|
| Comment perdre l'amour de sa vie en deux étapes faciles. | |
| Auteur | Message |
---|
InvitéInvité | Sujet: Comment perdre l'amour de sa vie en deux étapes faciles. Jeu 7 Juil - 3:16 | |
| Être ou ne pas être, là était souvent la question... mais ce n'était pas la mienne. J'étais en paix avec mon identité, j'avais enfin découvert qui j'étais et ça je l'avais appris à la dur... j'avais appris que je n'étais rien sans elle. Vous savez quand une personne est si présente dans votre vie que vous vous demandez ce qu'il arriverait si jamais on vous l'arrachait? Eh bien ma Sookie, c'est exactement ça, ma moitié, celle qui me complète en fait. Eh puis... ben j'ai merdé hier soir. Alors que la trame sonore de nos vies s'agençaient enfin moi, comme un con, j'ai dit stop, stop Sookie, ne déballe pas tout maintenant ça pourrait rendre les choses réelles. Si je l'aime? Plus que tout au monde en fait, alors pourquoi le fait que elle puisse m'aimer me perturbe? C'est peut-être que je l'ai voulu tellement longtemps que j'avais perdu espoir de l'obtenir. Alors quand j'ai vis ces lèvres bouger, sa voix s'élever jusqu'à mes oreilles évidemment que j'ai paniqué! J'suis pas un homme, j'suis un plaxmol!
< < Pardon. Pardon. Désolé.> > Ce sont les mots que je prononçait alors que je me faufilais en travers d'une masse de gens pour attendre la porte de sortie. L'université était grande, donc peuplée. L'air frais me rassura, la presque deserte cour me calma. Je n'étais pas claustrophobe, mais je n'aimais pas être pris en sandwichs, mais bon. Je m'assis sur un banc innocupé, une marrée de fleur l'innondait. Je me perdis dans la contemplation d'une rose blanche un moment, je ne pouvais m'empêcher de penser à Sookie, cette fleur comme cette femme étaient toutes les deux de belles choses, de vrais cadeaux du ciel, vraiment. Je relevai les yeux, croisant sur mon chemin un homme et une femme qui semblait avoir une conversation animée. Cette femme, c'était Sookie, cet homme, je venais de le déclarer ennemi public numéro un. Je bondit sur mes pieds, arrachant d'un main la rose que j'avais regardé précédemment, m'écrochant les mains au passage avec ses épines. Un liquide chaud me glissa entre les doigts, je n'eut pas besoin de regarder pour comprendre que c'était mon sang, je n'y portai aucune attention. Je marchai, plutôt courai jusqu'à eux, ne regardant qu'elle et faisant abstraction de l'autre connard.
< <Tiens! > > Dis-je en lui tendant la rose à la brune.
< < Ça te sera utile à votre mariage.> > Je tournai les talons aussitôt dit, puis m'enfuit pour la seconde fois en deux jours. Je regardai ma main, maintenant teintée entièrement de rouge... je ne m'étais pas raté. |
| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Comment perdre l'amour de sa vie en deux étapes faciles. Jeu 7 Juil - 11:31 | |
| Quelques heures plus tôt, alors qu’il venait de partir, une fine pluie commença à tomber, pour finir en une tempête de pluie. Pourtant j’étais restée là, immobile devant la porte qu’il avait presque claqué devant moi. Je n’arrivais pas à y croire. Je disais ce que je ressentais, et il fuyait. Les rôles s’inversaient, et je crois bien qu’à ce moment là, je venais de le perdre. Alors que je venais de lui dire que je l’aimais. Il m’en fera baver jusqu’au bout celui là et en fait, je le comprenais. Il voulait me faire vivre ce que je lui avais fait vivre, je crois. Je restais là, trempée jusqu’aux os, à me dire que j’avais fait la plus grosse erreur de ma vie. Au moment où je commençais à trembler, je me dis qu’il fallait que je rentre, je n’allais pas attendre inconsciemment qu’il revienne à moi, comme par magie.
