Mon Histoire : Quand tout vas mal

Vous parler de ce qui a changé ma vie, je pourrais le faire mais c'est bien loin. En réalité, je n'ai aucun souvenir de l'arrivé de mon cousin dans notre famille, je venais de naître. Il y avait une différence entre moi et lui mais il n'a jamais manqué de rien. On a toujours été diffèrent. J'avais mon frère pas besoin d'un deuxième. Mais je le considérait comme tel au début. C'était mon deuxième frère et je m'entendais très bien avec même bien plus qu'avec mon vrai frère.
Qui aurait pu imaginer me retrouver là avec deux enfants, vivant dans la maison de mon cousin et ayant deux enfants ?
Je crois que vous avez besoin d'une petite explication, revenons 4ans en arrière, j'ai alors 19 ans et je vis encore chez mes parents :

"Merde, merde, merde ! Bordel Brian, t'es où quand on a besoin de toi !"
Je laissai tomber le test de grossesse sur le sol. Une petite croix bleue venait de s'être formé et vous savez ce que ca veux dire. Des larmes se formèrent et commencèrent à rouler le long de mes joues. Et bien sur, Brian n'était pas là. Je n'avais personne à qui parler, je me voyais mal raconter ça à mes amies. Je savais bien sur qui était le père, c'était le seul avec qui j'avais coucher ses derniers mois. Je ramenais un peu moins de garçon. On ne s'aimait pas réellement, nous étions encore des gosses et puis... Et puis, il n'accepterai jamais cette grossesse. Et j'étais contre l'avortement. Je descendis les escaliers et arrivait devant ma mère en lui tendant le test. Elle ne compris pas tout d suite.
"Kate c'est quoi ca ?"
"Un test de grossesse, Maman"
J'avais l'impression d'être cette gamine qui a casser le vase auquel elle tenait tant en jouant avec son grand frère.
"Rassure moi, la crois ne veux pas dire que tu es enceinte ?"
"Quand elle est bleue si"
La révélation fut un choc pour ma mère mais pour mon père, ca été tout seul. J'eus très vite été mise à la porte aussi simplement que ca. Même si j'avortais, il ne me laisserais pas vivre avec eux alors je gardais l'enfant ou plutot les enfants.


"Louka ! Will ! Non mais c'est pas bientôt fini !"
Les deux enfants s'arrêtèrent de courir et leurs yeux fixaient le sol en parquet. J'essayais de me concentrer sur mon CV Un bic à la main. M a feuille n'était pas très remplie. Je ne savais pas vraiment quoi mettre et les cris de mes garçons me provoquait un mal de crane pratiquement insupportable. J'avais bien eu deux enfants, des jumeaux monozygotes. Il se ressemble comme deux gouttes d'eau mais j'avais appris à les reconnaitre, si bien que je savais lequel était Louka et lequel était William.
"Mama, on voulait zute zouer"
Ils ont deux ans et ne savent pas très bien parler. Mais je les comprenais. Ils étaient adorable. Mais parfois ils criaient un peu trop. Et si je ne m'occupais pas d'eux, ils s'occupaient eux même mais ce n'était pas toujours très bien.
Je regardais l'heure, ils auraient du aller faire le sieste et maintenant, ils étaient trop excité pour avoir même l'idée de les mettre au lit.
"On va regarder la télé"
Je les emmenait dans un petit salon, mon appartement n'était pas grand mais Brian l'avait généreusement meubler et ma télé ne datait pas de l'avant guerre. Notre canapé était petit et d'habitude, ils restaient par terre mais aujourd'hui je les prenais sur mes genoux pour être sur qu'il ne recommence à pas à courir.

.

Mon Histoire : On a tous notre sauveur

"Brian, je t'aime"
Je me regardais devant le miroir et j'essayais de dire cette phrase sans me décourager et en me disait que ca valait la peine mais rien à faire j'y arrivais pas. Je n'arriverais jamais à dire ca devant lui. Je repris mon lisseur et recommença à lisser mes cheveux. Les jumeaux dormaient encore tout comme Brian. Il était rentré tard, je l'avais entendu monter et rentrer dans sa chambre. Je vis à présent chez lui. Une grande villa, j'ai l'impression parfois qu'il en fait trop mais pour le bonheur de mes enfants, je trouvais qu'un jardin était approprié. Vivre avec mon cousin ne m'aurait pas déranger si je ne m'étais pas rendu compte que je l'aimais réellement. Pas comme un frère, bien plus. Mais c'était bien souvent mal vu que deux personnes d'une même famille s'aiment. Et puis, Combien de chance avais je sur cent que lui même aussi ? Je crois que ca ne se calcule même pas. Je me maquillai et effaçai les grandes cernes que j'avais sous mes yeux, j'avais du mal à dormir quand je pensais à Brian.
Je sortis de la salle de bain et passa par la chambre de Brian. Je restai quelques minutes là, il ne s'en rendrais pas compte, il dort.
"Ha Brian"
Je murmurais puis je passais dans la chambre des garçons. Aujourd'hui, il y avait école et j'allais essayer de les préparé sans qu'ils réveillent Brian. Je préparais du café que je mis dans un thermos au cas où mon cousin se réveillerais avant mon retour. J'avais quelques petites attentions spéciales pour lui et elles étaient tellement banales qu'il ne devaient même pas en comprendre le sens.

.