Courant sous la pluie, une étudiante s’abrita rapidement sous le marronnier de l’établissement. Elle sautilla quelque peu avant de se frotter énergiquement les mains, c’est dans un souffle frigorifier qu’elle remarqua une lueur. Intriguée elle leva le visage et recula de quelques pas, ce qu’elle venait de voir l’avait surprise. Tout en haut au fond se situait une fenêtre mal éclairée, d’une lueur orangée ou serait-ce rougeoyant ? Elle ne savait pas trop, mais elle vit un homme contre la vitre qui observait la vue quand il baissa rapidement le visage vers elle, elle sentit un long frisson la parcourir. Dans son esprit les scènes de films d’horreur lui revenaient en mémoire et ne tenant plus ce regard obscur elle décida de courir s’abriter ailleurs.

De son regard Derek observa la jeune fille partir, il souffla sur la vitre glacée et d’un geste lent dessina sur celle-ci une petite chauve-souris. Il les aimait, mais ce qu’il n’aimait pas c’était ses nuits sans cours à ne rien faire.

Pourtant il s’était placé à son bureau avait travaillé sur plusieurs croquis, mais rien n’avaient de gout pour ces nuits trop longues de solitudes. Il appuya sur son mp3 et changea de musique tomba sur celle de son chanteur favori et l’écouta en boucle, ça lui remontait le moral du moins il espérait que ce fut le cas… enfin il aurait du changé la chanson, car elle n’avait rien de très réjouissant.
Pris, par cette mélodie il commença, à marmonner :

Derek : « * tout est gris dehors comme d'habitude. J'ai froid, je relève mon col , comme d'habitude…* »

Sa main tapota le rebord de la fenêtre tout en continuant à marmonner les paroles de sa chanson, il n’avait aucun talent pour la musique, mais qu’importait il était seul… il soupira lourdement quand il repensa à ce qu’il avait fait y a quelques jours.
Il se demandait si son message avait eu de l’impact sur les élèves ou ne serrais ce que sur des passants quelconques.

Derek avait placé un petit message sur le tableau d’affichage. Rien de bien extravagant, un papier de bloc mal déchiré avec ces quelques mots :

« Dessinateur recherche-personne féminine ou masculine pour servir de modèle, job payer, de nuit demander Derek alias Dark «

Depuis il attendait qu’on lui répond, il n’avait pas encore eu de nouvelle et n’avait pas besoin de préparer sa chambre pour accueillir quelqu’un. Tout était vide, mit à par un lit aux couvertures sombres et douces, d’un bureau remplit de papiers déchirer, griffonner, et d’un tas de carton fermer, cacher dans un coin obscur de la pièce. Si on ignorait que Derek était là depuis quelques semaines à présent, rien ne prouvait son occupation, les murs étaient vide de décoration, pas de poster, pas de photos rien, le sol propres et solitaire, une armoire fermer… tout était tares diffèrent d’une chambre d’un simple étudiant…

Derek plongé dans ses pensées comptait déjà la sommes demander 500 pour quelques heures de nuit, cela lui semblait énorme surtout que le model ne faisait rien d’extravagant. Il se mordit légèrement la lèvre supérieure en se disant qu’il n’aurait pas dû craquer sur ce qu’il avait vu au centre commercial la dernière fois.

Le jeune gamin se leva subitement et se présenta, Derek ouvrit plus grand les yeux, il avait été tellement prit par son désir de dessiner qu’l en avait également oubliée de se présenter et d’une voix plus sombre dit :

Derek : Appelez-moi Dark…

Il fit signe à son hôte de s’assoir avant de continuer sur le même ton :

Dark : 500 c’est trop. Une pute vaudrai même pas ce prix pour le peux d’usage que j’en ferai, alors vous baisser le prix, ou prenez la porte… et si vous êtes un peu intelligent je serais prêt à écouter vos propositions quelle qu’elle soit.

Sa voix s’était brusquement durcit, il ne rigolait pas si ce petit trav pensait l’entuber il était mal tombé. Dark préférait de loin passer des nuits en solitaire que de payer quelqu’un quitte à prendre l’un des objets de son voisin Jak.

Dark : alors ?

Il avait envie de dessiner, il observa sa montre :

Dark : * minuit passé…*

Quand le jeune trav s’approcha de lui, recula son visage et s’éloigna. Il n’aimait pas qu’on l’approche de trop près surtout un inconnu qui semblait avoir une haut estime de lui-même. De plus la réaction n’avait eu aucun effet sur Dark, il se leva et ouvrir sa garde-robe sortant de là, un drap épais blanc et le posa dans son lit.

Dark : installez-vous, prenez la pose qui vous plait, au début garder vos vêtements et je vous demande juste de ne plus bouger quand vous vous sentez prêts.

Il prit une farde épaisse en carton et quelques fusains avant de se placer sur la chaise, jambes croisées farde poser sur son genoux surélevé. Il attendait que le jeune homme se poser et préparer ses feuilles tout en parlant, en regardant son model bouger.

Dark : pour 250$/ jour, je vous garde tous les lundis, mercredi et vendredi pendant 4h, à vous de vous décider sur les horaires à adapter, on échangera nos numéraux pour les éventuels changements.

Il repensa à quelque chose et déposa ses affaires, il nota son numéraux sur un bout de papier et prit une boite noire et en sortit un cigario.