Le lendemain matin, je me levais en retard, pas motivée à me rendre en cours. Je m’habillais à la hâte, d’une chemise bleue et blanche, d’un jean et d’un foulard. Puis je traversais la moitié du campus pour accéder à ma salle, allais en cours, et en sortit difficilement. Au loin, je vis Caleb, mon colocataire, il était comme mon frère. La conversation s’installa entre nous, et lorsque je lui parlais de venir à la chambre, car cela faisait longtemps que nous ne nous étions pas vus et amusés ensemble, en chantant, ou faisant tout simplement n’importe quoi, le sourire me revint doucement. Il était décidément le seul à pouvoir me faire rire comme ça. « Ça te sera utile à votre mariage. » Quoi?! Sur le coup, je ne compris pas. Pourquoi réagissait-il comme ça? Après tout, j’ai le droit de m’amuser, de parler à quelqu’un d’autre.
« Excuse moi, Cal’, je te retrouve tout à l’heure hein! » Je courus après Maxence, et le retrouva, la main en sang.
« Mais qu’est ce qui t’a pris Max? Pourquoi tu réagis comme ça? Tu m’as jeté hier, et maintenant, j’ai plus le droit de voir mes amis, ou plutôt, dans ce cas là, mon colocataire? Je vis avec lui, c’est comme un frère pour moi, et je n’aurai pas le droit de lui parler parce que je t’ai dit « je t’aime » c’est ça?! Bah non, je suis désolée, mais ça ne se passe pas comme ça. »
Je ne le comprenais plus. Il était comme un étranger, un homme que je ne reconnaissais plus. Mais quand je le voyais, je savais que c’était lui, les battements de mon cœur ne me laissait pas croire le contraire. Quand l’amour nous frappe, il ne faut pas le nier, il faut vraiment que je comprenne ça moi. |
| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Comment perdre l'amour de sa vie en deux étapes faciles. Jeu 7 Juil - 16:47 | |
| Je pouvais l'entendre dire au revoir à son amant, du moins c'est ainsi que je le nommerai dorénavant. Mais qu'est-ce que j'avais à être aussi con? C'était même pas de la jalousie, c'était de la pure folie. Bien sûr, elle pouvait parler à qui elle voulait, mais comme j'aurais aimé qu'elle me sourisse comme elle souriait à cet homme... ce que je donnerais pour être celui à la rendre heureuse. Je voulais être essentiel à sa vie, que ce soit visérable. Je voulais qu'il y ait l'eau, l'air, la terre et le feu et en cinquième élément, moi. Mais elle avait changée, elle était devenue indépendante, elle n'avait plus besoin de moi à toute heure du jour. Ce que nous avions vécue avait été intense, incomparable, passionnel. Je ressentais encore toutes ses choses pour elle, mais les ressentait-elle pour moi à son tours? Je m'enfuyais encore, j'étais pathétique que voulez-vous. Ma main me tenaillait vraiment, mais je continuais d'avancer. J'entendais ses pas derrière moi, je savais que je ne pourrais pas y échapper cette fois, j'arrêtai net d'avancer, entre une roche et un arbre, le soleil dans les yeux je la regardai enfin, vraiment. « Mais qu’est ce qui t’a pris Max? Pourquoi tu réagis comme ça? Tu m’as jeté hier, et maintenant, j’ai plus le droit de voir mes amis, ou plutôt, dans ce cas là, mon colocataire? Je vis avec lui, c’est comme un frère pour moi, et je n’aurai pas le droit de lui parler parce que je t’ai dit « je t’aime » c’est ça?! Bah non, je suis désolée, mais ça ne se passe pas comme ça. » Woaw! Trop d'information en même temps, j'allais commencer par le plus important;
< < Je ne t'ai pas jeté, je sais que c'est ce que t'aimerais, que je te laisse enfin tranquille, mais j'suis pas du genre à abandonner les gens à qui je tiens derrière.> > Elle ne rêvait pas, je venais encore de lui remettre au visage notre passé. Je me reteins de faire un commentaire sur le fait qu'elle vivait en colocation avec un autre homme, je savais bien que ça aurait le don de m'énerver et je ne voulais pas reproduire la scène de la veille. Je baissai les yeux sur ma main ensanglantée, je devais absolument faire quelque chose avant de tâcher encore plus mes vêtements. J'étais assez gêné de le demander, surtout après lui avoir balancé au visage ce qu'on essayait tous les deux d'oublier, mais c'était assez urgent.
