique dans une chambre en bordel. Tout a porté de main..Ou presque ! ). Un air démoniaque trônant sur le visage, un regard enflammé par les braises de l'enfer, il approcha dangereusement son doigt du bouton.

. PLAY



Alejandro tourna la tête vers sa colocataire qui remuait sous sa couette. Un sourire fière accroché aux lèvres, il augmentait progressivement le son pour la faire rager. Et la voilà qui commençait a aboyer contre lui. Pourquoi tant de haine. Il se mit sur ses deux jambes et s'approcha du lit en dansant et en faisant du play back sur la musique, trop heureux de son coup. Le jeune homme haussa les épaules à sa remarque. Lui il avait pas d'heure pour danser. Par contre, elle, elle avait une heure pour dormir. Hahaha. Lorsqu'elle se mit sur pied, Alejandro tendis les bras vers elle, comme si il était impressionné d'un effort surhumain. A vrai dire, il redoutait le moment fatal ou elle essayerait de lui botter le cul.

. OH OUI VIENT DANSER AVEC MOOI AA..

A peine avait t'il eu le temps de dire ça qu'elle trébucha sur un chausson de danse classique ( Très pratique pour faire ses pointes soit dit en passant ), et s'étala de tout son large. Alejandro resta con quelque secondes, le regard fixé sur elle, avant de partir dans un fou rire incontrôlable. Il s'appuya sur le mur et mit une main sur son ventre. Rire fait contracter les abdos. Trop contracté les abdos, ça fait mal. Et là, il a très mal car la situation est carrément hilarante. Le choc de chausson rose sur le côté de sa tête le sortit soudain de sa crise, il s'essuya les yeux et frotta son crâne. Décidément, sa pauvre petite cabeza en prenait plein la face ce matin. Entre le mur et les chaussons... La demoiselle s'éloigna alors vers la salle de bain, l'air visiblement ravie de ce réveil.
Le jeune homme, enfin seul, se décida a baisser considérablement le son de la chaine hifi. Il chercha sa bouteille d'eau dans toute la pièce avant de la trouver sous son lit. Il but une gorgée, puis alluma la télé avant de se vautrer sur son lit. Alejandro dénicha une chaine d'info en espagnol, et, les mains sur son ventre, la guetta avec interet. Anya sortie de la salle de bain en sous vêtement. Le jeune homme tourna vaguement la tête, et retourna sur son écran. En réalité, il attendait qu'elle soit retourner. A peine avait elle tourner le dos qu'il la zieutait silencieusement.

- Alej', ou t'as mit mon p*tain de paquet de clope ?

Alej posa un regard dédaigneux sur elle. Il s'éclaircit la gorge puis fixa le plafond comme pour réfléchir. Il avait pris l'habitude de la cacher a gauche ou a droite lorsqu'il le trouvait. Sauf que là, deux choix s'offrait a lui : Soit il y avait pas touché ( Ce qui lui paraissait le plus probable étant donné qu'il ne s'en rappellait pas ), soit il avait oublié ou il l'avait mit. Néanmoins, monsieur est rarement tête en l'air. Donc en faite, Anya peut s'en prendre qu'a elle même car elle est trop bordélique. Il resta un petit moment comme ça, sous le regard plus ou moins intransigeant de la demoiselle. Puis, un sourire éclaira peu à peu son visage. Il claqua des doigts comme si il avait soudainement la réponse. Son visage revint neutre et il haussa les épaules.

. Je sais pas.

Il haussa les sourcils en souriant, du genre " J't'ai eu ! ". Puis, il sauta sur ses deux pieds, ramassa quelques fringues propres qui juchait son sac et pénetra dans la salle de bain en sautillant. Il ferma derrière lui et se détaille dans le miroir, avant de faire demi tour et de poussé la poignée en sens inverse. Il passa sa tête dans l'entrebaillure de la porte.

. T'a regarder dans ton lit ?

Dormir avec un sous vêtement a Anya, un tee shirt, son téléphone et un collier était habituel pour Alejandro depuis qu'il vivait avec elle. Le soir, il était tellement endormie qu'il se prenait même pas la peine de regarder ce qu'il avait sous sa couette qui n'étais pas forcement à sa place. Ainsi, il avait chercher un jean pendant un long moment avant d'apercevoir qu'il était au pied de son lit, recouvert par un drap. Le désastre. Il referma la porte, et sauta dans la douche.
Le jeune homme sorti, un autre jean sur les fesses, sa serviette blanche posé sur son épaules, les cheveux trempés et ébouriffé. Il poussa quelques affaires sales du pied pour faire un tas a côté de son lit, et questionna Anya d'un bref mouvement de tête.

. Tu l'as retrouvé ?

( Bon, ça sera pas toujours comme ça hein ! Gros élan d'inspiration :') )

❝Turn off the light, I'm not afraid❞

Alejandro & Anya

Parfois Alej, avait le don de la mettre en rogne, surtout quand celui-ci lui faisait perdre son temps. Pendant, quelques longues et interminables secondes il prétendit savoir ou se caché son malheureux parquet - ce qui aurait était probable vu qu'il trouve un malin plaisir à planquer les paquets d'Anya - puis comme pour l'agacée en un peu, il haussa les épaules, tel un enfant innocent.

- Je sais pas.

D'ordinaire, Anya lui balançait à la figure,le premier truc qu'elle trouvait, sauf qu'aujourd'hui elle ne voulait pas ce prêter à ce jeu enfantin. Elle arqua un sourcils puis lui fit dos. Alors que celui ci se dirigeais jubilant vers la salle de bain, elle enfila enfin sa robe, puis recommença à fouiller dans le tas de vêtement jonchant le sol, en même temps elle plia au fur et à mesure qu'elle jean et t-shirt qu'elle plaça sur son lit défait.

- T'as regardé dans ton lit ?

- Euh ...

Alejandro avait passé sa tête dans l'entrouverture de la porte. Dans le lit ? Non, elle n'y avait pas pensé. Elle enleva la pile d'habit qu'elle avait, pour une fois, soigneusement plier, puis ôta la couverture de son lit qu'elle jeta tout bêtement à terre. Un soutient gorge était placé au fond du lit avec pas mal de crayon de couleur qu'elle avait tout cherché durant des jours, le paquet lui était posé près de l'oreiller à coté son livre préférée. Comment pouvez t-elle dormir avec tout ses machins dans le lit. Elle avait prit l'habitude, avant d'"emménager" avec Alejandro sa chambre était en désordre d'accord mais pas à ce point, là c'était devenue un vrai champ de bataille. Elle releva la tête pour examiner la chambre, puis éclata de rire. Si ca mère voyait ca elle péterait littéralement un câble, c'est ca l'avantage de vivre loin, et puis il faut avouer que c'était plutôt amusant de devoir toujours foutre le dawa pour énervée l'autre - même si à la fin, ils perdaient leurs choses peut être à jamais.
Alej, sortit de la salle de bain, laissant échappé l'odeur de son gel douche.

- Tu l'as retrouvé ?

Elle montra son paquet, haussa les sourcils et dévoila toutes ses dents, comme pour dire "Oops". Elle ouvrit les fenêtres de la chambres, jeta la couverture sur son lit et fourra ses habits dans sa soit disant armoire. La chambre était légèrement plus vivable ainsi, toujours aussi négliger mais là au moins on pouvait presque marchait sans se prendre quelques choses dans les pieds. Elle s'installa en tailleur près de lui , et d'un air nocive, elle lui ébouriffa les cheveux.

- Tu sais que tu dois te faire pardonner pour ce réveil, comment dire .... brutal ?

Home at home.
Anya and Alejandro

Les filles sont bordéliques. Toute le monde est catégorique sur ça. Tout particulièrement dans la salle de bain ou elle laisse tout trainer. Anya, c'est une fille bordélique puissance 10. Propre, mais bordélique. Si bien qu'a chaque fois qu'elle perdait quelque chose ( Et dieu sait que ça arrivait souvent ), ça devait être la faute d'Alejandro. Sauf que là, il avait une fois de plus raison. Alejandro à toujours raison de toute manière, vous devriez le savoir. Donc, il afficha un grand sourire du genre « Appelle moi Dieu » avant de s'assoir lourdement sur son lit. Il étira ses jambes et loucha sur son ventre, ou aucun petit bourrelet n'avait l'air de vouloir apparaître. Il se pinça ses 2 centigrammes de graisse en faisant la moue. Les abdos c'est bien. Mais jouer avec un petit bidou, c'est mieux. Il attrapa la paire de chausette noir qu'il avait préparer et l'enfila. Anya vint alors s'assoir en tailleur a côté de lui, pour lui ébouriffer les cheveux. Alej' releva vaguement la tête, l'air circonspect, et posa son regard blasé sur sa colocataire, avant d'afficher un petit sourire.

