Dylan Soan
LEONE

Feat. Gaspard Ulliel

Identity Cards. ... ✎ NOM DE FAMILLE : LEONE ✎ PRÉNOM(s) : DYLAN SOAN ✎ ÂGE : 19 ANS ✎ GROUPE : MUSIQUE ✎ NATIONALITÉ : AMERICAINE ✎ STATUT AMOUREUX : CELIBATAIRE ✎ SECRET : Il est atteint de la mucoviscidose Le Caractère. MANIPULATEUR ERNERVANT RANCUNIER ÉNERGIQUE INDÉPENDANT SOLITAIRE MENTEUR ÉGOÏSTE CASANIER JOUEUR

Mon Histoire

Dylan a vu le jour, il y a dix-neuf années de cela. Dix-neuf longues années, qui seront bien les seules. Ses parents, étaient ce qu’on pouvait appeler « les meilleurs parents du monde ». Toujours là pour leurs enfants, toujours souriants, de bonne humeur, ils étaient les parents que tous les enfants pouvaient désirer d’avoir. Le garçon, n’a jamais manqué de rien. Entre lui et son frère, il y avait une telle entente, que Dylan a dû passer une mémorable enfance. Il faut avouer, que tout cela était prémédité. Très tôt, les parents du jeune homme, ont découvert, qu’il était de la Mucoviscidose. Une maladie héréditaire liée à une mutation d’un gène. Dès qu’ils apprirent cette nouvelle, ils firent tout, pour combler leur enfant de bonheur. Dylan, lui, a toujours sût qu’il était condamné. Ses géniteurs ne lui ont jamais caché la triste réalité. Etrangement, de savoir tout ça, ne l’a jamais dérangé. Au contraire, ça lui a permis de profiter un maximum de son temps passé sur Terre.

Il n’en a jamais parlé à personne. Les seuls sachant l’existence de sa maladie, n’ont été que sa famille. Les gens extérieurs n’avaient aucun besoin de l’apprendre. C’est de cette façon qu’il résonnait. Déjà à dix ans, il avait la mentalité d’un adolescent. Il était intelligent pour son âge, mais n’a jamais rien fait pour l’exploiter. Tout son temps, il le passait avec son frère aîné. Un dénommé, Eliott, qui avait cinq ans de plus que lui. Dylan l’admirait, c’était son modèle. Tout ce qu’il faisait, le petit faisait tout pour le reproduire. Parlant comme lui, se comportant comme lui, s’habillant comme lui, il était la copie conforme de son aîné. Eliott n’en voyait aucun inconvénient, au contraire, cette situation l’amusait. Il pouvait demander tout ce qu’il voulait à son frangin. Lui, obéissait sans réfléchir. Si c’était Eliott qui lui demandait, il pouvait faire n’importe quoi. Cette adoration, était devenue une obsession. Et tout cela, se transforma, peut à peut, en amour. Ce n’était plus qu’un simple amour fraternel, mais réellement de l’amour passionné. Dylan désirait le jeune homme, comme il n’avait jamais désiré personne. Il l’aimait, et ne pourrait aimer que lui. Il le savait très bien, maintenant qu’il était dans son coeur, il ne pourrait jamais en sortir.

Vint enfin le jour de ses quinze ans. Pendant plusieurs années, il avait décidé de taire son amour, de le cacher. Mais il n’en pouvait plus. Il devait tout lui dire, lui avouer ses sentiments. C’est le jour de son anniversaire, que Dylan passa à l’action. Ils étaient tous les deux dans le salon et sans réfléchir une seule seconde, il avait sauté sur son frangin, pour enfin, poser ses lèvres sur les siennes … La suite ? Dylan venait de se prendre un claque magistrale, qu’il ne risquait pas d’oublier de si tôt. À partir de cet instant précis, l’amour fraternel qu’Eliott éprouvait pour son frère, disparu pour laisser place à une profonde marque de dégoût. Il avait vécu à ses côtés, sans jamais se rendre compte de quelque chose. Pour lui, c’était impardonnable. Sans chercher une quelconque explication, il quitta la maison pour partir s’installer en France. Loin de son taré de frère.

Autant vous le dire tout de suite, le choc fut immense pour Dylan. La personne qu’il aimait le plus au monde, venait tout juste de lui briser le cœur. Pourtant, il continuait à l’aimer. Il ne pourrait arrêter jamais de l’aimer. Il ne voulait que lui et personne d’autre. Le temps passa, lentement. Sa façon de penser changea, mais pas ses sentiments. Et puis, finalement, sur un coup de tête, il décida que comme il n’avait plus beaucoup de temps à vivre, qu’il allait s’inscrire dans n’importe quelle école à New-York. Rien que pour essayer, de se changer les idées, rien que pour essayer d’oublier Eliott

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