< < Ta chambre est loin? Faudrait juste que... > > Je regardai à nouveau ma main pour compléter ma phrase.
< < Je jure ensuite je te laisse tranquille.> > Promesse que je ne garderais sans doute pas. Et puis j'étais secrètement curieux de visiter cette dite chambre, voir à quel point nos deux colocs sont proches, pour ne dire que ça.
|
| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Comment perdre l'amour de sa vie en deux étapes faciles. Jeu 7 Juil - 17:28 | |
| Je ne savais pas si j’avais bien fait de finir ma conversation avec Caleb et de courir après Maxence, mais je savais que mon colocataire, lui, me comprendrait. Il sait parfaitement ce qui se passe dans ma tête comme je sais ce qu’il se passe dans la sienne. De là est basée cette amitié qui nous lie. Mais tout est différent avec Maxence. Il pense savoir ce que je pense, mais non, il est à l’opposé de ce que je pense. « Je ne t'ai pas jeté, je sais que c'est ce que t'aimerais, que je te laisse enfin tranquille, mais j'suis pas du genre à abandonner les gens à qui je tiens derrière. » Son ton ironique, sa manière de me parler et de me regarder, mais il faut qu’il arrête de penser au passé, nom de dieu !
« Maxence ! Arrête un peu ! Tu parles de destin, de futur, mais si tu veux avancer, avec ou sans moi, arrête un peu de parler du passé. Oui, je t’ai quittée, mais à ce moment-là, j’en avais besoin, même si ça nous a fait du mal ! J’en avais besoin pour partir plus sereinement. Qu’aurais-tu pensé si j’étais partie sans te dire au revoir, comment aurais-tu réagi ? »
« Ta chambre est loin? Faudrait juste que... ». Sa main, rouge de sang, avait absolument besoin de soins, sa question était inévitable, même si je ne me sentais pas prête à lui faire part de mon intimité, de ma chambre quoi. « Je jure ensuite je te laisse tranquille. » Son ton semblait sincère. Pourtant, j’avais du mal à croire à ses paroles, peut-être parce que je ne voulais pas qu’il me laisse tranquille. Je le voulais lui, avec ses qualités et ses défauts, il restait ma vie, celui que j’aime toujours et pour toujours.
« Allez, viens.. Mais interdiction d’espionner ma chambre, je te préviens ! » Je le regardais d’un œil bienveillant, en lui souriant. Je ne savais pas pourquoi, mais le voir comme ça m’avait calmée, je me sentais moins énervée. |
| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Comment perdre l'amour de sa vie en deux étapes faciles. Mer 17 Aoû - 2:54 | |
| « Maxence ! Arrête un peu ! Tu parles de destin, de futur, mais si tu veux avancer, avec ou sans moi, arrête un peu de parler du passé. Oui, je t’ai quittée, mais à ce moment-là, j’en avais besoin, même si ça nous a fait du mal ! J’en avais besoin pour partir plus sereinement. Qu’aurais-tu pensé si j’étais partie sans te dire au revoir, comment aurais-tu réagi ? »J’hésitais à répondre, qu’aurais-je préféré? Je pense que si elle était partie sans rien dire, j’aurais souffert, au début, puis j’aurais imaginé bien des scénarios dans lesquels elle revenait toujours à moi, en sachant qu’elle me quittait, je ne pouvais plus m’inventer des histoires.