- Tu sais que tu dois te faire pardonner pour ce réveil, comment dire .... brutal ?

Alejandro fit les gros yeux, puis fixa le mur en face de lui, l'air perplexe. Il réflechissait. Ou plutot, il en donnait l'impression. Le regard toujours dans le vide, il attrapa son tee shirt a côté de lui qu'il enfila. Le jeune homme marchait dans le vide, l'air absent. Moment d'intense réflexion. Il finit par ouvrir la bouche, les yeux pétillants, comme si il avait trouvé quelque chose. Puis soudainement, son visage redevint muet, comme si son idée n'était finalement pas si bonne que ça. Il posa son regard insidieux sur la jeune fille et la détailla de haut en bas.

. En me filmant en train de chanter du Luis Mariano en bermuda dans la cuisine ?

Ce petit sketch ne paraissait pas être une mauvaise idée. Et puis ça pouvait être un très très bon moyen de se faire pardonner. Dans tout les cas, il gardait ça dans le coin de sa tête, si un jour peut être il aurait a pardonné quelque chose a Anya. Rien que l'idée de la voir danser et chanter le faisait rire. Surtout le matin a 7h00 quand elle vient de se réveiller. N'est ce pas ? Muhaha. Il se leva, lança quelques affaires à lui dans son sac et traversa la pièce en tordant des fesses pour aller a son armoire. Il l'ouvrit et se retourna vers Anya.

. J'ai déja retrouver tes clopes, ça te convient pas ? :Angel:

Un service versus un service. Et oui. La dur loi du change. En plus, il avait beau retourner et renverser les idées dans son petit cerveau, il se demandait bien ce qu'elle aurait pu lui demander. Soit quelque chose de sérieux et censé, soit quelque chose de complètement abruti. Il soupira en mettant la tête dans ses fringues et sortit une veste. Il la balança sur son lit, et sauta a son tour sur le matelas pour faire sauter Anya. Allongé sur le coté, il appuya sa tête sur la main et lui fit un grand sourire.

. Bon dit moi ce que tu veux et je le ferais.

❝Turn off the light, I'm not afraid❞

Alejandro & Anya

Elle devait voir les choses en face, elle ne serai rien sans son cher colocataire. Il la conaissait bien, il savait où ses affaires était rangées ou plutot perdu, il savait comment lui rendre le sourire et avec lui elle se sentait bien, comme si elle était avec une copine à elle mais version homme. Bien qu'ils se chamaillaient souvent pour un rien, Anya savait que ca n'allait jamais plus loin que quelques petites insultent gentilles, du coup elle ne se gênait pas à lui en balancer.

Lorsque celle ci s'assit près de lui pour le taquiner, celui ci lui lanca un regard totalement blazé l'air de dire "Quoi encore ?!" puis elle demanda à se faire pardonner pour le reveil special de ce matin. Il fit les fros yeux et pretextait qu'il réfléchissait. Puis il regarda Anya en la scrutant et finalement dit

- En me filmant en train de chanter du Luis Mariano en bermuda dans la cuisine ?


Anya ne put s'empêcher de rire, c'est vrai que cela aurait été magique à voir, surtout qu'après elle pouvait mettre la vidéo sur le net mais bon cela n'était pas un si bon moyen pour se faire pardonner surtout de la part d'Alejandro qui débordait d'imagination habituellement.

- J'ai déja retrouver tes clopes, ça te convient pas ?

Elle se leva, levant les yeux au ciel puis alla à son tour récupperer son sac qui était jeté sous le lit, elle fourra quelques stylos qui étaient un peu éparpillait de partout dans la pièce, puis son nouveau carnet de dessin qu'elle avait acheter la veille, car l'autre, elle ne le retrouvait plus depuis un bon moment.

Lorsqu'Anya demanda un service à Alejandro quelques minutes plus tot, elle n'avait pas réellemnt d'idée en tête, en fait si, mais ce n'était pas réellement un service, c'était obligatoire qu'il accepte et puis c'était évident aussi qu'il accepte. Anya se rassit sur le lit du jeune homme avec son sac près d'elle, celui sauta afin de la faire sauter, elle ne put s'empêcher de lacher un petit rire d'amusement.

