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✎ ÂGE : 22 ans ✎ NATIONALITÉ : Canadienne ✎ STATUT AMOUREUX : Il n'est pas fait pour être en couple, la tendance ce maintien. ✎ SIGNE PARTICULIER : Il n'a qu'un seul coeur, et pourtant il a survécu à temps de chose. Étonnant qu'il bat toujours. ✎ ORIENTATION SEXUELLE : Hétéro, sur le point de se convertir. Woman are too complicated. ✎ ÉTUDES : Cinéma ✎ 2 CURSUS : ☑ Histoire du cinéma ☑ Écritures (Scénario, Script, Découpage Techniques) ✎ UN SECRET : IL EST GAY! Non ehh... son secret que c'est qu'il a besoin d'affection, compulsivement, c'est sa raison de vivre, son oxygène. Pathétique right? Eh bien, il l'est. ✎ AMBITION(s) : Ne PAS se faire briser le coeur cette fois. ✎ GROUPE : Cinéma CARACTÈRE DU PERSONNAGE Choix 1 Choix2 Choix3 Choix4 Choix5

I Wanna Know More About Your Story Babe

Mes pieds flottaient dans les airs. Jamais je n’aurais pu imaginer sa force, sa rage à mon égard. Enfin haine, c’est trop, il m’aimait au fond. « T’es qu’une larve, Shane. » Mon visage se tordait de douleur, je sentais mon sang teinter ma peau d’ordinaire si blanche, presque laiteuse. Je n’essayais même pas de me défendre, ni de parler. On m’étouffait, ce n’était pas seulement ses mains qui s’étaient violemment refermés sur mon cou, c’était aussi cette douleur qui me tordait la voix. La même qui me torturait à chaque respiration. Qu’il me tue, j’en avais bien envie, je l’en suppliais même. Je posai mes mains sur les siennes qui m’étouffaient encore, dans un dernier instinct de survie j’ouvrai la bouche, cherchant mon air. « Je… l’ai… me. » Libéré, je retombai sur le sol, complètement aplatis, je n’avais plus la force d’utiliser mes jambes alors je ne levai que les yeux sur lui. « Je t’en prie, épargne-moi tes mensonges. Combien de fois je t’ai vu pleurnicher dans le coin là-bas? » Il leva un doigt, mon regard le suivit. « Toujours à la même place, chaque jour… hier encore. Shane, tu ne l’aimes pas. » Tout de suite je me défendais. « Je l’aime, je n’ai que faire de ton jugement. » Le remarque ne fut pas apprécier, me prenant au collet il m’obligea à mes relever. D’homme à homme, cette histoire ce règlerait. « Ah c’est vrai, comment pourrais-je savoir ce qu’un père ressent pour sa fille après tout? Hen, Shane, c’est toi l’expert. » L'image d'Anya me foudroya. Je serai les poings, frappant un coup l’air, un deuxième coup son épaule. Il ne chigna qu’à peine. Serrant les dents, me collant au mûr, mon dos éraflé par la texture coriace de la pierre. Je regrettais lui avoir tout dit, je regrettais surtout avoir choisie l’alcool comme consolation. Cet homme devait être la seule personne sur cette Terre à tout savoir de moi, il connaissait le prénom de ma mère, de toutes mes mères. Je ne parlais jamais de ma famille. J’avais parlé de Léah, d’Anya, de Willow… de Calista. J’oubliais, je les oubliais, je crois. 128. Cent vingt-huit fois j’avais lu et relu ce scénario. À chaque lecture il perdait de sa couleur autrefois appréciable. Je ne le trouvais plus à la hauteur, pas à la hauteur de ce sentiment qui me reliait à celle qui me l’avais inspirée. L’amour, non, c’était encore mieux. « Je l’aime je te dis. » Il lâcha mon collet, cette phrase était magique décidément, j’obtiendrai ma libération par mes mots, puisque c’est tout ce que j’avais. « Tu veux que je te le prouve? » Je ne savais pas dans quoi je m’embarquais. « Donnez -moi sa main, donnez -la-moi et je l’épouse. » J’étais si orgueilleux, je ne supporterais pas une nouvelle défaite, j’allais la marier, qu’il se taise à la fin. « Jamais. Regarde-moi dans les yeux Shane, demande à nouveau. » Je levai le menton, bombant le torse. « Puis-je avoir, monsieur Parker, la main de votre fille. Je ne peux promettre être le meilleur époux qui soit, mais je promets faire de mon mieux. » Je vis dans ses yeux que j’avais réussi à le convaincre. J’avais même réussi à me convaincre moi-même. Je ne sais plus qui j’étais, ce personnage que je m’étais halluciné ou cet homme qui reprenait sa vie en main. « D’accord. Mais qu’une question, et Calista? Et Anya? Willow? Tu as toute une vie là-bas, tu es prêt à tout donner pour Juliette? » Mes yeux valsèrent, incapable de réfléchir avec lui qui respirait mon air. « Oui. » Dis-je simplement. Si je mentais? Peut-être, mais je n’eus pas le temps d’y réfléchir plus amplement qu’on m’étouffait à nouveau. D’une caresse. L’homme, plutôt gras, m’embrassa, me cassa les os de sa carrure d’homme fort puis me relâcha, moi, haletant encore. Je tournai la tête, cherchant mes effectifs, je voulais être radical ce soir.

