âge: 20 ans date et lieu de naissance: 20/04/1993 à Hesse. origines: Allemande études:Dessin orientation sexuelle: Homo (veut faire 1 expérience hétéro)o statut civil: Célibatairecaractère: méfiant, jaloux, possessif, orgueilleux, Allergique aux enfants, Sympas, courageux, étourdis, parfois vit dans son monde d’artiste, parfois trop goth, Humour étrange groupe: Dessin

◮ Alors, si tu me parlais de ton premier amour ?
Je n’ai jamais voulu reprendre contact avec lui… il s’appelait Sylvain, ce nom encore résonne à mes oreilles. Je n’ai jamais pu réellement me défaire de lui. Rien que de penser à lui, me redonnait de l’énergie, je relevais la tête et affrontait un autre jour.

Sauf qu’un jour le rêve s’effondra, je l’avais reconnu en ville, mais moi j’avais tellement changé… il ne m’avait pas reconnu et surtout je comprends pourquoi les gens disent souvent : « la curiosité est un vilain défaut ». Je l’ai suivi pendant des jours et j’ai entendu ce que je n’aurai pas dû, les horreurs, les insanités à mon sujet et ces moqueries tout ceci fût le coup de poignard le plus douloureux de mon existence… depuis ce jour, je ne donne plus mon cœur à n’importe qui, je ne donne que mon corps. ◮ Quel genre de musique écoutes-tu ? Du funk au twist, let's talk music ! Diva Destruction, The Sisters of mercy, And One, Das Ich, Rammstein, korn… vous l’avez capé, du goth et du hard rock… Mais mon péché mignon que je n’ai jamais dit à personne : * fan de Claude François*◮ Ton plus grand rêve, si tu en a un, of course: Artiste Mondiale ◮ Tu bois, tu fumes, are you bad sometimes ? Je bois, mais surtout du vin et je fume des cigarillos davidoff. ◮ Tu as un tatoo, une cicatrice, un piercing, signe distinctif ? Piercing sur l’oreille gauche discrète noir. Toujours les cheveux long◮ Décris moi ton plus beau souvenir, la chose qui fait de toi ce que tu es: écrire ici.

Le plus beau de mes souvenirs ? Dit ainsi, je reste sans voix… beau ? Aurais-je un tel trésor ? Si c’est le cas alors, il doit être tout en fond de moi, caché dans les ténèbres les plus obscures de mon âme… Non je ne me souvins pas. Je dirais simplement ceci, mon plus beau plaisir, c’est d’avoir été accepté dans cette école, malgré mon passer et surtout de me laisser vivre parmi mes créations. Et simplement ce geste pourtant banal aux yeux des d’autres est pour moi un réel désir de me lever, savoir que je pourrais peindre et dessiner mes envies, fait chaque jour est un plaisir, une envie…un désir.

Quand je relis les lignes de ma vie, j’ose penser à la place de ceux ou celles qui viendront me lire. Qu’ils penseront tous sans exception : mais quel type obscur ! Quel rabat-joie! Et pour ma défense je ne dirais que ceci : vis une journée de mon passé et tu me rejoindras dans l’obscurité.

Non, je ne suis pas que pessimistes, mais avant de vous parler du moi actuel, revenons plutôt au moi de mon passé…

Au début tout allait super bien, un gamin qui vit avec sa maman et son papa. Ma mère, une femme qui sentait toujours les bonbons, qui se plaisait à faire de bons gâteaux qui venait vous accueillir avec un sourire digne d’un ange, plissant ses petits yeux noisette… elle avait le don d’illuminer votre journée, quel qu’elle soit. Elle n’était que tendresse et bienveillance…femme au foyer, mais déesse de bonté. Elle avait rencontré mon père dans un parc, la foudre était tombée ce jour-là et ils ne s’étaient plus quittés. Un mariage en blanc, des roses, une fête, des rires et des sourires… un monde parfais et puis je suis venu au monde, le visage d’un père et les yeux et les cheveux d’une mère faisait de moi leur unique preuve de leur amour.

On vivait dans une petite maison charmante, remplit de papier peins floraux, de rideaux de dentelles et de vieux meubles en bois… tout pouvait paraître démoder, mais quand on rentrait il régnait une atmosphère si accueillante, si bienveillante qu’on ne voulait plus partir, un véritable cocon de bonheur absolu.

Le petit morveux que j’étais toujours habillé de sa salopette bleue et de se t-shirt aux motifs de dessin animé, s’amusait à courir dans cette maison, se cachant pour faire peur à sa mère qui souriante faisait semblant d’être effrayée, d’un père qui jouait les démons capturant la belle dans son château… mais la belle avait une malédiction, toujours tête en l’air dans n’importe circonstance…

Ce jour restera à jamais gravé dans ma mémoire, il faisait beau, les gens se réunissaient dans le parc, je tenais fermement la main douce et rassurante de ma mère. Je me rappelle même avoir levé le visage, mais le soleil éblouissait tellement que je ne voyais pas si elle souriait …
La surprise fut que mon père était là, il avait quitté plutôt son travail d’agent immobilier et c’était garé sur l’autre côté de la route, faisant de grands signes.

À ce moment-là tout bascula, trop heureux de la voir je lâchais la main qui me réconfortait et je courut rapidement… je revois encore la scène au ralenti, plus mes pas se rapprochaient de mon père plus son visage se mortifiait de peur, plus il se décomposait sous la terreur. J’entendis le tonnerre, des cris et le silence…

Quand je me réveillai à l’hôpital, on m’expliqua qu’un camion surpris de me voir voulut freiner et que ma mère avait sacrifié sa vie pour me sauver… moi l’abrutit…

Je sentais le poids du corps de ma mère et mon père… il changea, les jours devenaient de plus en plus sombres, on changeait souvent de maison, puis se fut des appartements, plus des taudis… il perdit son travail, trop occuper à boire et à me juger avec ces yeux… puis le silence fut trop lourd à porter, j’étais son défouloir, sa raison de pleurer et de crier cette raison qui pouvait souffrir sous les coups, qu’importait il n’était plus lui-même.

Je vivais dans les blessures et les écoles minables, ou les abrutit dans mon genre se foutaient sur la gueule à longueur de journée, fumait ce qu’ils pouvaient, buvaient et finissaient au même endroit : retour à la case prison.

Eh oui, j’ai fait de la prison pour coup et blessure et tentative de meurtre… et je regrette toujours autant ne pas avoir réussi, ce père qui n’était pour moi plus que le monstre de la tour sans la belle la bête était lâchée et il fallait l’exterminer.

Pour mon cas on me jugea après quelques années plus ape à la vie sociale. Je rencontrais Sylvain et quand on déménagea une dernière fois, que je reçu les derniers coups de ceinturons. Je décidai de quitter cette vie, prit mes affaires, marcher, marcher fait des petites boulots minables et enfin, je fus accepter ici…

Pour moi c’est un Nouveau Monde, une nouvelle vie où je pourrais peut-être enfin être moi. Mais je ne suis pas encore prête à être qui je suis, c’est sous ce masque » gothique que je vis et me protège… je suis prêt à changer à rire à vivre… mais il me faudra du temps pour soigner mon corps meurtri par la vie.

Maintenant j’ai ma petite chambre d’unif et mon petit coin rien que pour moi…

A au faite… je m’appelle Derek Argonos… mais appeler moi Dark