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 Don't hold me down. [Shane Jackson]

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MessageSujet: Don't hold me down. [Shane Jackson]    Don't hold me down.  [Shane Jackson]  EmptySam 21 Mai - 16:57


Shane Jackson et Anya Brosman



"Comme, chez les enfants, le rire est près des pleurs !" C. Delavigne


    J'étais perplexe. Inquiète à son sujet ; voilà quelques jours que Shane avait ce regard vide et sans aucunes expressions, il ne mangeait que très peu, et ne dormait pratiquement plus, il lui arrivait très souvent d'être figé pendant des heures, l'air de méditer. Je lui avais demander maintes fois ce qu'il lui arrivait, je lui avais préparé des tisanes, et je m'étais assise à ses côté, prête à entendre ce qu'il le mettait dans cet été là, mais à chaque fois qu'il ouvrait la bouche pour m'en parler, il la refermait aussitôt, ou m'embrasser brutalement comme pour me faire taire. Il était réellement devenu un automate, et je le voyais se renfermer sous mes yeux. Pourtant il ne voulait rien me dire.

    Ce matin, je m'étais lever du bon pied, comme chaque matin je me préparais un café avant de m'enfermer dans la salle de bain. Les cheveux humides et le corps enroulé dans une serviette j'arpentais l'appartement pour rejoindre mon dressing et remarquais que mon petit-ami n'était pas ici, il ne m'avait laissé aucun mot, j'avais vérifié mon portable aucun message … Rare était les fois où il ne me prévenait pas qu'il sortait, mais depuis deux trois jours, il agissait différemment, bizarrement. Je me vêtue d'un short en jean, et d'un débardeur, ; on était en printemps, il faisait beau et chaud, fallait que j'en profite avant que le mauvais temps de New York ne surplombe le campus. J'enfilai ma veste, mes converses, et sans prendre le temps de me maquiller, j'attrapa mon verre de café froid, mon sac et sortie de la chambre pour suivre mes cours de dessin.

    Dans la journée, j'avais pensé à envoyer un message à Shane, je ne l'avais pas vu de la journée, ni croisé dans les couloirs, le midi j'étais rentrée dans la chambre pour voir si il y était, mais en vain. J'avais abandonner l'affaire, il ne voulait pas me parler, eh bien tant pis, il le fera un jour ou l'autre de toute manière. Mais cette idée me donna des frissons, je pouvais m’attendre au pire vu la poisse que je me trimballe. A la fin des cours, et comme chaque jours, je passais par le parc, parfois je m'y arrêtais et faisais mes devoirs, parfois je m'y arrêtait accompagné de Shane et nous nous calions sur l'herbe vertes. Le parc avait toujours était pour moi un refuge, autre fois c'était mon lieu de fumette, aujourd'hui mon lieu de détente. Mes cours à la main et les écouteurs aux oreilles, je parcourais le parc pour me rendre directement au campus, je n'avais pas envie de m'y arrêter aujourd'hui. Cependant je reconnue cette silhouette assise, la tignasse dans laquelle j'adorais y entremêler mes doigts. Je m'approcha doucement de lui, dos à lui, tout en rangeant mon ipod. Puis arrivé à son hauteur je m'accroupis et crocheta mes bras autour de son cou, en lui déposant un baiser sur la joue.

    "- Bonjour à toi, mon cœur !"

    Dis-je en m’asseyant face à lui.
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MessageSujet: Re: Don't hold me down. [Shane Jackson]    Don't hold me down.  [Shane Jackson]  EmptyJeu 9 Juin - 3:13