- Je sais que tu accepteras, mais en réalité, j'ai plusieurs services à te demander. 1- tu fais ma dissert d'espagnol, j'ai rien compris au truc (--') 2- tu m'accompagnes à chaqun de mes cours en portant mon si jolie et leger sac et 3- ce soir en va en boite et tu viens avec moi, sinon je sais que je vais m'emmerder. Tu vois ce n'est pas grand chose

Puis elle lui donna un baiser sur la joue, et se leva pour allumer une clope et préparer son café.

- T'en veux un ?

Home at home.
Anya and Alejandro

L'idée de Luis Mariano lui paraissait pourtant parfaite. Mais celle ci ne semblait pas convenir à sa colocataire. Et ça n'aurait pas convenu a Alejandro si elle aurait sorti la caméra d'ailleurs. Il aurait eu vite fait de lui sauter dessus pour lui arracher les yeux. Muhahaha. Oui Alej' se fait des remix perso de Saw defois. Anya se leva pour aller récupérer son sac. Le jeune homme la suivit des yeux, et grimaça lorsqu'il la vit y fourrer tout son bordel habituel. Ce qui était bien dans le cursus dance, c'est que les affaires dont nous avions besoin était tous bien callé dans nos casiers de l'université, et on partait les mains dans les poches tout les jours. Sauf si, éventuellement, il voulait un change, ou une autre tenu, ou d'autre chausson, ou encore si il venait de faire une machine. La,il est chargé comme un âne. Mais ça n'arrive que 4 fois par mois en moyenne, alors il peut se venter d'être tranquille de se côté là. Son énorme casier bien ranger ( Contrairement à cette chambre ) lui convenait parfaitement. Sa sentait le propre, la danse, et c'était frais. Bref, il s'étala sur le lit auprès d'elle.

- Je sais que tu accepteras, mais en réalité, j'ai plusieurs services à te demander. 1- tu fais ma dissert d'espagnol, j'ai rien compris au truc (--') 2- tu m'accompagnes à chaqun de mes cours en portant mon si jolie et leger sac et 3- ce soir en va en boite et tu viens avec moi, sinon je sais que je vais m'emmerder. Tu vois ce n'est pas grand chose

Alejandro posa son regard sur Anya, l'air ahuri du " Tu t'fou de ma gueule ". Je sais que tu accepteras. Hahum, elle ne croyait pas si bien dire hein ! Alej' se redressa. La dissert d'espagnol, ça pouvait se faire. Pour lui, c'était du facilité exemplaire, étant donné que cette si belle langue était la sienne. Suffisant de chippé deux trois idées qui tenait la route, et les profs étaient content car la dissert était écrit dans un espagnol parfait. Il leurs faut 3 fois rien parfois. L'accompagner à chacun de ses cours en portant son horrible sac de 15 kilos. Ha la bonne blague. Alej' fit un grosse grimace a cette pensée, il en avait déjà mal au bras. Et puis courir après la demoiselle dans tout l'établissement, c'était pas trop son truc. Faire la boniche, il appréciait pas vraiment. De plus, lui aussi il avait des cours à suivre, et monsieur est acidu ! Néanmois, pour la boite, ça pouvait s'arranger. Bon, le fait est que se faire draguer par plein de fille le dérangeait fortement en présence d'Anya. Si il s'y mettait aussi, il serait cramé pour sur. Et aller dans une boite homo c'était pas franchement son gros délire. Il voulait même pas y penssé, car là, il serait obligé de répliquer, et ça serait encore pire. Il toussota, en faisant la moue, pas convaincu. Anya lui proposa alors un café.

. Ouais, je sens que je vais en avoir besoin.

Le jeune homme se mit sur ses deux pieds, marcha sur une épingle, grommela et sauta à cloche pied jusqu'à Anya. Il s'appuya sur le mini bar et la pointa rageusement du doigt, un regard de tueur accroché au visage.

. Ok pour la dissert et la boite, mais ton sac tu te le met au cul

Il lui fit un grand sourire et tourna les talons. Alej s'approcha de son lit et s'appliqua à le faire. Il posa son sac dessus et rangea quelque peu le bordel qui était à l'intérieur. Puis il alla se planté à la fenêtre encore ouverte pour prendre un grand bol d'air. Et ouai, ça sent le fauve dans le chambre. Le jeune homme pivota sur lui même.