« J’aurais préféré que tu ne partes pas du tout. » Simple réponse, la seule qui semblait juste pour l’instant. Mes yeux retombèrent sur ma main, tachée de rouge à cause de cette stupide rose épiné. La rose, d’une beauté rare, mais toujours là pour nous rappeler que toutes belles choses amènent le mal. Je lui demandai si je pouvais me servir de sa chambre, lui promettant l’impossible, de la laisser tranquille ensuite, et ce, pour toujours. « Allez, viens... Mais interdiction d’espionner ma chambre, je te préviens ! » Aucun commentaire sur mon ultimatum? Eh bien. J’ai enfin compris. Baissant la tête, vaincu, réalisant pour la première fois que ses sentiments que j’avais pour elle pouvait ne pas être réciproque. Je la suivais sans rien dire de plus, voulant simplement prendre la fuite, mais résistant à la simple idée que ma main en souffrirait. La marche fut relativement longue, dans un silence des plus lourds, mes yeux fixaient ses pieds avancer , monter, puis avancer à nouveau. Puis nous y voilà, nous deux, seuls, devant cette porte plus grande que nous deux. La porte grinça et j’entrai sans demandai permission, je savais ou était la salle de bain, chaque chambre était disposé exactement pareil, celle-ci était identique à la mienne. J’ouvrai l’eau, passant ma main lentement sous le flot froid, ma main brûla quelques secondes pour devenir totalement insensible après une minute. Quelques petites égratignures çà et là, mais rien d’irréparable. Pas la peine de mettre un pansement, les blessures guérissent toujours plus rapidement à l’air. Je regagnai la pièce principale, près à sortir, puis m’arrêtai, voulant lui laisser une dernière et ultime chance.
« Retiens-moi s’il te plaît. » Ma voix c’était cassé à la mi- phrase, j’étais sur le bord des larmes, j’étais au bout du rouleau. « Dis-moi de rester, avoue ne pas pouvoir vivre sans moi. Je veux que tu m’empêches de sortir de cette chambre. Dit que tu m’aimes, comme tu sais que je t’aime. » J’allais me mettre à genou, la supplier véritablement alors que je sentais mon cœur se briser. J’avais tout tenté, j’avais tout donné et il ne me restait plus de volonté assez grande pour me mutiler à nouveau, alors c’était maintenant ou jamais. D’un doigt je pointé la porte.
« Il ne faut pas que je franchisse cette porte, parce que je sais que je ne reviendrai plus jamais. Ça fait trop mal, tu vois, là. » Je posai ma main sur mon thorax, côté gauche, côté cœur. Mes pieds commençaient déjà à reculer, pas à pas, jusqu’à ce que mon dos rencontre la porte. Mes yeux la fixaient, dans un dernier espoir d’amour.
|
| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Comment perdre l'amour de sa vie en deux étapes faciles. Mer 17 Aoû - 10:55 | |
| « J’aurais préféré que tu ne partes pas du tout. ». Evidemment. Comment avais-je pu penser qu’il dirait autre chose ? Le fait de partir n’était pas qu’un choix, c’était mon destin. Mon destin était d’entrer dans cette université. Mais j’aurai souhaité que mon destin ne m’oblige pas à le quitter.
