Je dormais mal depuis cette fameuse nuit avec Dawn. Je ne faisais que revoir cette soirée par flash dans mes rêves et me réveillais à chaque fois au beau milieu de la nuit trempé de sueur. Un jour j’avais pensé l’oublier en couchant avec une autre fille mais impossible. Je n’arrivais pas à aller parler a d’autre fille ni les invité ou autre. C’est pour ca que je m’étais une fois de plus ramener en cour complètement K.O. Mes yeux se fermaient tout seul pendant le cours et je crois que le prof l’a vu, enfin passons.

Je n’avais pas croisé Dawn non plus depuis ce jour là. Enfin parfois il me semblait l’apercevoir mais comment être sur que c’était vraiment elle ? N’importe qui pouvait lui ressembler, de dos. Mais ce jour là en sortant je me dirigeais tout droit vers les salles où elle avait cour. Ca faisait bien deux semaine maintenant qu’elle m’évitait, il fallait que ca cesse.

Dans les couloirs je demandais à d’autre élève s’ils n’avaient pas vu Dawn, et l’un d’eux m’informa qu’elle devait être quelque part dans les couloirs. Je me mis à courir et à slalomer entre les gens en regardant tout autour de moi. Elle ne pouvait pas se volatiliser comme ca ! Lorsque j’arrivais au bout du couloir, je la vis qui descendait les marches pour aller dehors. Ni une ni deux, je me précipitais vers elle, et une fois au bas des marche je l’attrapais par le poignais et la tirais vers le mur ou je la bloquais grâce a mes deux bras de part et d’autre de sa tête.

— Dawn bon sang ! Dis-je complètement essoufflé.

Elle semblait… tétanisée ? Je me reculais pour lui laisser la possibilité de respirer un peu mieux.

— Tu m’explique pourquoi tu me fuis comme ca ? Demandais-je de but en blanc.

— Je t'évite ? Ah ! Ca ! Je pensais juste que ça te mettrais mal à l'aise ce qu'il s'était passé. Enfin, à moi que tu aies oublié.

Que j’oublie ? Avait-elle perdu l’esprit ? D’ailleurs, j’avais l’impression que ca crépitait entre nous, à moins que ce ne soit que mon cœur qui s’affolait ? Non, j’avais envie de la serrer contre moi et de l’embrasser. Mais ce n’était pas ce qu’elle voulait, elle. Elle me l’avait clairement fait comprendre lorsqu’elle était partit sans un mot et que depuis elle m’évitait sans arrêt. J’avalais donc une grosse bouffée d’air avant de balancer le plus gros mensonge jamais dit.

— Oublier quoi ? Il ne s’est rien passé que je sache. Je ne sais pas pourquoi tu m’évite comme si j’étais le plus dangereux tueur en série mais…

Je croisais les bras sur mon torse en faisant mine de regarder autour de moi pour ne plus être obliger de la regarder dans les yeux. Je pouvais être un très bon comédien, mais là ce que je faisais c’était mentira Dawn… A ma meilleure amie… A celle dont j’étais… Amoureux. Et merde. Je soupirais et la regardais e nouveau.

— Ma meilleure amie m’a littéralement lâché du jour au lendemain, et elle me manque. Je voulais juste que tu le sache. Dis-je avant de lever les mains en l’air. Maintenant si tu veux que je te foute la paix, pas de problème. Puisque ca semble tant te gêner que je sois dans la même pièce que toi. Peut être même qu’il y a un autre meilleur ami qui t’attend pour t’accompagner en cours?

Je mordis ma langue. Non, ce n’était pas de la jalousie, je faisais semblant encore une fois, c’était de la foutaise. Ou bien c’était ce que j’essayais de me faire croire ? J'aurais voulu la serrer contre moi, comme avant, sans arrière pensée. Mais si c'était pour qu'elle me repousse, ou soit mal a l'aise, je préférais attendre qu'elle fasse quelque chose en premier.

— Laisse tomber c'est rien. Il s'est rien passé, t'as raison. C'était idiot.