Je voulais être seul aujourd’hui, je n’avais plus été seul depuis que j’avais mis les pieds dans cet université. Ne vous m’éprenez pas, je ne me plains pas réellement, ce manque de solitude à fait de moi un « nous », mais a aussi fait de moi un briseur de cœur. Ce sont des choses qui arrivent, quand ce sentiment vous prend au ventre, quand vous savez avec la plus grande certitude que cette fille est la bonne, que faire de plus que de suivre son cœur? Et alors que je commençais à peine à croire que ce que je ressentais pouvais être réciproquement ressentis, on venait me révéler la chose qui me déroberais la terre de sous les pieds. Trois jours maintenant que je sais, que je cache et que je fuis… Je me suis levée avant elle pour être certain de ne pas avoir droit à un interrogatoire. En quittant notre chambre je jette un dernier regard douloureux sur elle, mon ange et un sentiment amer me creuse le ventre, j’ai promis de ne jamais la quitter… c’est elle qui me quittera assurément. Je ne veux rien dire, car je sais qu’elle ne l’accueillera pas sous son meilleur jour, mais je transpire la cachoterie, elle me connait si peu, mais trop bien pour ne pas s’en être déjà rendu compte. Je n’ai pas cours aujourd’hui alors je décide de marcher dans les corridors, la tête emplis de nuage, je cherche les mots pour le dire sans blesser, mais rien ne se compose. C’est fou comme le temps passe vite quand on a la tête lourde, il passa trop vite pour que je ne trouve ces phrases magiques, mais l’heure sonna. J’étais assis dans l’herbe, regardant l’horizon tranquillement se décimer quand je sentis ses bras autour de mon cou. Je sus que c’était elle la seconde ou son parfum emplis mes narines, sa voix me confirma son identité.

« Bonjour à toi mon cœur. » Mon cœur bondit, pas parce que je sentais qu’il était temps de parler, mais parce que c’était elle tout simplement, j’en étais encore à ce stade, frémir à chaque contact, ça allait me manquer. Ces lèvres se détachèrent de ma joue, la laissant rosée temporairement, elle s’assit sous mes yeux, je fis la moue.

« Alors c’est comme ça qu’on salut son homme? » Je penchai la tête sur le côté, mes sourcils en point d’interrogation. Je souris puis me postant sur mes genoux je tendis les bras vers elle, m’accrochant à sa veste. Je fis la moitié du chemin, l’attirant vers moi l’autre moitié. Je l’embrassai en ayant en tête que ceci pourrait bien être notre dernier. Aussi douloureux que les autres, mais avec une pointe plus déchirante je crois. Mes mains lâchèrent doucement son collet, la laissant retomber en arrière dans sa position initiale. Récupérant mes lèvres, redevenant le capitaine de mon âme je ne pus la regarder à nouveau, le gazon étant seul témoin de mon visage décrépité je murmurai ces mots;

« J’ai quelque chose à te dire et tu n’aimeras pas. Tu dois me promettre une chose Anya, je ne te demanderai rien d’autre, promet moi que quand je t’aurai tout dit tu la laisseras tranquille. » Évidemment elle ne devait pas comprendre, mais la patience était une bonne vertu à avoir.

« Willow… » Juste le nom allait la faire grincer des dents, alors je m’empressé de continuer mon histoire. « Est de retour à New York, elle est venue me voir il y a trois jours. Tu étais en cours je crois. » Des détails inutiles, mais je ne pouvais me résoudre à dire l’essentiel… me je devais le faire. Alors les mots m’échappèrent.

« Elle est enceinte… de…. De moi. » Comme si ce n’était pas déjà assez évident.
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MessageSujet: Re: Don't hold me down. [Shane Jackson]    Don't hold me down.  [Shane Jackson]  EmptySam 11 Juin - 22:15

Rien que d’entendre sa voix, me donné non seulement le sourire qui s'était odieusement éclipsé le long de la journée, mais aussi les frissons et l'excitation, comme aux premiers mots échangés. Je ne me lassais jamais de chaque secondes que je passais en sa présence, même si je dois avouer qu'elles se faisaient rares, depuis quelques jours …