« Et moi j’aurais préféré avoir une belle vie, mais on n’a pas tout ce qu’on veut dans la vie. » Il ne répondit pas à ces derniers mots, et on alla à ma chambre dans un silence de mort, rendant le trajet long et pénible pour nous deux. Lorsqu’on arriva devant la grande porte, il entra, et se dirigea directement vers la salle de bain. En attendant qu’il finisse de se soigner, je faisais un peu de rangement autour de mon lit, où plein de vêtements trainaient. Puis, je me posai sur mon lit en l’attendant. Mon cœur battait à fond, c’était la première fois qu’il venait dans ma chambre, et ses ultimatums me faisaient toujours peur. J’avais peur des réactions qu’il pouvait avoir, telles que sortir pour ne plus revenir, ou des miennes, pas assez forte pour lui dire de rester. « Dis-moi de rester, avoue ne pas pouvoir vivre sans moi. Je veux que tu m’empêches de sortir de cette chambre. Dit que tu m’aimes, comme tu sais que je t’aime. Il ne faut pas que je franchisse cette porte, parce que je sais que je ne reviendrai plus jamais. Ça fait trop mal, tu vois, là.» Après ce que nous nous étions dit la veille, je ne pensais pas que nous ferions face à ce genre d’ultimatums aujourd’hui. Finalement, j’avais eu raison d’avoir peur, et à cette réflexion, mon cœur battit encore plus vite, j’avais l’impression qu’il allait exploser. Il me fixait du regard, et moi aussi. Je ne savais pas formuler ce que je voulais lui dire, alors, en essayant de me calmer, je lui fis signe de s’asseoir, et il s’assit contre la grande porte de la chambre. J’allais le rejoindre, lui prit ses mains dans la mienne, et même si ça faisait cliché, et que j’aimais pas ça.
« Maxence, de toute ma vie, et même si elle est loin d’être finie, tu es le seul homme que j’ai aimé, le seul qui a su être là pour moi, le seul qui me comprend, le seul qui a su m’aimer, et le seul que j’aime. Tu es celui qui m’a donné du courage, tu m’as beaucoup appris, et si j’ai envie de me battre, de réussir, de devenir quelqu’un, c’est pour rendre fière ma mère oui, mais c’est aussi, et surtout pour me sentir digne de toi, et digne de ton amour. Je t’aimais quand je t’ai quittée, je t’aime encore aujourd’hui, et je t’aimerai toute ma vie. » |
| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Comment perdre l'amour de sa vie en deux étapes faciles. Mer 24 Aoû - 0:39 | |
| « Et moi j’aurais préféré avoir une belle vie, mais on n’a pas tout ce qu’on veut dans la vie. » Et encore les paroles pour me faire sentir comme une merde. Je savais qu’elle n’avait pas eu une vie des plus traditionnelles, mais à force de vivre avec elle, j’avais appris à ne plus la prendre en pitié. Ce coup-là par contre, il était bas. Je me tus cependant, préféré lui laisser la satisfaction d’avoir eu le dernier mot. Nous marchâmes jusqu’à sa chambre dans un embarras des plus complets. Une fois rendue, après m’être soigné la main, alors que je m’apprêtais à sortir, j’éclatai. Ce dernier ultimatum serait mon ultime, je souffrais bien trop et cet amour n’en valait franchement plus la peine. « Maxence, de toute ma vie, et même si elle est loin d’être finie, tu es le seul homme que j’ai aimé, le seul qui a su être là pour moi, le seul qui me comprend, le seul qui a su m’aimer, et le seul que j’aime. » Sa main avait trouvé les miennes. Ce contact chaud et rassurant ne fit qu’amplifier l’effet qu’eurent ses mots sur moi. « Tu es celui qui m’a donné du courage, tu m’as beaucoup appris, et si j’ai envie de me battre, de réussir, de devenir quelqu’un, c’est pour rendre fière ma mère oui, mais c’est aussi, et surtout pour me sentir digne de toi, et digne de ton amour. Je t’aimais quand je t’ai quittée, je t’aime encore aujourd’hui, et je t’aimerai toute ma vie. » Je n’avais même pas la force de sourire, mes oreilles bourdonnaient tellement elle avait entendues de choses incroyables. Mes yeux la scrutaient et j’étais à l’affut de chaque signe qui m’indiquerait qu’elle était sarcastique. Mais ses traits étaient bien droits, son regard bien dirigé dans le mien, elle était sincère et chaque fibre de mon corps en tremblait de jouissance. Dieu existe bien, puisqu’il venait de faire de moi l’homme le plus heureux de cette Terre.
« Alors épouse-moi. » C’était si spontané que je fus le premier surpris. J’avais du mal à faire confiance, qu’elle accepte serait la preuve qu’il me fallait. Toujours assis sur le sol, je libérai mes mains de la sienne un instant pour fouiller dans mes poches. J’en sortis un trombone d’argent et le déformai de manière à lui donner une forme cylindrique, une bague « cheap » et peu symétrique, mais c’était le substitue parfait.
« Je sais que c’est vite, mais je n’ai aucun doute, tu es celle avec qui je veux passer le reste de mes jours. Alors dit « oui », simplement « oui » et tu seras mienne à jamais. » Jamais c’était vraiment longtemps. Je roulais la " bague" entre mes doigts, plus certain que jamais de mon choix.
|
| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Comment perdre l'amour de sa vie en deux étapes faciles. Jeu 25 Aoû - 16:25 | |
| Je ne savais plus ce que je disais. Les mots qui me venaient étaient si.. naturels à dire. Je l’aimais, voilà tout. Rien ni personne ne pourrait nous séparer à présent, du moins, c’est ce que j’espérais. Nous étions là, assis, mains dans les mains, à nous regarder, et nos regards voulaient tout dire, dire tout ce que nous avions dans le cœur, à quel point nous nous aimions, et ça depuis toujours. La vérité est parfois plus simple à faire comprendre par le regard que par les mots. Aujourd’hui, mon cœur m’avait fait comprendre qu’à partir de maintenant, nous pourrions vivre heureux, être enfin un vrai couple, et que notre histoire avait le mérite d’exister et de durer. « Alors épouse-moi. » Il sembla lui-même surpris de ces trois mots. Mon cœur battait à fond, je ne savais plus quoi dire, les mots ne me venaient pas, je commençais à avoir du mal à respirer, mes yeux se remplissaient de larmes. Je ne comprenais pas ma réaction. Il m’avait déjà fait cette proposition quelques jours plus tôt, et nous nous étions disputés. Mais là, tout me semblait différent. Rien ne me paraissait impossible. J’avais peur, mais j’étais confiante. Des sentiments contradictoires se mêlaient dans ma tête et dans mon cœur. Oui. Non. Qu’allais-je bien pouvoir lui dire ? « Je sais que c’est vite, mais je n’ai aucun doute, tu es celle avec qui je veux passer le reste de mes jours. Alors dit « oui », simplement « oui » et tu seras mienne à jamais. » Je le regardais dans les yeux, tentant de lui faire comprendre à quel point cela me faisait peur, combien cela était effrayant, étant si jeunes.
« Max.. » Dis-je en commençant à pleurer. « Je suis désolée.. » J’étais cruelle, lui faire durer le suspense alors que dans mon cœur, ma décision était déjà prise. Je le torturais, je le savais, mais je voulais que la surprise soit encore plus grande, je voulais qu’il me prenne dans ses bras, me fasse voltiger avec un immense sourire, qu’il m’embrasse, que nous soyons enfin un vrai couple. « .. Mais tu vas devoir me supporter pendant encore des dizaines d’années. Au moins 70 ans j’espère ! » Mon sourire fut immense, je crois que je n’avais jamais autant souri, mais cela en valait la peine. Je l’aimais, il m’aimait, pourquoi attendre plus longtemps, alors que nous étions fait l’un pour l’autre. « Maxence Sheperd, j’accepte de t’épouser, et de passer le reste de ma vie à tes cotés, et crois moi, ça va pas être une partie de plaisir ! » Sur ce, je lui sautais au cou. |
| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Comment perdre l'amour de sa vie en deux étapes faciles. Sam 10 Sep - 12:42 | |