Célébrons le commencement de ma nouvelle vie. Je fouillai mon sac, l’unique que j’avais emporté avec moi jusqu’à Paris, j’en sortie le manuscrit, tout déchiré, tout tâché, de sang, de sueur, puis je le balançai dans la cheminée. Les feuilles retombèrent en éventail tout autour de la pièce. Je me penchai, mon nouveau beau-père m’aida. Tout fut brûlé, jusqu’au moindre petit coin de feuille. La chose ne me soulagea pas… en fait elle m’encouragea à écrire mieux encore, profitant de cette nouvelle muse qui allait bientôt être ma femme, si elle le voulait bien cependant. J’affichais un sourire cassée, une lueur de doute traversant mes yeux quand je vis Juliette traverser le cadre de la porte. « Chut, ne dit rien. » Lui murmurais-je en l’enlaçant par la taille. « Juliette… » Je fourrai ma tête de le creux de son cou, mes lèvres se refermant sur son loque d’oreille, mes dents croquant sa chair sans être bestial. « Je t’aime, tellement. » Le tellement sonnait faux. « Épouse-moi. » Ce n’était pas une question, c’était un ordre. « Non. » Je fis mine de ne pas avoir entendue, glissant mes mains sous son chandail, découvrant la moitié de son ventre. Sa peau était si douce. « Shane, tu as compris? C’est non. » Je m’emparai de ses lèvres, lui demandant entre deux baisers; « Mais pourquoi? » Je croyais que nous jouions un jeu, mais elle recula d’un pas. J’en fis un pour la rattraper. « Je croyais que tu m’aimais. » Elle parue surprise, comme si ma déduction était erroné. « Tu le sais bien… » Oui j’avais cru le savoir, avant cet instant. Je lâchai ma chasse, car elle me fuyait sans cesse. « J’aime tes lèvres, j’aime tes mots… et j’aimerais avoir ton cœur. Mais tu l’as déjà donné à quelqu’un, je me trompe? » Je secouai la tête, de droite à gauche. « Ton père a déjà donné son accord. » La remarque l’indigna, ses yeux s’agrandir, sa bouche entrouverte ne disait rien. « Tu sais bien que ce n’est pas ce que je veux dire. Épouse-moi… s’il te plaît? » Elle savait que je me foutais bien de ce que son père pouvait avoir à dire sur le sujet. Même qu’au départ je n’avais courtisé Juliette que pour le mettre hors de lui. Bien des choses avaient changé depuis. « C’est charmant Shane. J’suis sûr que tu peux faire mieux. » Elle m’y obligea. Je posai un genou sur le sol, prenant sa main dans la mienne, je relevai la tête, croissant son regard. Elle semblait prête à rire, mais moi j’étais sérieux. « Juliette. Merde. Pourquoi attendre? Tu es celle que je veux, alors… » Elle lâcha ma main, se retournant pour faire face au mur. « Arrête, car tu réussiras sans doute à me faire changer d’avis. » J’ouvris la bouche, j’allais l’achevai je le savais. Je la tenais. « Je ne peux pas être égoïste. Le jeu a assez duré. » Quel jeu? « Tu dois retourner au Canada. » J’allais protester, j’allais y passer la nuit s’il le fallait. Je ne voulais pas retourner là-bas. « Elle m’a oubliée, je le sais. » Les mots glissèrent sans que je ne puisse les retenir. Je me relevai, marchant jusqu’à elle pour me poster devant elle. « Ça serait tellement plus facile si tu me disais « oui » Juliette. » Elle évita mon regard. « Je sais… mais ce serait mentir. » Je baissai la tête à mon tour, peut-être aussi était-il temps que je cesse d’essayer de jouer, que j’admette cette vérité qui me désolait malgré le fait qu’elle devait me réjouir. J’avais déjà trouvé mon âme sœur. « J’aurais aimé te rencontrer d’abord. » Je ne savais plus si je devais partir immédiatement ou d’abord tenter de la convaincre de m’épouser tout de même. Je la pris dans mes bras, la serrant aussi fort qu’il m’était donné de le faire. « Ton père… » Elle ne me laissa pas finir. « Chut. » Une minute s’écoula, ou deux, sans que personne ne parle. J’étais étourdis par son parfum, j’avais peine à retenir mes larmes… cette fille était vraiment géniale, mais comment aimer la lune alors qu’on a déjà vu le soleil? Elle se détacha, portant ses mains à mes joues, encadrant mon visage, captant mon regard que je pouvais même plus essayer de fuir. « Maintenant pars avant que je ne regrette ce que j’ai dit… je le regrette déjà. » Mes yeux lui disais « je t’aime » et cette fois-ci le « tellement » ne sonnait plus faux. Elle me libéra, et c’est ainsi que, sans me retourner, je quittai la France pour retourner au Canada.

✎ PSEUDO : Elfe ✎ AGE : 20 years old ✎ F/M : M ✎ CÉLÉBRITÉ CHOISIE : Bob l'aventurier ✎ COMMENT AS TU DÉCOUVERT NE ? Bazzart, mais c'est E. qui m'a séduit. ✎ COMMENT LE TROUVES TU ? BEST FORUM EVER! ✎ TA PRÉSENCE DESSUS : Mon maximum. ✎ AUTRE : Love you, missed you. ✎ CODE : Now you're in New York (which is not true) ✎ EXEMPLE RP : (en spoiler s'il vous plait)

Shane Jackson a écrit:

<3 Tu veux toujours ma meilleure amie my love?

Re-bienvenue (l'histoire à pas changé d'une virgule)

EDIT :

Calista K. Preston a écrit:

Re bienvenu (:
Tu vas remettre de l'action sur le forum, c'est bien (:


+ 1

Après relecture des deux versions je confirme qu'elle n'a pas changé d'une virgule. (L'histoire que tu as raconté la plus haut). Bref. De rien.

Autant pour moi, je reconnais mon erreur.

Shane Jackson a écrit:

Sookie; Still feel bad... but happy you still want me in your life! (Ouh je viens d'avoir une idée d'Rp démoniaque là, tu sais quand on s'était embrassé? Et si on inventait un suite?)

Perso' je m'engueule pas je trouve. J'ai reconnu mon tort. Donc bref point barre. Juste c'est toujours une bonne histoire (: , voila le fin mot.

Shane Jackson a écrit:

Mais on s'engueule pas voyons N'est-ce pas L.?