Alors que je me postais devant lui, assise en tailleur, celui-ci m'envoya un petit regard interrogateur, puis suivit d'un petit rictus, qui me fit instantanément rire. « Alors c’est comme ça qu’on salut son homme? »Il se posa sur ses genoux, m'attrape fermement par la veste. Mes mains se posèrent maladroitement sur sa nuque chaude, et la seconde suivante, les lèvres de Shane se pressa aux miennes. Comme à mes début, je resta pétrifiée quelques secondes pour ensuite être totalement détendu. Seulement en équilibre sur nos genoux notre baiser s'intensifiait, pendant que ses mains encadrées mon visage, je pus m’empêcher de remarquer cette pointe de douleur. Il me relâchai aussitôt qu'il m'avait emprisonnée, pour me relaisser tomber sur l'herbe dans ma position initiale. Son regard était devenu sinistre, inconsciemment, je savais qu'il allait enfin me dire ce qui le tracassait depuis tellement d'heures maintenant.

« J’ai quelque chose à te dire et tu n’aimeras pas. » Ses premiers mots prononcés, je sentis mon cœur se renverser, j'oubliais tout le reste, l'endroit ou nous nous trouvions, les cris, les rires et les pleurs des enfants qui courraient autour de nous. Je m'attendais au pire, et je déchiffrer chaque parole sortie entre ses lèvres. Je compris alors la douleur et le déchirement dans ce dernier baiser, c'était un baiser d'adieu « Tu dois me promettre une chose Anya, je ne te demanderai rien d’autre, promet moi que quand je t’aurai tout dit tu la laisseras tranquille. » je leva les yeux sur lui, assassins. « Crache le morceau, Jackson.» Ma respiration se faisait de moins en moins régulière. Les derniers mots eu du mal à passer, alors il y avait une autre femme dans l'histoire … des images, des scénarios aussi tordues les unes que les autres me traversèrent l'esprit bien que je les refusaient. Non, à ce stade je ne pouvais encore rien promettre, mais j'hocha faussement la tête. Fréquentait-il une autre fille ?

«  Willow … » à la simple formulation de son nom, mes poings se crispèrent, non, je ne la détestais pas … pas encore du moins, mais ils avaient eu une histoire, il était amoureux d'elle, et elle, elle était incroyablement belle et intelligente, il ne faudrait qu'un battement de cils de sa part pour qu'ils tombent tous sous son charme, et sûrement Shane aussi. Avant même que je n'ai eu le temps de répondre quoi que se soit, Shane s'empressa de continuer « Est de retour à New York, elle est venue me voir il y a trois jours. Tu étais en cours je crois. » je devins impatiente, des tics nerveux se manifestèrent en moi, et voyant que celui-ci ne continuait pas, je brisa le court silence « Et donc .. ?' » pour écourter le supplice. Je m'attendais déjà à la réponse "je ne voulais pas au départ, mais ca c'est passé, je t'ai trompé avec mon ex, que j'aime encore, à ce jour ..." un truc dans ce genre, ce genre de truc qui m'anéantirai sur place.

« Elle est enceinte… de…. De moi. » La douche froide. J'écarquillais les yeux, qui mouillaient automatiquement. Ses mots eu du mal à passé, et il me fallut bien, une bonne minutes pour comprendre ce qu'il venait de m'annoncer. « Elle … est … elle est … quoi ? » Je le regardais, perdue, dégoutté, et déçue, j'étais pétrifiée. Je ne pouvais pas croire à ce qu'il venait de dire, c'était juste … improbable. Alors que tout commençais à aller parfaitement bien dans notre couple … j’évitais son regard à présent, trop faible pour pouvoir faire face à cette situation, et dans un souffle court je prononça après un long silence pesant, mais pas assez long pour me permettre d'avaler ses paroles,« De combien de mois ? » je n'avais pas vraiment envie de savoir, j'en avais déjà suffisamment appris aujourd’hui, mais curieusement je m'en intéressée.
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MessageSujet: Re: Don't hold me down. [Shane Jackson]    Don't hold me down.  [Shane Jackson]  EmptyMar 28 Juin - 0:44