Quelque part cela me rassurait mais d’un autre coté, ça me donnais encore plus envie de la prendre dans mes bras et de l’embrasser. Je voulais lui dire que je mentais, et qu’elle n’avait pas besoin d’en faire autant mais qu’est-ce que cela aurait changé de faire tout ca ? Ca l’aurais mis mal a l’aise, et elle aurait encore fuit. Et je ne savais pas si j’aurais eu la force de lui courir après une seconde fois.

Mais non, ne t’en va pas. C'était débile, enfaite j'étais juste pas en forme et je n’avais pas envie de voir des gens mais là ça va ! Et t'inquiètes je n’ai pas d'autre meilleur ami. En fait, j'ai une heure de pause là. Pas cours.

Je souris.

— Tant mieux, en une heure tu pense qu’on a le temps de rattraper deux semaines ?

C’était idiot de demander une chose pareille. J’enfonçais mes main dans les poche de mon jean et sentit quelque chose de froid dans l’une d’elle. Qu’est-ce que c’était donc ? Je l’attrapais et le sortit de ma poche et me paralysais sur place. C’était le bracelet qu’aimais tant Dawn. Celui qu’elle avait oublié chez moi le lendemain de… la fameuse soirée. Je lui tendis sans un mot. Bizarrement j’espérais qu’elle lirait dans mon regard que je n’oubliais pas, mais que je m’y forçais pour ne pas la perdre.

— Tiens, tu as oublié ca chez moi. Ca fait un moment qu’il traine sur ma console a l’entré de mon appartement. Mentis-je.

— Tu me caches un truc. Ne joue pas avec moi, je te connais par cœur.

Je sursautais en entendant le ton sec qu’elle avait utilisé pour dire cette phrase. Je me massais l’arrière de la nuque, complètement mal a l’aise. Alors ainsi elle avait sentit que je lui cachais quelque chose ? A nouveau deux choix s’imposais a moi : Soit je lui mentais encore et trouvais une excuse bidon, soit je lui disais la vérité. Pour une fois j’optais pour la vérité.

J’allais m’assoir a coté d’elle et maladroitement j’attrapais son bracelet pour lui accrocher au poignet. Une fois fait je laissais trainer une de mes mains sur son poignet. Ce que j’allais lui dire allait avoir l’effet d’une bombe, j’en étais persuadé.

— Je me souviens de chaque seconde, ou presque. Avouais-je sans la regarder.

Je ne voulais pas croiser son regard, de peur d’y lire quelque chose qui m’aurait blessé. Si nous n’avions pas autant bu rien ne se serait passé comme ça, pour mon grand malheur, mais ça il ne fallait as qu’elle le sache. Et puis, ce n’était pas avec ses « si » que l’ont reconstruisait le monde. Ça s’était passé, point.

— Je pensais qu’en te mentant, j’arriverais a retrouvé ma meilleure amie plus vite. Mais j’ai mal joué mon rôle cette fois ci, tu m’as grillé.

Et puis il n’y avait qu’elle qui me connaissait aussi bien pour savoir lorsque je mentais, ou cachais quelque chose. Je passais mon bras autour d’elle et la serrait contre moi avec force pour ne pas qu'elle s'échappe. J’en avais besoin, tant pis si elle ça la dérangeait. Je respirais l’odeur de ses cheveux et sourit.

— Tu me manques tellement, que j’ai envie d’en crever tant ça fait mal...

Alors j'avais visé juste, il m'avait bel et bien menti je n'arrivais cependant pas en lui en vouloir, lui aussi essayait de tenter de sauver notre amitié et ça je devais le prendre en compte. C'était étrange mais dans cette situation le mensonge semblait la seule issue. Pour conserver notre amitié, il nous avait fallu mentir... Lui en disant qu'il ne s'en rappelait pas et moi en essayant de lui faire croire que j'étais indifférente mais lorsqu'il m'attachai mon bracelet, un frisson me parcouru et je me suis sentie tout à coup comme une criminelle sans raison particulière, j'avais juste l'impression de faire quelque chose de mal. De le laisser m'approcher vite, trop vite si bien qu'il pouvait briser facilement ce que j'étais. A son regard fuyant, je compris donc qu'il était aussi mal que moi mais, ça ne répondais pas a mes questions. Est-ce qu'il ressentait plus que de l'amitié pour moi ? Qu'attendait-il exactement ? Est-ce qu'on allait pouvoir renouer cette amitié qui faisait à tout les deux notre force ?

Mes yeux s’humidifiaient, cependant aucune larme ne coula. Je n'avais pas envie de pleurer. Pleurer c'est trop simple. Je ressentais beaucoup trop de chose à la fois et les larmes n'auraient pas suffit à fait exploser toutes mes émotions. J'étais à la fois troublée, craintive, en colère et heureuse. Oui, heureuse. Je ne pouvais me l'expliquer. Peut-être était-ce parce que Logan venait de me serrer dans ses bras. Je n'avais pas bougé, pas protesté parce que je me sentais bien et pourtant quand il s'éloigna, je me sentis comme prise au piège. Je regrettais de ne pas l'avoir repousser parce qu'il me rendait faible, vulnérable, tout ce que je déteste. « Tu me manques aussi. Écoute, on met les choses au clair, comme ça on ira tout les deux mieux. On s'est laissé aller, c'était rien du tout d'accord ? Juste un faux pas. En plus je fréquente quelqu'un...Je...faut plus que ça arrive. » Pourquoi ai-je mentis ? Je ne m'en suis rendue compte que lorsque les mots avaient déjà franchis la barrière de ma bouche. Quelle idiote je fais ! Mais au moins à sa réaction je pourrais peut-être décelé la nature de ses sentiments et comprendre pourquoi c'était si facile de tomber dans les bras l'un de l'autre.

— Tu me manques aussi. Écoute, on met les choses au clair, comme ça on ira tout les deux mieux. On s'est laissé aller, c'était rien du tout d'accord ? Juste un faux pas. En plus je fréquente quelqu'un...Je...faut plus que ça arrive.

Lorsqu’elle m’annonçait ca, je me tournais vivement, peut être trop même. J’avais l’impression qu’un bloc de béton venait de me tomber dans l’estomac, me laissant un gout amer dans la bouche. Voyait-elle vraiment quelqu’un ? Je serrais les dents si fort que ma mâchoire se crispa. Tant pis si elle voyait ma réaction ! Rien que l’idée de savoir qu’un autre homme que moi pouvait la toucher me rendait presque fou furieux. Mais si elle fréquentait quelqu’un c’est que j’avais perdu déjà d’avance, non ? C’était ma porte d’entré pour reprendre mon amitié avec Dawn, mais pourtant je n’avais pas envie de la franchir.

— Je vois. Dis-je tout simplement d’un ton un peu froid.

Ma réaction jalouse allait me jouer des tours. Je me levais et avançait vers la sortit. Lorsque je remarquais qu’elle ne me suivait pas je me tournais vers elle et fis le sourire le plus forcé et faux de toute ma vie. Je n’avais pas envie de lui sourire, mais il le fallait pour faire bonne figure.

— Viens, marchons un peu.

Ce n’étais pas comme ca que ca aurait du se passer. C e n’étaient pas comme ca que j’avais imaginé ma rencontre avec Karmin. C’était comme si j’étais en équilibre sur une corde raide. Je devais garder équilibre pour ne pas tomber dans le coté violent, et je ne devais pas non plus tomber dans le coté dépressif. C’était comme un combat à l’intérieur de moi. Je savais que même si nos sentiments étaient partagés, c’était foutu d’avance. Tout les couple son foutu d’avance. Si on y travail un couple y travail, il peu durer des années. Mais il ne dure jamais éternellement. A la moindre faute, la moindre erreur, tout s’écroule comme un château de carte.

Alec...

Je me figeais et glissait doucement mon regard sur elle. Une boule d’angoisse vint s’installer dans mon estomac. Je n’aimais jamais quand elle m’appelait par mon deuxième prénom. Et là, je craignais le pire.

— Qu’est-ce qu’il y a, karmin ? demandais-je en tentant de prendre le ton le plus détaché que possible.

Ce qui était presque impossible vu comme j’étais tendu.

J’aurais bien aimé l’attraper et la secouer comme un prunier pour lui demander pourquoi il nous arrivait ca, ou pourquoi il m’arrivait ca a moi. C’était ma meilleure amie, que diable ! On ne ressent rien d’autre que de l’amitié pour sa meilleure amie. C’est interdit de ressentir autre chose. Et pourtant… Ce n’était même pas de la trop forte amitié ça, j’en étais certain malheureusement.

J'étais décidée à lui parler, a m'excuser et vider mon sac. J'avais envie de pleurer, de crier. Je voulais laisser exploser ma colère et mon désespoir mais alors qu'il s'était tourné vers moi, me regardant dans les yeux, je sentis tout mes muscles se relâcher. Je ne pouvais pas non plus dire n'importe quoi, je ne supporterais pas de voir dans son regard de la haine envers moi. J'avais peur qu'au fil du temps, il finisse par me détester et ça risquait d'arriver parce que là, en tournant toujours autour du pot et en essayant de contenir nos émotions, on se détruisait l'un l'autre. Il ne fallait pas que ça arrive... Je serrai les poings et ne le lâchant pas des yeux, je pris une grande respiration. « Je t'ai menti. Enfaite, je ne vois personne en ce moment, c'était débile d'essayer de te faire croire ça. En réalité, je pense que ce qu'on a fait m'a fait dérailler. Je sais plus trop ou j'en suis mais ce que je sais c'est que j'ai pas envie de gâcher notre amitié mais je peux pas non plus faire semblant d'ignorer ce qu'il s'est passé parce que ça me rendra dingue. Alors Logan, s'il te plait, aide moi. Je sens quand même cette tension entre nous et je sais pas quoi faire. Qu'est ce qu'il faut que je fasse pour que tout redevienne comme avant ? J'ai pas envie qu'on finisse par se détester. » J'avais presque tout dis de mes angoisses mais rien sur mes réelles émotions. Je n'avais rien dis sur ce que je m’efforçai de cacher. A aucune reprise je ne lui avais dis que je l'aimais et pourtant c'est le sentiment le plus fort que je pouvais ressentir mais je n'avais pas le courage. Ces mots étaient notre point de chute. Si un de nous osait les dires, ce serait la fin. Notre relation toucherait le fond et nous devrions passer à autre chose et ne plus jamais nous revoir... C'était la seule façon de ne pas céder et puis un jour, peut-être chacun de nous aura trouver quelqu'un d'autre et nous pourrions redevenir ami et ne plus jamais nous séparer... Cependant, je n'arrivais pas a croire qu'un jour je pourrais trouver quelqu'un d'autre, quelqu'un qui me connait aussi bien que Logan. Alors je me contenterai du minimum, les relations courtes durées. Je sais pas, je sais plus. Pourquoi c'est si compliqué...

— Je t'ai menti. Enfaite, je ne vois personne en ce moment, c'était débile d'essayer de te faire croire ça. En réalité, je pense que ce qu'on a fait m'a fait dérailler. Je sais plus trop ou j'en suis mais ce que je sais c'est que j'ai pas envie de gâcher notre amitié mais je peux pas non plus faire semblant d'ignorer ce qu'il s'est passé parce que ça me rendra dingue. Alors Logan, s'il te plait, aide moi. Je sens quand même cette tension entre nous et je sais pas quoi faire. Qu'est ce qu'il faut que je fasse pour que tout redevienne comme avant ? J'ai pas envie qu'on finisse par se détester.

Je la regardais plusieurs longues secondes sans rien dire, même mon cerveau semblait s’être mis en veille. En fait, je ne réalisais pas trop ce qu’elle me disait. Enfin si mais je ne savais pas comment réagir, si je devais me mettre à rire, être vexé parce qu’elle m’avait mentit… Je me sentais un peu paumé. Néanmoins je fini quand même par me mettre à rire. Une nouvelle fois, je la serrais contre moi et lui frottait vigoureusement le dos. Puis je m’écartais en la tenant quand même par les épaules.

— On agit comme deux imbéciles qui essayent d’oublier une partie de leur vie au lieu d’en parler, c’est pour ca qu’on est mal à l’aise. D’habitude on parle de tout, quand ca va pas on se râle dessus, et il n’y a pas de tension parce qu’on parle.

Je la lâchais et allait m’appuyer contre le mur le plus proche, les mains dans les poche.

— On a bu, et on a couché ensemble, il n’y a pas mort d’homme, c’est arriver a plein d’autre avant nous et personne n’en est mort. Je pense qu’il ne faut pas se prendre la tête avec ca. Dis-je en me grattant légèrement le menton. Pendant une seule nuit on a été en quelque sorte des sexes friend, non ? Ris-je. Et je pense que tu es mal a l’aise parce que tu as pris ton pied, tout comme je suis mal a l’aise parce que j’ai aimé moi aussi et c’est vraiment gênant parce que tu es ma meilleure amie... Mais ca ne veux pas dire pour autant que ca fou en l’air notre amitié. Il faut juste essayer de se dire que c’est arriver et puis c’est tout, c’est comme ca. T’en pense quoi ?

Ca me laissait un gout amer dans la bouche de dire tout ca. J’aurais préféré lui dire que c’était plus que du sexe, que même si on faisait ce que je venais de dire il y aurait toujours une certaine tentions entre nous parce que maintenant que je connaissais son corps, j’avais encore envie d’y gouter. C’était un peu comme une drogue. On y touche une fois et on sombre. Mais je devais m’efforcer de faire une cure pour ne pas sombrer. Je pouvais le faire, non ?

Elle s'était mis à rire. « Hey mais ris pas c'est pas drôle ! » C'est ce que j'ai lâché, du tac au tac. Elle me prit alors dans ses bras. J'avoue, là j'étais paumée. J'attendais qu'il m'explique son opinion que je puisse comprendre ce qu'il pensait de tout ça. «On agit comme deux imbéciles qui essayent d’oublier une partie de leur vie au lieu d’en parler, c’est pour ca qu’on est mal à l’aise. D’habitude on parle de tout, quand ca va pas on se râle dessus, et il n’y a pas de tension parce qu’on parle. » C'était donc ça, c'était le fait qu'on n'en avait pas parler ? Je me sentis rassurée, je pensais qu'on ne s'en sortirait pas mais alors la solution était simple. Je souris, ça allait déjà mieux. Nous allions en parler et tout allait retourner à la normale, du moins je l'espérais de tout coeur ! J'avais envie qu'on puisse redevenir les meilleurs amis du monde et tout ça sans tabou. Il me rassura, m'expliqua que ce n'était rien de grave, on avait couché ensemble une fois et alors ? Ca n'imposait pas de sentiments. Il avait raison, c'est sur mais le problème c'est que les sentiments sont bien là. Enfin encore une fois, c'était mon problème parce que je n'avais jamais remarqué des signes de son côté qui pourraient me faire croire qu'il ressentait plus que de l'amitié pour moi. C'est vrai que j'avais cru voir de la jalousie dans son regard quand j'ai parlé de ce soit disant petit copain mais je me faisais surement des films. Maintenant, ce n'était plus qu'un travail sur moi-même. Il fallait que j'apprenne a me contrôler et qu'enfin ma carapace reprennent son rôle de barrage à sentiments amoureux. Mais même si en parlant, nous avions résolu ce problème de malaise je n'étais toujours pas satisfaite. C'est vrai que j'avais osé espérer un peu plus. Au fond de moi, je pense que j'aurais aimé l'entendre dire qu'il se fichait si ça n'allait pas marcher, qu'il voulait être avec moi, que ce n'était pas que du sexe mais je savais d'avance comment j'allais réagir. J'allais fuir, ne pouvant pas affronter mes sentiments alors c'était sans doute la meilleur solution. Juste parler et reprendre notre vie, pas en essayant d'oublier mais en avançant avec. « Je pense que t'as raison ! Ça va rien changer. T'as trouvé les mots juste, on est ami et on le restera toujours ! » Je lui souris. J'étais partagé en deux mais au moins, je n'avais pas perdu Logan et c'était déjà une sorte de victoire maintenant il ne restait plus qu'a espérer qu'on puisse continuer a vivre notre amitié pleinement avec ça. « Et si on allait se manger un truc ! J'ai la dalle ! » J'avais dis ça simplement, plus question de se prendre la tête avec notre aventure d'une nuit...Aller de l'avant...C'est ça...avancer dans l'adversité.