| « Max.. » Ses yeux s’humidifiaient au même rythme que les miens. Sa voix ne traduisait aucune bonne nouvelle, et moi, je me sentais fondre littéralement sur place. J’étais à sa merci, je ne sais pas si je souhaitais réellement me marier, mais je savais que si elle disait non aujourd’hui… ça me briserait le cœur. « Je suis désolée.. » Les trois mots les plus intolérables que cette Terre ait faits. Comme si elle était sincère, comme si elle ne savait pas le mal que ça me faisait pour la énième fois, rien n’était plus pardonnable rendu ou nous étions. J’avais déjà baissé la tête, cette fois-ci j’étais prêt à partir et cette fois-ci je tiendrai ma promesse, je ne reviendrai plus. Je sentais mon cœur battre comme il n’avait jamais battu, j’avais des crampes musculaires, mais je ne laissais rien paraître. « .. Mais tu vas devoir me supporter pendant encore des dizaines d’années. Au moins 70 ans j’espère ! » J’avoue ne pas avoir compris. Mon cœur, perdu, s’arrêta de battre une seconde. J’explosais, mais elle ne pouvait rien voir. Elle souriait, mais moi j’étais incapable de bouger. « Maxence Shepherd, j’accepte de t’épouser, et de passer le reste de ma vie à tes côtés, et crois moi, ça va pas être une partie de plaisir ! » Je sentis ses bras m’entourer le cou, cette silhouette qui m’avait tant manquée. J’enfouis ma tête dans son cou, ses cheveux me couvrant la face de leur parfum de femme, je souriais enfin, comprenant ce « oui » qu’elle me donnait pour la première fois. J’entourai sa taille de mes bras l’attirant vers moi, la collant à mon torse presque avec violence, elle venait de faire de moi l’homme le plus heureux de la Terre, si seulement elle pouvait comprendre à quel point. Ne la lâchant pas, je me levai sur mes deux jambes, la soulevant de terre, son poids plume ne demandant pas le moindre effort. J’avais envie de partager la nouvelle, d’appeler tous mes amis proche, de le dire à mes parents. Mais ce processus ne serait trop long, trop demandant, pas assez instantané. Je voulais le dire au premier inconnu qui passerait, à la dame de la cafétéria, au directeur de l’université, à mon voisin de classe, aux gens qui vivaient juste à côté. Je la reposai sur le sol, glissant mes doigts entre les siens. Je l’embrassai rapidement, trop pressé de l’annoncer au monde entier.
« Suis-moi. » Dis-je simplement, je l’entraînai hors de la chambre, en direction de ces marches qui menait vers le point le plus haut du bâtiment. L’ascension fut longue et pénible, ma main enfermant toujours la sienne, j’étais pressé d’arriver. Le toit était désert, comme à son habitude, je lâchai sa main. M’approchant du bord j’observai ses petits bonhommes qui se mouvaient sous mes pieds, une masse de gens en fait, une centaine au minimum. Alors j’emplis mes poumons et ne me questionnant pas plus, je le criai sur tous les toits.
« ELLE A DIT OUI!!!! » L’écho de ma voix flotta dans l’air un moment, je vis des têtes se redressai vers le haut, m’observant incrédule. Je souriais, me foutant pour la première fois de ma vie de ce que les autres pouvaient penser. Je me retournai, marchant jusqu’à l’élu de mon cœur. Je répétai plus bas, enfouissant ma main dans ces cheveux.
« Elle a dit oui. » Je souris, approchant ma tête de la sienne et l’embrassant réellement et pour la première fois en tant que couple. Mon cœur s’emballa à l’idée que je devais le faire compter, le rendre mémorable. Mon autre main saisit à nouveau la sienne, je fondais à nouveau, mais pour les bonnes raisons cette fois. Mes lèvres musiquaient « je t’aime » et mon corps traduisait « tu me rends fou ». Lust & Love. |
| | | Contenu sponsorisé | Sujet: Re: Comment perdre l'amour de sa vie en deux étapes faciles. | |
| |
| | | | Comment perdre l'amour de sa vie en deux étapes faciles. | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |