✎ NOM DE FAMILLE : Moore ✎ PRÉNOM(s) : Julian Pawel ✎ ÂGE : 19 ans ✎ NATIONALITÉ : Autrichien ✎ STATUT AMOUREUX : Célibataire ✎ ORIENTATION SEXUELLE : Bisexuel - plus attiré par les hommes -
✎ ÉTUDES : Cinéma ✎ 2 CURSUS : Perfectionnement au métier de Réalisateur/Scénariste Réalisation ✎ UN SECRET : Aime les hommes mais essaye de le cacher au possible ✎ AMBITION(s) : Devenir réalisateur ✎ GROUPE : Cinéma
- Your Beautiful Story, baby -
C'est ici, où tu devras raconter l'histoire de ton personnage, de sa naissance à son âge actuel, nous demandons seulement 20 lignes minimum. Si tu as besoin d'aide n'hésite pas à contacter un membre du Staff.
- Hey You, No You Don't Have to Go. -
Prénom/Pseudo : Ran Age : 19 ans Sexe : Chien La célébrité choisie : ROBBIE HOT WADGE Comment trouves-tu le forum : Comment l'as-tu découvert : (a) Ta présence dessus : Bonne Un commentaire : Je vous aime Le Code : OK By ALLES Exemple RP :
Spoiler:
Je savais pas choisir. Non, c'était totalement impossible pour moi. Que ça soit entre deux sortes de fromages différents, ou deux bouquins pour offrir, je pouvais rester des heures à les contempler sans être fichu de me décider, et ça, depuis que j'étais môme. Alors forcément, quand j'avais été en âge de m'intéresser au sexe voire à l'amour, je n'avais pas clairement définie mon attirance. Homme ou femme, même combat... enfin même combat, il y avait quand même plus de mâles qui passaient entre mes mains, que de demoiselles. Question de semaine, je virais ma cuti assez souvent. C'était peut être pour prendre le contre pied de ma mère, qu'avait toujours tout planifié, suivi ses plans à la lettre, dans une rigidité presque digne d'un capitaine de la navy. Le fait est, que je léchais aussi bien des minous que des queues, et que ça, les mecs comme Clifton pouvaient pas le concevoir. Y avait rien de plus naturel pourtant, les grecs le faisaient bien il y a longtemps, c'était même une sorte de tradition, un plaisir de la vie – même si les grecs étaient aussi des sacrés pédophiles durant cette période -. Je sais pas à quel moment ça avait coincé, à quel moment on avait interdit ça. Des coincés du cul sûrement, dans tous les sens du terme. Qui connaitront jamais le plaisir donné par un homme. C'était bon, peut être même meilleur qu'avec une femme. Et lui, qui me regardait avec ses yeux pleins de haine, il saurait jamais ce que c'était, de prendre le plus grand pied de sa vie. Qu'il aille s'envoyer des nanas à la pelle, il prendrait plus de plaisir avec moi, c'était même pas une supposition, c'était une évidence. Faut dire qu'il en avait du charme Clifton, et pas que dans ses yeux quand je le regardais se retourner, plein de nervosité et faire les cent pas jusqu'à la fenêtre condamnée. Clair qu'il aurait eu un succès dingue dans les deux camps. Son p'tit côté tête brulée, sûr de lui, venez-pas-me-faire chier en rajoutait une sacrée couche. Me fait pas croire que t'y avais jamais pensé. On y a tous pensé un jour, rien qu'en se demandant comment c'était. 'fin je me risquerais plus à aller lui mettre la main au cul.
Bon, mieux vaut décrocher mon regard de son postérieur, surtout qu'il venait de se retourner, faisant craquer ses doigts en signe de nervosité. C'est quoi le pire pour toi ? Être coincé dans des chiottes avec une tarlouze ? Ou savoir que les flics t'attendent de l'autre côté ? Cliff met un peut de temps à réagir, comme s'il tournait les différentes possibilités qui s'offrent à lui dans sa tête, pesant le pour et le contre pour savoir laquelle était la meilleure. C'est moi ta clé de sortie aujourd'hui, t'as pas franchement d'autres options que de me suivre. Je sais pas vraiment pourquoi je lui propose mon aide. Pas par bonté d'âme c'était sûr. J'avais pas confiance en lui, certes, et il pouvait me balancer si jamais on lui mettait la main dessus. Je pouvais toujours me démerder pour faire en sorte qu'un tel m'ait vu à l'autre bout de Bristol, et dire que Clifton m'accusait à tord. Mais je tenais pas à avoir de problèmes, aussi courts soient ils. Ni même à mettre les pieds dans un commissariat. Pour ça, il fallait venir en aide au type qui m'avait refait le portrait plus d'une fois. Le cas de conscience ne se posait même pas. Alors l'annonce de ma sortie secrète était balancée, avec un pique derrière qui semblait pas l'amuser. Cliff s'avance vers moi, attrape mon col entre ses mains. « J'te préviens Bomer, si j'te suis, c'est absolument pas pour ta pauvre gueule de toxico-PD misérable, alors si tu veux pas te retrouver avec la face dans un de ces chiottes bouchés plein de merde, tu m'lâches la grappe et tu m'laisses te suivre, et j'te f'rai pas d'emmerdes.. » C'est si joliment dit quand ça sort de ta bouche. Cliff finit par me lâcher, et je pose ma main sur ma veste pour la remettre en place. « Bon, c'est où, ton truc ? Faut qu'on bouge de là vite fait bien fait, sinon c'est les keufs qui vont nous enculer, et j'ai pas bien envie, vois-tu. » Rebondir sur le mot enculer ? Ça me plait pas franchement, de me laisser faire sans cesse, mais faut dire qu'il sait se battre, et mieux que moi. J'tiens pas à me faire exploser une nouvelle fois, alors je me tais, et fais quelques pas vers la porte.
Je fais une pause de quelques secondes, oreille posée sur la porte pour écouter les bruits dans le couloir. Y semble pas y avoir quelqu'un, on entendrait les pas ou les chiens aboyer s'ils avaient décidé de stagner dans le coin. Je pousse doucement la porte, regardant à l'extérieur avant de sortir. Je fais un signe à Cliff pour lui dire de me suivre et commence à me diriger vers ma sortie quasi secrète. Marrant qu'il en ait jamais entendu parler, c'était drôlement pratique. Pour le peu qu'il allait en cours aussi, il devait pas l'avoir remarqué. C'était Tabbie qui l'avait vu la première, en cours de bio. Elle avait balancé un de ses stylos à l'autre bout de la salle en visant quelqu'un et quand elle était partie le chercher, elle avait vu l'espèce de petite trappe, en dessous d'une des paillasses de fond, celle avec les microscopes bien alignés. Pourquoi on était rentré dedans ? J'sais pas vraiment. On avait dit au prof qu'on rangeait la salle et elle c'était faufilé à l'intérieur. C'était p't'être des canalisations ou des trucs comme ça. Pas une sortie de secours pour les laborantins, plus un grand conduit d'aération au cas où les produits prennent feu. J'en savais rien du tout en fait, le seul truc dont j'étais sûr, c''est quand le suivant, à quatre patte, tu tombais sur l'arrière cours du lycée. Bon, donc les salles de bio. Heureusement que j'étais pas trop arraché aujourd'hui, ou trop en manque pour me souvenir du chemin. J'avais les idées bien en place même si l'habitude n'y était plus. C'était le couloir à droit là. Je colle mon dos au mur, jetant un regard vers les salles. Putain, on se croirait dans un film avec le lycée complétement désert et les flics à éviter. Personne. Thanks God. J'allonge le pas jusqu'à la porte, suivit de Cliff, tire la porte et m'engouffre dans la salle …. d'anglais ? Elles sont où mes paillasses ? Mes microscopes et mon tableau remplis de formules ? Et ma trappe remplacée par une coulée béton gris ? Je m'étais planté de chemin ? « Y... a eu … des travaux récemment ? » A tous les coups, il va penser que je me suis foutu de sa gueule, que je l'ai emmené n'importe où pour le faire chier.
Dernière édition par Julian P. Moore le Lun 14 Mar - 18:02, édité 6 fois
On parle des femmes libérées, de tous ces concepts transmis par les mouvements féministes. Sauf que le rôle de la femme n'a pas vraiment changé. Se trouver un mari, faire un enfant ou deux, et s'occuper de lui. Ma mère, c'est exactement ce genre de femme là. Un diplôme de secrétaire, la plus jolie de son village, elle est montée à la ville pour ses dix neuf ans, se faisant engager dans une grosse boîte informatique. A l'époque, l'informatique, c'était encore la perle rare, on en parlait en frissonnant. C'était l'avenir, ça faisait peur à certaines personnes … et elle, on l'a mise derrière le téléphone à l'accueil, et elle n'a jamais touché de clavier de sa vie. Quand on devient la femme puis l'ex femme du PDG de la boîte, on est vite dégoûtée de la technologie. Trois ans de mariage, le temps de lui faire un enfant pas forcément voulu – moi -, et de se voir verser une pension alimentaire chaque mois. Alors le modèle de la femme contemporaine, qui s'émancipe du noyau patriarcale, je lui crache dessus.
Le soleil est jaune, le ciel est bleu, casse toi pauvre pute
« Julian, descends tout de suite ! » « Ta gueule. » Je pouvais plus la supporter, j'en avais marre qu'elle me demande tous les jours de faire ci et de faire ça, d'aller courir à travers toute la ville pour lui acheter un paquet de clope ou pour lui acheter des tickets de loto ; comme si elle ne savait pas que les bureaux de tabac étaient fermés à minuit passé. « JULIAN ! » La voilà qui recommence. Elle est aussi têtue que moi, elle ne va pas lâcher si facilement. « Quoi ? » « J'ai plus de clopes ! » Mes mains se crispent sur mon cahier de leçon. Qu'est ce que j'ai fais pour hériter d'une mère aussi chiante ? J'attrape mon propre paquet de cigarette - à moitié vide au passage - et descend les escaliers quatre à quatre. Elle est là, assise dans son fauteuil rouge à regarder le Keno ; c'est une vraie loque, incapable de faire autre chose à son retour du bureau. En grandissant, j'étais devenu son homme à tout faire. Je lui balance mon paquet qu'elle me rejette en retour. « Tu te fiches de moi ?Je fume que des Camel. Va me les chercher. » Quelle salope ! Je me sors une de mes marlboros et lui souffle la fumée au visage. Et là, pour ne pas changer, elle éclate en sanglot en invoquant tous les dieux, me traitant de fils ingrat et en se demandant pourquoi elle avait accouché d'un fils si méchant. J'essaye de hurler plus fort qu'elle que moi non plus je n'aie pas été gâté niveau maternel, et que je ferais bien de partir vivre chez mon père. Lui, ça fait déjà deux ans que je ne l'ai pas revu. Quand ils avaient divorcés, il avait été décidé qu'il me prendrait avec lui un week end sur deux mais le projet avait vite avorté. Il s'était remarié, avait fait de nouveaux gosses, de nouveaux divorces, et ma mère et moi, on était relégués au rend de simples connaissances. Parfois, il m'envoyait des chèques à noël ou pour mon anniversaire, histoire de se donner bonne conscience. Alors j'étais obligé de rester avec elle, sous prétexte qu'elle m'avait porté neuf mois dans son ventre, et je devais céder à tous ses caprices. « Si c'est comme ça, je part vivre chez mon père, et plus jamais tu ne me reverras ! » Je sort de la pièce en claquant la porte, attrape mon blouson Fred Perry et me retrouve dans les rues froides de ma banlieue de Vienne. On est en automne, il commence à faire un peu froid, et je ne sais absolument pas où aller. Je me sors une nouvelle clope, - la dernière n'ayant pas résisté aux hurlements communs et ayant fini par s'écraser sur le tapis – et commence à marcher droit devant moi. Il doit bien y avoir un bureau de tabac ouvert, ou un bar sinon. Et puis merde, elle va se les acheter toute seule ses putains de clopes. Mon pied tape violemment dans un cailloux et je commence à marcher sans réel but. J'aurais dû amener ma caméra, au moins, j'aurais pu filmer des images de nuit, pour mon prochain film. Mes films … qu'est ce qu'elle pouvait se foutre de ma gueule avec ça aussi. Un truc en plus qui me faisait passer pour un raté à ses yeux. Oui j'aimais le cinéma, et j'étais doué. Très doué, mais ça, elle était bien trop égoïste pour s'en rendre compte. Un jour, quand un de mes films aura du succès, je reviendrai la voir, pour poser un autographe sur son vieux fauteuil rouge, et je ne reviendrai plus. Fuck you.
« L'amour n'est rien d'autre qu'un fantasme. »
« Julian ? » Je rentre dans le salon, mains dans les poches, et elle est toujours là, assise dans son fauteuil rouge à regarder le Keno, ticket et chips à portée de main. Je m'approche sans dire un mot et m'assied sur le dossier, posant le paquet de Camel sur ses genoux et venant nicher mon nez dans les cheveux. « Je t'aime. » « Moi aussi maman. » Elle ouvre son paquet, m'en tend une. « J'ai appelé tante Suzie quand tu étais sortis. Tu sais à quel point elle t'aime tante Suzie. » Je me raidis d'un coup, sentant la suite arriver droit dans ma gueule, avec une force impressionnante. Je plisse les lèvres, attrape le briquet encore calé entre les doigts de ma génitrice pour allumer ma clope. Un peu de fumée grise dans les poumons pour se détendre, ça peut pas faire de mal. « Je lui ai envoyé une vidéo que tu gardes dans ton placard l'autre jour. Elle aime beaucoup, et tu sais qu'elle t'aime toi aussi. Elle trouve que tu as beaucoup de talent... » J'aspire une latte un peu plus longue, pour éviter de rebondir de suite sur le fait que ma mère se soit permis d'aller fouiller dans mes affaires. Il y a une suite, que je sent très mal. Et si je me met à hurler tout de suite, elle risque de se couper en plein milieu et de partir claquer la porte de sa chambre pour en plus en ressortir de la soirée. Ou de me claquer sa main sur la joue, au choix. « .. et comme les relations entre nous ne vont pas en s'améliorant … je pense que tu devrais aller la rejoindre. » Cette fois c'est bon. Je balance ce qu'il reste de ma cigarette dans le cendrier le plus proche avant de me mettre à hurler. « Quoi ? Mais c'est en Amérique, tu te rends pas compte ! T'as envie de te débarrasser de moi en fait ? J'vais devoir repartir de zéro. » Et c'est ainsi, que tatie Suzie qui m'aimait tant, m'a vue débarquer la semaine suivante, sac sur le dos, dans sa jolie maison digne des meilleures séries américaines pour pré ados. Niagara, welcome.
Dernière édition par Julian P. Moore le Dim 27 Mar - 21:51, édité 14 fois
Megan, la plus belle [j'me répète, j'me répète =>]
Invité
Invité
Sujet: Re: JULIAN •• Noir Désir Mar 15 Mar - 10:24
Julian n'était pas censé être un gentil gugus ? x)
Invité
Invité
Sujet: Re: JULIAN •• Noir Désir Mar 15 Mar - 11:25
Si mais pas avec môman ! (a)
Invité
Invité
Sujet: Re: JULIAN •• Noir Désir Mar 15 Mar - 11:26
Ahaha xD Je kiff ton vava *_*
Invité
Invité
Sujet: Re: JULIAN •• Noir Désir Mar 15 Mar - 11:26
Moi aussi ce mec est trop beau *o*
Invité
Invité
Sujet: Re: JULIAN •• Noir Désir Dim 27 Mar - 21:52
Ce fut long, mais c'est bon, j'ai terminé ma fiche :=X:
Invité
Invité
Sujet: Re: JULIAN •• Noir Désir Lun 28 Mar - 5:08
Exceptionnellement, comme t'as de la chance ;) j'ai pas dormi de la nuit alors j'me suis levée plus tôt. J'ai le temps de te valider alors J'aime ton histoire comme d'hab ^^ Et je dirais, enfin mon adultère .. Bon jeu (: