InvitéInvité | Sujet: Néréa ∞ come back for me Jeu 1 Aoû - 0:19 | |
| Néréa Luinil Honeyduck
- citation - ⊱ Carte d'identité Heey ! Je m'appelle Néréa Luinil Honeyduck. Je suis actuellement âgé de 21 ans. Je suis née le 21/12/1992, à Londres, Angleterre. Côté coeur je suis célibataire. Dans la vie je suis dealeuse. Pour finir, on me compare souvent à Madeline Rae Mason et je fais partie du groupe des YOU HAD MY HEART INSIDE YOUR HAND | ⊱ Caractère Je suis plutôt du genre gentille, conciliante, douce, à l'écoute, ouverte, affectueuse, aimable. Mais comme personne n'est parfait, je suis également colérique, impulsive, violente, irréfléchie, curieuse, sauvage. Ensuite, j'adore la neige et je déteste par dessus tout la police, et l'autorité étatique. La chose la plus embarrassante qu'il m'est arrivé c'est de laisser mes emprunte sur le lieu d'un crime. Mais bon le ridicule ne tue pas. J'ai aussi quelques signes particuliers comme la couleur de mes cheveux, mon tatouage l'infini dans le cou puis il m'arrive aussi de dormir la fenêtre ouverte, l'hiver c'est un petit tic. Enfin voilà, maintenant vous me connaissez mieux. |
⊱ Don't tell me cause it hurt . Parait qu'on est nait, qu'on vit, qu'on meurt pour une raison, une bonne raison. Parait qu'on est destiné à une vie, tous, qu'on ne choisit pas notre destin, mais on peut le modifier avec des gestes anodins, des choses qui paraissent sans importances, mais on ne le sait pas. Parce que la vie est bien faîte, affreusement bien faite. C'est qu'elle ne vous donne pas un plan de votre petit, et que vous ne pouvez pas choisir. C'est affreux, n'est-ce pas ? Ne pas avoir le choix, c'est un truc que tout le monde déteste, un truc de dingue, un truc qui vous rend fou. Et si j'aurais su, je crois que j'aurais fait subir à ma mère une fausse couche, j'serai partie avant même d'être née.Mais je n'ai jamais su, je n'ai pas eu cette chance, et ni ma mère d'ailleurs. C'est tout, c'est comme ça. Alors, sous la pluie de Londres, entre deux cartons, j'ai vu le jour. Ma mère est une droguée, celle de la rue, vous voyez ? Celle qui ne peut s'arrêter car sa vie est tellement pourrie qu'elle ne peut pas le supporter, et mon père ? Je le connais pas. Un client, comme elle dit. Un éternel client. C'est tout, j'ai vu le jour devant des gens crasseux qui ressemblaient plus à des morts-vivants qu'à des humains, bouffés par la rue. C'est les premières lignes de mon histoire, rien de bien grand, rien de bien extraordinaire. Je suis d'une prostituée droguée. Et c'est tout. Je ne suis pas la batarde d'un prince infidèle ni la fille perdue d'une princesse d'Orient, je suis une fille de pute. La mémoire humaine, elle est bien faite, parait qu'on se souvient pas de nos souvenirs d'enfants, ceux qu'on est tout petits et que ta mère est obligée de raconter pour montrer qu'elle adorable sale gosse on était. Et bien, moi, j'me souviens pas de mes trois ans à la rue, j'me souviens de ma mère qui s'faisait tirer entre deux seringues d'héroïne, je me souviens pas non plus de ses cris quand elle atteignait l'orgasme. Je me souviens juste d'une porte, et de l'écriteaux : Orphelinat. C'est un mot que j'aime pas. C'est mot pour dire : Seule depuis toujours. C'est comme ça. Je suis seule depuis toujours. Depuis que j'ai trois ans. Même avant, mais j'ai pas de souvenirs. Et ça m'rassure. Je me demande si j'aurais été encore plus une pauvre fille que maintenant ? Mais, ce que je me souviens, de mon entrée, c'est les yeux bleus qui me regardaient. Je me suis attachée à lui de suite. Une gosse de trois ans dans un orphelinat, vous comprenez vite qu'on s'attache à n'importe qui. C'est comme ça. Il m'a rendu folle. Folle de lui, depuis que j'ai trois ans. J'aime ses yeux bleus, j'aime sa façon dont il sourit, j'aime sa façon de m'appeler "sa douceur", sa façon de me prendre dans ses bras, sa façon de me chanter Twinkle twinkle star, sa façon de dire que je suis sienne, de me prendre sous son aile, de me serrer la nuit, comme un doudou. Ouais, depuis trois ans, j'ai un seul ami, et accessoirement, c'est le mec que j'aime. Manoah. Je connais pas l'origine, juste que j'aime le dire dans ma tête, que j'aime sa façon d'avoir été là pendant douze ans d'Orphelinat. Je me souviens que la vie était douce prés de lui il a trois ans de plus que moi, mais, il m'a jamais quitté. Pendant douze ans, il m'a donné son assiette quand j'étais punie, il s'est pris les coups à ma place, il a toujours été pour prendre la douleur à ma place. Et plus le temps avançait, plus je tombais amoureuse de lui. J'avais treize ans quand il m'a prit ma première fois, et la sienne, j'avais quatorze ans lors de notre fugue en amoureux. Un jour, il a eu dix-huit ans, et il est partie. Comme si j'avais rêvé ma vie.Quinze ans, et le coeur brisé. On parle d'amour à n'importe quel âge. C'est un truc universel, à ce qu'on dit. J'ai perdu un homme que j'ai aimé pendant douze ans, enfin, j'ai cru. Il s'est ramené un soir, deux mois plus tard, il m'a pris, avec mes vêtements, et on est parti chez lui. Il m'a dit qu'il pouvait pas rire sans sa princesse. Ouais, c'est con, c'est là que l'enfer a commencé. C'est vrai, c'est l'enfer. On avait pas un rond, on vivait dans un appart' miteux, vraiment, le matin, je savais si j'aurais un cafard ou pas à mes pieds, mais j'étais heureuse, du moins, jusqu'à qu'il décide de se lancer dans la drogue, pour un gros trafiquant. J'avais seize ans je crois, quand j'ai dealé. Mais avec l'argent, on a pu prendre un plus grand appart, il m'a offert une éducation, une instruction. Entre deux passage de la police, entre deux coups de téléphones du patron, on était presqu'heureux. Presque. Parce que le bonheur, c'est comme la vie, c'est une maladie avec beaucoup d'imprévu. Trop. J'avais dix huit ans, on a pas réussi à vendre, on a eu que des emmerdes ce jour là. Ouais, on a perdu la marchandise, la voiture est tombée en panne, j'étais enceinte, on s'engueulé et il fallait dire au patron qu'on a plus rien, qu'on a tout perdu. Mais au lieu de ça, on est tombée sur une embuscade, un truc tout con, je vous jure. Ils nous sont tombés dessus comme ça, et ils m'ont pris Manaoh. Le patron a su avant qu'on téléphone, alors, il a décidé de mettre les choses au clair. Deux semaines. Deux semaines sans lui. J'ai fouillé Londres, rien, pas une molécule de son parfum, puis un jour, il est revenu, comme ça, dans un sale état. Je sais pas ce qui m'a pris. Je l'ai soigné, j'ai pris soin de lui, je l'ai embrassé, je lui ai dit : J't'aime, l'oublie pas, et je suis partie avec le flingue qu'il s'est offert le jour de ses dix-huit. Je suis partie voir le patron, lui faire payer, je voulais qu'il ai peur, mais ça a pas marché, alors j'ai tiré. C'est dingue, quand vous faites la plus grosse connerie de votre vie votre cerveau ne fonctionne plus. Pas de mise en garde, j'ai tiré, il est tombé. C'était un haut dirigeant de l'Angleterre. J'ai foiré. Je suis tombée en enfer. Comme une conne amoureuse. J'ai fui. C'est ce qu'il y avait à faire de toute façon, j'ai fui. Je suis partie à l'appartement, j'ai fait mes bagages, j'ai dit que j'avais un autre dans ma vie, j'ai pris de l'argent, et je suis partie. Quinze ans foutu en l'air parce que j'ai pas su me contenir. J'avais dix huit ans. Dix huit, c'est l'âge des projets, des choix importants, de quelle école, quelle étude, quelle ville de vacances entre copines, moi ? J'ai fait le choix de ma fuite, Toronto, c'est tombé au hasard, j'ai ri qu'en j'ai vu ça, et je suis partie. J'ai pleuré tout le trajet, je me souviens. Tout le temps, même sur le sol de ma nouvelle vie. Et j'ai entamé la vie comme j'ai fini celle d'avant : Le deal. Ouais, j'ai dealé, je deal, et je dealerait. Argent facile, et puis, parfois, je me faisais sauté par des gars, car j'voulais oublié Manoah. Mais c'est comme ça, c'est mon choix. Puis, un jour, à peine huit mois que j'étais là. Descente de flic, avec un nom, j'ai frissonné, c'était le mien, alors j'ai couru un long moment, avant de trouver la lumière d'un appart ouvert, j'ai foncé, sans réfléchir. Nouvel imprévu, j'suis mal tombée. Il a fallu un semaine pour lui dire qu'on le prendra pas, et puis, j'suis restée. En échange d'un logement, je lui offre la drogue, bon deal. Puis, Lysandro, il est cool. |
⊱ Behind the screen . Dans la vie, je m'appelle amélie. Sur la toile, je suis connu(e) en tant que madness. Je suis un(e): transexuelle /sort. J'ai 19ans ans et j'habite en BELGIQUE. J'ai trouvé le forum grâce à Lys' d'amouuuuuuur ♥ et je le trouve cool. J'aurais bien autre chose à rajouter: je veux un minion. |
Dernière édition par Néréa L. Honeyduck le Sam 3 Aoû - 23:26, édité 8 fois |
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