. Anya Anya. Raconte moi ta vie

Puis il trottina jusqu'à elle et la pris dans ses bras en hurlant, entre le remake de Roméo et de l'exorciste. Il se détacha brusquement d'elle avant de planté sur nez sur son café.

. Tu me stresses Anya, tu me stresses...

Oui parfois, le grand Alejandro est très étrange et délire un peu. Mais a la fin, on finit par s'habituer. Et ce n'est pas comme si ça arrivait souvent. Surtout le matin en faite. Il releva ses yeux innocents sur sa colocataire. Il lui avait demandé de raconté sa vie, et n'avait pas oublié. Il aimait bien faire sa commère defois. Son coté féminin qui ressort surement.

Ce jeune homme était décidément intenable, il gesticulait, sauter et rigolait tout le temps. En sa présence, on pouvait être certain de ne pas s'ennuyer et c'est d'ailleurs pour cela qu'Anya remerciait le ciel, de cohabiter avec lui. Ce qui était encore plus amusant, c'est quand ils se disputaient (assez souvent), tous les deux se balancé des mots étrangers, espagnole pour Alej et russe pour la jeune fille, sa deuxième langue. Mais aujourd'hui, Anya n'avait pas vraiment la foi de se disputer, et elle était plutôt d'humeur à négocier.

Elle était sur qu'il allait réagir ainsi, c'est à dire lui lancer le regard qui se traduisait par "tu t'fous moi hein ?!", la jeune ne put s'empêcher de ricaner. il était tellement prévisible. En échange elle lui donna un regard et une sourire innocent. La dissert ? C'était sûr il allait accepter, il était capable de vous écrire deux copies doubles en une heure alors que la jeune fille m'était une heure pour en écrire la moitié d'une, et à coup sur avec une faute à chaque mot. L'espagnol n'était véritablement pas fait pour elle. Pour la porter du sac, elle en était moins sûr mais elle s'en fichait après tout elle aurait simplement à caser quelques petites choses dans son bazar de casier et le sac serait surement moins lourd. Et pour la boîte de nuit, elle n'était jamais aller avec lui, ils faisaient seulement des fêtes dans la chambre parfois, mais rien de grave, des clopes, des packs de bière, un peu d'alcool quoi et des amis à chacun. C'était assez cool, alors elle voulait absolument aller en boîte avec lui.

Alors qu'Anya servait les deux tasses de café, elle entendait Alejandro grommeler et sauter à cloche pied vers elle, il se placa devant elle et d'un air de killer il lui sortit "Ok pour la dissert et la boite, mais ton sac tu te le met au cul" elle leva les yeux au ciel.

- J'mis attendait blaireau va ... Mais tant que t'es d'accord pour la dissert tout va bien Et pour la sortie dis moi ?

Alejandro avait littéralement pété son câble de la journée , il l'a prit dans ses bras et se détacha brusquement et soudainement d'elle, elle eut à peine le temps de cligner des yeux. Anya reprit sa tasse de café posait sur le plan de travail.

- Ma vie ? Tu peux rever, raconte moi la tienne plutôt, t'étais un muderer en Espagne ? :0 Et pourquoi je te stresse d'abord ? Bon je te l'accord, je ne suis pas encore maquillé, mais je fais peur à ce point ? Oo

Alejandro loucha un moment sur sa tasse de café, aussi concentré que du jus d'orange sur la couleur noir expresso du liquide. Il leva des yeux insidieux sur Anya et entoura la porcelaine brulante de ses deux mains. Pour la sortie ? Mais mais. Il venait de lui dire, et pour la boite c'est ok. Peut être avait il encore trop usé de son accent du sud pour insister sur les mots, et boite c'était transformer en moite, ce qui finirait par signifier qu'il allait faire la moitié de la dissertation. Il hausse un sourcil dans le genre " T'es bête ou quoi ? " et répéta en articulant, insistant sur chaque syllabe en prenant soin de prendre l'accent le plus américain possible.

. Ok pour la dissert' ET POUR LA BOITE. Tu m'écoutes quand j'te parles ? Cabeza de pene.

Il haussa les sourcils dans le genre : Je suis fière de t'avoir placé une insulte dans ma phrasa hahaha c'est moi le meilleur. Il se redressa en soupirant, un oeil sur sa colocataire. Lui raconter sa vie ? Oh bah écoute Anya. Enfaite je suis pas gay, et je suis un bel enfoiré. J'adore les coups d'un soir et je crois que je prétend être homo car je ne sais pas ce que c'est que l'amour. Et si un jour je me dévoile, alors je deviendrai le pire des fêtards, et si boit et je fume plus que je ne le fait déjà, ça sera a l'encontre de mes études. Mes parents me tueront, mais après tout, moi aussi j'aurais pu être ambassadeur. Mais qu'est ce que je fou là ? Ah oui je crois que je sais. Je danse. Et, Oui, ton maquillage me fait peur.

. Anya, ma vie se résume a pourrir la tienne et celle des autres, de plus je ne suis pas espagnol mais argentin ma chérie. Et t'es super mignonne en mode ...

Il désigna les deux yeux de la demoiselle en grimaçant.

. ...Cyclope ?

Alejandro lui fit un grand sourire angélique. Puis il pris sa tasse de café et souffla dessus, ne se décidant visiblement pas à la boire.

. Anya, as tu craché dans ma tasse, ou déposer quelconque autre produit répugnant si ce n'est ta salive ?

Alej' leva des yeux insidieux sur sa colocataire, avant de lui tendre la tasse d'un mouvement brusque, faisant valser la moitié du liquide noir et brulant sur le sol. Ses yeux détaillèrent innocemment la flaque de café, puis revirent sur Anya.

. Bois et raconte moi ta vie. Je veux lire en toi comme dans un livre ouvert mi amor.

Puis, il reposa la tasse sur le bar.

. Non enfaite, lèche le par terre.

Anya venait de servir et de tendre le café à Alejandro. Elle tourna les talons pour se chercher une tasse, à peine eut elle ouvert le placard que tout tomba sur le sol, sans oublier ses pieds. Elle soupira et se retourna vers Alej, seul lui pouvait mal placer les tasses , pour qu'elles tombent après. Elle lui jeta un regard dédaigneux. Puis ramasse les quelques tasses encore en bonne état en rinça une, puis servit son café. Elle se trouvait à présent juste en face, d'Alej, celui ci regardait avec insistance son café. Anya ne put s'empêcher de penser *Ils sont tous comme ca là bas ? Ou c'est seulement lui --'* Puis il posa le regard sur elle haussa un sourcils et articula une phrase qui cette fois ci paraissait compréhensible. . "Ok pour la dissert' ET POUR LA BOITE. Tu m'écoutes quand j'te parles ? Cabeza de pene. " Il l'avait traité, elle ne connaissait pas la définition de cette phrase mais elle était sur qu'il l'avait insulté.

- Désolée, si il m'arrive de ne pas comprendre ce que tu racontes, je n'ai pas appris à parler en roulant les "r" ! Et puis Fuck hein, c'est toi le cabeza de machin-chouette rhoo.

Elle s'attacha les cheveux, pendant que son interlocuteur, profitez de la puissance de son insulte. Puis il se redressa un prit un air sérieux, Anya posa les coudes sur le bar et attendait avec attention ce qu'Alej, allait lui raconta, puis des secondes passa et il lâcha enfin ". Anya, ma vie se résume a pourrir la tienne et celle des autres, de plus je ne suis pas espagnol mais argentin ma chérie. Et t'es super mignonne en mode ... Cyclope ? "
Elle leva les yeux au ciels, et prit une gorger de son café infecte " Et moi la mienne, consiste à pourrir seulement la tienne crétin. Et t'es super mignon en mode clodos, quoi que ca change pas de d'habitude ... je m'y suis fait maintenant." Aussitôt il renversa la tasse de café qu'Anya lui avait proposer quelques heures plus tot, et pour un fois que celle ci n'avait pas vider sa salière dedans ... Elle resta bouche bée, et le regardait d'un air qui traduisait "Mais t'es con ou tu le fais exprès ?"

. Anya, as tu craché dans ma tasse, ou déposer quelconque autre produit répugnant si ce n'est ta salive ?

Elle leva une fois de plus les yeux au ciel, prit sa tasse et contourna la flaque de café, elle sortit de la pièce quelques secondes, et se ramena avec un balais et une serpillière.

- Allez maintenant tu nettoies débilos --'

Puis elle en rajouta un peu en reversant sa tasse sur la flaque elle même, et le regarda d'un air innocent ...

- Oops ...