Il faut bien que j'existe
Mon histoire

→ Je me présente, Alessandra Andrea Fabiano né à Palerme en Sicile et pour ceux qui ne situe pas, je précise que la Sicile appartient à l'Italie, pour les ignorants. Oui,vous savez le pays des pâtes et des pizzas. De la mafia, de l'argent facile et de la corruption. Ah ! Vous remettez le pays ? Bien. Je vais pouvoir commencer.

Je suis né il y a trente trois ans, cela n'est pas si vieux, ne faîte pas cette tête ! Oui j'ai 33 ans et toutes mes dents, mon âge ne me fait pas peur. Je suis donc né à Palerme, je ne me souviens pas de ma naissance, comme tout le monde, je sais ce que mes parents m'ont raconté. J'étais un petit bébé dodu aux joues roses et j'avais déjà une touffe de cheveux bruns. Sans blague mes parents sortaient toujours ce moment où leur fierté était portée à son comble à mes petits amis lorsque j'osais enfin les présenter ... Enfin passons. Je ne sais pas vraiment ce que je peux vous racontez... Mon père était un mania des finances mais avait beaucoup trop d'étique et de valeur morale pour accepter la corruption de son beau pays. Bien qu'amoureux de sa terre natale, il décida de nous exiler aux Etats Unis. Il voulait vivre " The American Dream " et il y arriva. Dès son installation, il vit sa fortune grandir et ses affaires prospérer. Il était aux anges. Plus tard, quand je me suis mise à penser seule, je me suis rendu compte que le rêve américain n'était pas donné à tous : seul les riches devenait plus riche et les pauvres encore plus pauvres ... Mais là n'est pas encore la question. Quand j'ai quitté mon Italie, j'avais 6 ans, je ne parlais pas un mot d'anglais. Mon père m'avait inscrit dans une école italienne où j'appris l'anglais. Aujourd'hui je le parle couramment, réservant l'italien aux insultes et aux déclarations d'amour. J'étais une bonne élève en école primaire. Quand vint le moment d'entrée au collège, j'émis le souhait d'aller dans un collège privé mais anglais et non italien. Mes parents acceptèrent et me trouvèrent courageuse. Le collège fut une grande découverte pour moi. Je me suis découvert ma passion pour la photographie, j'aimais jouer avec la lumière, les contrastes et les effets. Je me suis fais plein d'amies exceptionnelles. J'eue aussi de bons amis masculin qui ne cherchaient pas à faire de moi leur copine, je n'étais pas à cette époque très féminine. Je restais dans un niveau correcte d'étude et passa au lycée. A ce moment j'ai pris conscience de deux choses : je voulais devenir prof et je me trouvais belle. J'ai donc pris soin de moi, de mon visage et de suite les garçons se sont mis à accourir ! J'étais le genre de fille à rougir au moindre petit compliment, je n'ai pas vraiment changé sur ce point. J'ai rêvé du prince charmant longtemps mais je me suis rendu compte que mon premier petit ami était loin de l'être. Un jour je l'ai entendu parler au téléphone avec un de ses amis avant l'un de nos rendez-vous sans qu'il ne me voie et il lui disait que ce soir, il me prendrait ma virginité - dans des termes beaucoup moins correct - puis qu'il me quitterait pour retourner avec son ex ... J'ai voulu le crucifier sur le moment mais je me suis dis que j'allais pouvoir jouer. Dès qu'il m'a vu, j'ai été vraiment froide, refusant le baiser de bonjour. Puis après avoir installé cette ambiance, je lui ai dis que je le quittais, que j'avais trouvé mieux ailleurs. Il a fait une tête ! Le problème c'est que le lendemain, au lycée, il a lancé sur moi les pires rumeurs possibles. Heureusement, un groupe d'ami(e)s m'est resté fidèle et j'ai pu continuer à avancer la tête haute. Ce n'est qu'une anecdote plus ou moins drôle de ma vie. Il y en a eu d'autre et je suis toujours ressortie plus forte de ses histoires. Je suis sortie du lycée avec au bac une mention bien. Dans ma famille tout le monde était fière. Mes parents m'ont offert pour avoir réussis mon examen et avoir été accepté dans ma fac à New York qui était Niagara Evening (j'y reviendrais plus tard) un magnifique appareil photo et ... un voyage tout frais payer en
Italie pendant les deux mois d'été. Je décidais de faire un mois dans le nord et un mois dans le sud. Turin, Milan, Venise, Rome, plusieurs villes de Toscane, Naples, Capri, Rimini, Catane, Palerme. Une ascension du Vésuve et de l'Etna. Des photos, des rencontres. Cela a été dur de revenir à New York et de reparler anglais après se rapprochement de mes origines ! Mais je devais entrer à l'université. Niagara était déjà une université très prestigieuse ! Ma spécialité était bien entendu la photographie, j'étais douée et appréciez de mon professeur. Mes cinq années d'études supérieures se terminèrent et je devins à mon tour une prof. Je n'enseignais pas à Niagara mais dans une autre université, près de Sillicon Valley. J'étais appréciée, j'étais une jeune prof de 23 ans. Mes élèves avaient entre 18 et 23 ans. Nous étions proches. Il y eu malheureusement un problème. Je me suis faite piégée par mes sentiments envers un élève au bout de 8 ans dans l'université en question, j'ai eu une liaison amoureuse avec mais quand je lui ais dit que nous devions nous quitter car je ne pouvais pas sortir avec lui, il est allé voir le proviseur et je me suis faite licencié sur le champ. Là est d'ailleurs mon secret.

Aujourd'hui, Niagara me donne une seconde chance et je compte bien ne pas la laisser passé. J'enseigne ici depuis déjà deux ans. Attention à vous chers élèves, je ne suis plus aussi gentille !