Plus les secondes avançaient plus mon cœur chavirait, plus je sentais que ce baiser serait le dernier, plus je savais que j’allais la blesser, alors que j’avais promis de ne jamais le faire. Je mâchais mes mots, ralentissais le rythme des syllabes et elle, elle s’impatientait. Puisque j’avais décidé de parler aujourd’hui, aussi bien le dire! La sentence tomba, me libérant, mais je craignais le pire. Maintenant que la nouvelle était tombée, il fallait que j’affronte la suite, c’est-à-dire la convaincre que ce n’était pas la fin du monde. Même si j’en avais la certitude moi-même. Le mien, mon monde avait éclaté il y a de ça des centaines d’heures. Je scrutais ses traits à la recherche d’une réaction, déjà ses yeux me torturèrent. La faire pleurer est un des plus grands crimes que j’ai commis. « Elle … est … elle est … quoi ? » Avait-elle prononcée après une bonne minute de réflexion. Je n’allais pas répéter, elle avait compris. Je ne bougeai plus, retenant même mon souffle pour ne pas déranger ses réflexions. Les secondes passèrent sans que rien ne soit dit, me laissant de plus en plus inquiet, mais je m’interdisais de la bousculer, alors je respectai le silence. Elle le brisa. « De combien de mois ? » Je reçu la question en plein visage. J’entendais « combien de mois? » Et je le traduisais « Tu m’as trompé? » Je me levai debout, soudain pris d’une rage assez violente.

« Qu’est- ce que tu veux insinuer ?! C’est arrivé quand elle et moi étions ensemble! Avant même que je te rencontre! Voilà, satisfaites? Pour être vraiment certain que tu comprennes bien ce que je te dis je vais te le répéter tranquillement d’accord? J-E N-E T’-A-I P-A-S T-R-O-M-P-É! Capiche? » Peut-être que j’allais un peu trop loin, peut-être même que le fond de sa question n’était qu’innocent et sans arrière-pensée, milles peut-être possible, j’avais choisi le pire. Maintenant que j’avais commencé, je n’allais pas finir ainsi, fallait que j’en étale une couche de plus évidemment. Stupide moi.

« Tu sais quoi? Puisqu’on se dit les vrais choses aujourd’hui, aussi bien te dire que je te blâme un peu quand même pour ce qui nous arrive. » Mon ton avait changé, devenant assez sarcastique. Je passai ma main dans mes cheveux, les repoussant vers l’arrière, le contre-temps suffisant pour bien formuler le reste de mon accusation sans fondements.

« Avant que tu débarques ma vie allait parfaitement bien… » Vraiment cruel, mais vrai sur un point… ma vie allait bien avant, mais depuis elle, ma vie était encore mieux que bien, elle avait passé au stade de futur. Ma colère avait pris le dessus de moi et je commençais déjà à regretter mes mots, je n’étais pas près de m’excuser cependant.
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MessageSujet: Re: Don't hold me down. [Shane Jackson]    Don't hold me down.  [Shane Jackson]  EmptyMar 26 Juil - 23:09

Maudit soit le jour où je suis née. Je ne savais pas ce que j'avais pu faire à ma naissance pour mériter tant de haine, de poisse et de fatalité. Une chose était sur, c'était que mon ange gardien avait décidé de me bouder un bon bout de temps. Je pensais que Shane était la plus belle chose qui m'était arrivé depuis un moment, j'avais appris à revivre sans toutes ces conneries qui me tuer à petit feu, puis grâce à lui, je me sentais revivre, je me sentais bien dans mes chaussures, et surtout aimé. J'étais définitivement dans ma bulle, on était dans notre bulle, et que je pensais que rien ne pouvais l'éclater. J'avais une fois de plus tord. J'aurai du me douter que le destin aller me jouer un mauvais tour, je devais vraiment avoir fait quelques chose de mal dans ma vie antérieur. Lorsque le verdict tomba, j'avais cru être dans un mauvais rêve, j'avais fermer les yeux à plusieurs reprises puis je les avais rouvert, pensant que j'allais enfin me me réveiller ; mais mon petit-ami se trouvait encore devant moi, les traits du visages dures, mais abattu en même temps. Il était clair que je ne l'avait jamais vu dans cette été là, toutefois je me trouvais incapable de le réconforter, c'était au dessus de mes forces, je ne pouvais pas … Sans arrière pensées je lui avais demandé depuis combien de moi Willow était elle enceinte ? Puis là, je cru l'avoir perdu à jamais, je n'étais plus en connexion avec lui. Il s'énerva, j'étais en pleurs.

« Qu’est- ce que tu veux insinuer ?! C’est arrivé quand elle et moi étions ensemble! Avant même que je te rencontre! Voilà, satisfaites? Pour être vraiment certain que tu comprennes bien ce que je te dis je vais te le répéter tranquillement d’accord? J-E N-E T’-A-I P-A-S T-R-O-M-P-É! Capiche? » Il me criait littéralement dessus, j'avais l'impression d'être une idiote, j'avais éclater en sanglot avant même qu'il ne commence ca phrase, comme une idiote. Puis en réalisant le ton de sa voix, je m'énerva à mon tour aussi. Mes yeux était rougi, mes joues rosés, et je vous assure que si mes oreille pouvaient fumé, elle dépasserai la quantité de fumer que lâchait un train. Jamais il ne m'avait parler ainsi, jamais il n'avait oser lever la voix sur moi, tout comme moi je ne l'avais jamais fait depuis que nous étions ensemble. J'ouvris la bouche de surprise, outrée. Je n'ai mais une seule fois penser qu'il me tromper, du moins jusque là.

« Mais qu'est ce qu'il te prends ? J'ai jamais penser que tu me tromper, moi, JE n'ai jamais douter de TOI, Shane. Mais tu vois maintenant que tu le dis … je me pose des questions. Je suis un être humain merde, je suis pas un robot. Je peux pas gober tout cela, sans broncher. Le pire c'est que tu me l'as caché pendant tout ce temps. Et tu me l'annonces comme ca, comme si tu pondais une petite fleur ... et moi je suis quoi dans l'histoire hen ? La méchante belle mère ? Ou mieux, la fille qui a gâcher une famille qui aurait pu être parfaite. » Ma voix tremblait et pourtant je me voulais être ferme et froide. Tout ce que j'émettais, je le pensais presque. Après tout, pourquoi me parlait-il d'infidélité ? Évidemment que je n'avais jamais douté de sa loyauté. Je me leva à mon tour, pour me tenir face à lui, notre distance me tuait, je n'aimais pas être loin de lui, et pourtant bien que mon corps me criait d'aller me blottir dans ses bras, mon cerveau et ma fierté me demander de rester à l'écart, une distance assez raisonnable pour être maître de son corps et de ses paroles. `

« Tu sais quoi? Puisqu’on se dit les vrais choses aujourd’hui, aussi bien te dire que je te blâme un peu quand même pour ce qui nous arrive. » C'est de loin, les paroles les plus dure que je n'ai jamais entendu dans ma vie. Je ne l'avais pas laissé terminer sa phrase que je me mis à l'assaut « Quoi ? Tu déconnes ? C'est pas moi qui me la ramène comme une fleur et qui annonce nooormal, « Eh chéri, t'sais quoi, j'attends un gosse, t'inquiète pas c'est pas grand chose, t'es juste pas le père, c'mon ex » tu te fous royalement de ma gueule, j'espère ? Tu sais quoi, Caleb avait raison. Tu es un crétin fini ! Je n'arrive pas à croire que tu remettes toutes la fautes sur moi. Prends tes responsabilités un peu !! » Je ne mâchais pas mes mots, j'étais vulgaire, lorsque je m'emportais. Et il m'arrivait de sortir des choses que je ne pensais guère.

« Avant que tu débarques ma vie allait parfaitement bien… » Puis, silence. Je sentais que mes jambes n'allaient pas tenir longtemps. Mon visage ce décomposa, passant de la colère, à la déception puis au final à la tristesse absolue. Je regarder une dernière fois Shane pendant une longue minute qui paraissait être des heures. J'étais définitivement effarée. Et d'un ton plutôt calme, je m'aventura, sur ce que j'allais sûrement regretter ma vie entière.

« Très bien .. je vois. » commençais-je sans trop savoir quoi dire « Eh bien, ta vie reprendra son cours, et j'espère pour toi qu'elle sera aussi parfaite qu'elle l'était avant que j'existe. Parce que je ne ferai plus parti de ta vie désormais. C'est totalement et … définitivement … fini » lâchai-je difficilement, j'avais envie de me tirer une balle à ce moment là, je savais que je ne pouvais pas vivre sans lui, j'étais rien sans lui. Mais dieu, merci, je n'ai jamais eu des tendances suicidaires … enfin, je crois. Je récupéra mon sac au sol. Sortit un carnet, mon petit carnet de dessin violet, je l'ouvris précipitamment et tomba sur la page que je cherchais ; un dessin que j'avais réalisé à partir d'une photo de Shane et moi, nous étions début, et j'étais tranquillement blottit dans ses bras qui m'entourait. J'arrachai a la page du carnet violemment, puis déchirer le petit morceau de papier qui vola dans les airs. Je ne sais pas ce qui m'a prit à ce moment là, je sais pas pourquoi j'ai fait ca, mais j'en avais besoin. C'était symbolique ... et pathétique aussi. Je me retourna pour me tenir au plus loin de lui, puis je me retourna vers lui, des larmes perlaient sur mon visages « Sache que quand tu as débarqué dans ma vie, elle est devenue parfaite … Je ne te souhaite que du bonheur, tu le mérites. Enfin ... je crois. ».
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MessageSujet: Re: Don't hold me down. [Shane Jackson]    Don't hold me down.  [Shane Jackson]  EmptyJeu 28 Juil - 3:58

C’était ce que je faisais. Dans ma vie, quand quelque chose allait mal, je préféré la haine aux pleurs, et qui pouvait réellement m’en vouloir? Je criais et elle pleurait, et pour la première fois depuis que je l’avais rencontré, son mal me laissait indifférent, j’étais déjà trop consumé par le mien pour en faire abstraction. « Mais qu'est ce qu'il te prends ? J'ai jamais penser que tu me tromper, moi, JE n'ai jamais douter de TOI, Shane. Mais tu vois maintenant que tu le dis … je me pose des questions. » J’écarquillai les yeux, ahuris. J’avais peut-être sauté au conclusion un peu trop vite, et on pouvait dire que je m’en voulais sur ce coup-là. Ça par contre, je ne lui dirai jamais, ego obligé. « Je suis un être humain merde, je suis pas un robot. Je peux pas gober tout cela, sans broncher. Le pire c'est que tu me l'as caché pendant tout ce temps. Et tu me l'annonces comme ca, comme si tu pondais une petite fleur ... et moi je suis quoi dans l'histoire hen ? La méchante belle mère ? Ou mieux, la fille qui a gâcher une famille qui aurait pu être parfaite. » L’image était sympa, le message un peu moins. Combien allais-je devoir le lui répéter.

« Je crois qu’on a déjà abordé le sujet. Il n’y aura jamais de famille parfaite d’acc? Moi et Willow c’est terminé! » Ça c’était finit la seconde même ou j’avais rencontré ses yeux à elle, Anya. Je ne m’attendais pas à une réaction parfaite de sa part, diable, je ne m’attendais pas à rien. Mais, à bien y penser, je crois que j’aurais préféré qu’elle pense à moi d’abord, comment moi j’allais. Juste. Je voulais qu’elle se souvienne que nous étions un « nous », pas simplement elle et moi. Elle s’était levée, me faisant lever la tête aussi. Puis je craquai, sortant la première chose qui m’étais venu en tête, une chose fort regrettable. « Quoi ? Tu déconnes ? C'est pas moi qui me la ramène comme une fleur et qui annonce nooormal, « Eh chéri, t'sais quoi, j'attends un gosse, t'inquiète pas c'est pas grand chose, t'es juste pas le père, c'mon ex » tu te fous royalement de ma gueule, j'espère ? Tu sais quoi, Caleb avait raison. Tu es un crétin fini ! Je n'arrive pas à croire que tu remettes toutes la fautes sur moi. Prends tes responsabilités un peu !! » J’allais la couper, juste après qu’elle est dit que je me foutais d’elle. J’allais lui dire que c’était faux, que justement je prenais la chose très au sérieux et que justement j’étais autant perdu qu’elle sur la façon dont il fallait faire les choses. Perdu, oui c’est ce que j’étais. Puis, elle rajouta une cruauté. Un poignard verbal. Un crève-cœur. Que Caleb le pense ne me surprenait pas, mais qu’elle soit d’accord me blessait. J’allais lui crier, lui demander plutôt ce qu’elle faisait avec moi si elle me trouvait si peu à la hauteur, mais… ma réponse vint bien assez vite. Une longue minute passa, je pouvais entendre le tic tac de ma montre dans le fond de mes oreilles, tapant à chaque demi-mesure, me rappelant que j’allais probablement la perdre si je n’agissais pas et vite. « Très bien .. je vois. » Pas exactement la meilleure façon de débuter une conversation. « Eh bien, ta vie reprendra son cours, et j'espère pour toi qu'elle sera aussi parfaite qu'elle l'était avant que j'existe. Parce que je ne ferai plus parti de ta vie désormais. C'est totalement et … définitivement … fini » Fini. Fini. Fini. Le mot n’avait aucun sens, alors pourquoi le prononçait elle encore et encore? Ou ne serais-ce que l’écho? Je fronçai les sourcils, incapable de saisir l’ampleur de sa déclaration, j’ouvrai la bouche, mais rien n’en sortie. Elle se pencha sur le sol, ramassant son sac et fouilla dedans un instant, en complet silence. Elle ouvrit ce petite cahier et je me contentai de l’observer, muet toujours. Elle s’arrêta sur une page bien précise, je l’entrevis une seconde, c’était nous, souriant comme nous avions souri ce matin même. Puis elle déchira l’image qu’elle avait manuscrite elle-même, je levai la main pour la retenir de faire cette erreur, mais déjà les morceaux de papier déchiquetés tombaient sur le sol. J’ai compris maintenant. Mon cœur se tordu dans ma poitrine meurtri. « Sache que quand tu as débarqué dans ma vie, elle est devenue parfaite … Je ne te souhaite que du bonheur, tu le mérites. Enfin ... je crois. » Je sentais mes jambes céder, ceci était donc vrai? C’était absurde, nous étions faits l’un pour l’autre. Complètement absurde.

« Non. » Soufflais-je en m’approchant dangereusement d’elle, un de mes doigts joignant sa joue effaçant toute preuve de tristesse qui rendait cette scène beaucoup trop réaliste. « You don’t mean that. » Je parlais anglais quand je devenais sentimental. J’avais toujours préféré “I love you” à “Je t’aime”, ça doit venir de ma fierté américaine.

« Tu es… tu es Anya. » Ça elle le savait déjà, duhhh, dumb ass. « Tu es ma Anya, tu ne peux pas me quitter, tu n’as pas le droit. » On était dans un pays libre, chacun tenait son corps comme il le voulait, mais elle, non, c’était prescrit, elle devait être avec moi… éternellement. Ma main se creusait un chemin jusqu’à son cou, repoussant sa barrière de cheveux trop soyeux sur sa peau trop douce. Mon cœur allait sortir de mon thorax d’une minute à l’autre, il surchauffait le pauvre.

« S’il te plaît. » La suppliais-je. « Je ferai tout ce que tu voudras, j’abandonnerai le bébé, je ne parlerai plus jamais à Willow si c’est ce que tu veux, je me raserai la tête, me ferai tatoué, je… je… t’épouserai! » Dans le genre demande en mariage on avait fait mieux, bien mieux. Je ne voulais pas me marier, mais c’était la preuve d’éternité que j’avais à lui offrir.
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