Dark : tenez …

Il lui tendit le bout de papier avant de se rassoir et d’allumer son cigario et d’en tirer une bouffer.

La fumée s’échappait de la bouche de Dark qui prit par son dessin, ne faisait plus vraiment attention à ce qui se passait autour de lui, il dessinait à une vitesse étonnante, donnant les expressions adéquates. Chaque croquis étaient d’un réalisme à faire peur, il tapotait légèrement son cigare, laissant les cendre tomber dans une petite soucoupe posée juste à son pied. Il ne parlait pas, restait concentré sur ce qu’il faisait, de temps en temps on l’entendait juste donner quelques indications :

Dark : pouvez bouger, changez de position a peut près toutes les 20 mins.

Il laissait les feuilles glisser sur le sol, et continuait son travail en silence, il avait entendu ce que le jeune avait dit mais avait pris du temps à lui répondre. Car son esprit était plutôt omnibulé parce qu’il faisait, il bougea délicatement le visage comme pour montrer qu’il avait entendu quand il tapota une nouvelle fois sur son cigare et leva très légèrement le regard vers son model.

Dark : je dessine tous le temps, je m’arrête que peu de temps… pour moi la nuit est signe d’ennui donc je préfère faire ce qu’il me plait. Et rien de tel qu’un modèle pour avoir un peu de plaisir… les choses inanimées sont très ennuyantes à faire.

Après avoir répondu il retomba dans un lourd et pesant silence quand il regarda plus longuement son hôte et pensa

DarK : * je devrais montrer plus de sympathie, pour garder se model en attendant*

Et enchaina :

Dark : votre « métier » il ne semble pas géniale du moins c’est votre manière d’en parler qui me fait penser cela. Et quand à vous, pour avoir accepté ? L’argent ? Si c’était le cas vous n’auriez pas dit oui aussi vite, du à ma baisse de tarif… parler un peu de vous, si ça ne vous dérange pas.

Dark compris bien vite que le jeune ne voulait pas parler de son métier et n’insista pas, il continua à dessiner à le laisser poser comme il le désirait après quelques heures et deux cigares plus tard, Dark s’arrêta enfin. Il laissa tomber sa dernière feuille sur le sol.

Le travail qu’il venait fournir aurait rendu n’importe quel professeur heureux de l’acharnement qu’il mettait dans ses dessins. En effet il avait dépassera plus de 40 feuilles, où le jeune asiatique apparaissait dans divers postures et tailles, parfois il n’avait dessiné que le regard, le visage, un sourire tout simplement le tout.
Dark se leva, et déposa sur son bureau son matériel sans même avoir ramassé aucune des feuilles et sans se retourner il dit :

Dark : vous pouvez vous détendre, on va faire une petite pause. Vous voulez à boire ? J’ai de l’eau, soda en tout genre, vin…

Il se pencha et ouvrir l’un des plus grands tiroirs de son bureau qui comportait une multitude de boisson, quand il travaillait souvent le faite de se lever pour se restaurer ou même boire, l’énervait, dans son esprit c’était une perte de temps.
Il attendit la réponse du jeune homme tout en continuant :

Dark : si j’ai pu apprendre l’anglais, je pense que vous aussi vous pourriez y arriver. Je n’ai jamais été un élevés fort présent dans les écoles, donc pour vous se sera plus simple si vous vous baigner dedans.

Il fit une pose, rangea sa boite de cigare, il en avait trop fumé pour la soirée et dit en même temps :

Dark: dans mon pays on dit : « Wer will, der kann » ce qui signifie Celui qui le veut, le peut… dit moi j’aimerais connaître votre avis sur votre futur travail avec moi.

Dark donna la boisson au jeune garçon l’entendre répéter sans cesse qu’il y a arrivera, l’énervait quelque peu, il semblait ne pas croire ces propres mots et qu’il essayait par ces répétions de se convaincre. Encore un esprit faible pensa –t-il encore un qui croit que simplement vouloir les choses, les verront se réaliser. Pour finir il n’écoutait plus, se berçant mentalement une petit chanson puis quand enfin il se taise Dark le regarda d’une manière qui ne présageait rien de bon et sa voix n’était pas si douce que ça :

Dark : pourquoi devrais-je parler de moi ? Vous qui ne répondez pas à mes question ! Il se fait tard, devriez partir d’ici.

Les gens qui désiraient trop de choses sans bouger leur fesses tout en gueulant haut et fort qu’ils y arriveront donnait des frisons d’horreur et de répugnance à Derek, son visage pendant un bref instant avait même montrer un certain écœurement, mais la chose qui l’agaçait le plus c’était qu’on évite de répondre à ses demandes et cela il ne le supportait pas, tout ceci démontrait parfaitement l’esprit faible et soumis d’un être ou pire encore il n’avait pas de mot qui exprimait cette colère si soudaine.

D’ailleurs son visage ne démontrait aucun sentiment, personne n’aurait su voir ni comprendre pourquoi il s’était tu si subitement, il voulait jeter ce garçon de chez lui. Il sentait les l’ennuyé, il voyait un gamin irresponsable se plaignant d’une vie qui en final avait été construite sans réfléchir… il commençait à sentir tout son corps se tendre, ses muscles de tirer d’exacerbation.

Il se dirigea d’un pas vif vers la porte et d’un simple regard fit comprendre à son visiteur de partir, au moment où il tourna la poignée des pas venaient dans le couloir le gardien était là…